Message non lu
par Ayahuasca » 24 juin 2011, 14:02:00
Très intéressant oui mais je ne suis pas d'accord sur tout, loin de là.
- L'open data n'est pas une forme de journalisme pour moi
- La distinction faite entre celui-ci et le journalisme d'investigation est au bénéfice du premier, je trouve les arguments trop simplistes, l'automatisation des données ne permettant pas d'inclure certaines informations.
- Le parti pris est de laisser libre cours au "public" d'interpréter les données et d'en faire ce qu'ils veulent/peuvent. ("En faisant l’hypothèse que les individus peuvent eux-mêmes dégager le sens des données auxquelles ils accèdent, ces nouveaux journalistes explorent de nouveaux rapports avec le public."). C'est une vision bien optimiste du monde que je ne partage pas... icon_mrgreen Le reporche d'interprétation fait aux journalistes ne tient pas, le journalisme ne se veut pas objectif, ne se réclame j'amais de l'objectivité, mais de l'honnêteté. On peut être honnête dans la subjectivité.
- L'article met en avant les information disponibles par exemple sur un quartier: crimes, délits etc....Un peu dans l'esprit des sites britanniques qui recensent publiquement et nominativement les pédophiles. Là encore on est bien loin du "journalisme" et là encore, je suis profondément et définitivement contre car tous ces sites remettent sérieusement en doute la possibilité de réhabilitation voire la notion judéo-chrétienne de "seconde chance".
Par contre, que les programmateurs puissent permettre de transcender le journalisme on-line actuel, oui, ça paraît une évidence, et plus que cela, une nécessité!
Très intéressent cet article en tout cas!
"Oh, but you can't expect to wield supreme executive power just because some watery tart threw a sword at you." Dennis, Monty Python's Holy Grail