Alors reprenons.
Je considère qu'un homosexuel (jeune ou vieux) doit avoir le droit d'afficher son homosexualité, de la même façon qu'un hétérosexuel affiche la sienne, sans crainte d'être insulté, moqué ou agressé. Qu'il y ait, à l'école, des campagnes incitant au respect des homosexuels, ne me dérange absolument pas.
En revanche, je refuse toutes les revendications relatives au droit à l'enfant, à la théorie du genre et à la manipulation de la langue française, et j'estime avoir le droit de refuser toutes ces revendications sans me faire accuser d'homophobie. Et j'estime qu'il n'appartient pas à l'école de relayer ces revendications.
Ce suicide est évidemment très triste, mais il faut bien noter que ce n'est pas la première fois qu'un jeune victime de harcèlement se suicide. Il y a beaucoup de cas de harcèlement motivés par autre chose que l'homosexualité réelle ou supposée de la victime. Là, tu en parles parce qu'il y a une problématique relative à l'homosexualité et à l'homophobie. Mais c'est le problème du harcèlement en général qui est en cause.
L'homophobie à l'école entraîne le suicide d'un garçon de 13 ans
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Re: L'homophobie à l'école entraîne le suicide d'un garçon de 13 ans
Cela existe que tu le veuilles ou non : certains se sentent dans un corps du sexe opposé au leur. Ce n'est pas une mode.
Pas seulement, ça signifie avant tout qu'il ne faut pas discriminer les gens en fonction de leur orientation sexuelle, même si elle est floue : ils n'y peuvent rien.johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 17:09:18Le message exprimé à plusieurs reprises dans ce document est "tous égaux, tous alliés", or on sait que la revendication d'égalité sert de prétexte, pour le lobby gay, à justifier de nombreuses revendications (le mariage, l'adoption, le transsexualisme, etc.).
Si une personne est en train de changer ou a déjà changé de sexe, tu dois respecter sa nouvelle identité. Il faut arrêter de prendre ces gens pour des tarés ou des vicieux.johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 17:09:18on apprend aussi qu'il faut désormais combattre les "normes de genre" et qu'il ne faut pas "refuser le prénom d’usage d’une personne trans et/ou refuser d’utiliser les pronoms/accords correspondant à son identité". Ah bon ? Est-ce si évident ? Si on comprend bien, l'institution scolaire valide le militantisme woke et le transsexualisme chez les mineurs. C'est tout à fait contestable.
Il ne faut pas laisser aux associations le monopole de l'intervention qui doit toujours se faire sous couvert e l'EN. Pourquoi leur refuser d'apporter leur expertise ?johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 17:09:18Un peu plus loin (page 11), le document nous dit clairement que l'institution scolaire pourra faire intervenir "diverses associations mettent à disposition des collèges et des lycées leur expertise dans l’animation de modules d’intervention sur les questions liées à l’orientation sexuelle, aux identités de genre, au sexisme et à la lutte contre les LGBTphobies. Certaines bénéficient d’un agrément national au titre des activités complémentaires de l’enseignement public, certaines d’un agrément académique."
Lutter contre toute forme de discrimination est un objectif louable. Il y a toutes sortes de familles ( divorcées, veuves homo etc.)johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 17:09:18Ce document invite les jeunes à participer à la Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie. Sur le site internet de ce mouvement, on trouve notamment la promotion de nouvelles formes de familles et la promotion de la maltraitance de la langue française.
En quoi l'homosexualité interdirait elle d'être un artiste, un écrivain, un scientifique ?johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 17:09:18On nous dit encore (page 7, toujours), que "les personnes LGBT ne doivent pas seulement être évoquées pour dénoncer les violences dont elles sont victimes : elles peuvent aussi être positivement citées pour leur contribution à la littérature, à l’histoire ou aux arts (par exemple : histoire de la dépénalisation de l’homosexualité ou encore l’étude de la conquête des droits). Car la visibilité est un levier puissant pour faire reculer l’homophobie et la transphobie".
C'est une réalité, que tu le veuilles ou non : l'identité et l'orientation sexuelle ne sont pas toujours bien marquées et personne ne choisit cet état inné.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: L'homophobie à l'école entraîne le suicide d'un garçon de 13 ans
Tout à fait, mais le fait est que tu es dans le procès d'intention.johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 20:56:34Alors reprenons.
Je considère qu'un homosexuel (jeune ou vieux) doit avoir le droit d'afficher son homosexualité, de la même façon qu'un hétérosexuel affiche la sienne, sans crainte d'être insulté, moqué ou agressé. Qu'il y ait, à l'école, des campagnes incitant au respect des homosexuels, ne me dérange absolument pas.
En revanche, je refuse toutes les revendications relatives au droit à l'enfant, à la théorie du genre et à la manipulation de la langue française, et j'estime avoir le droit de refuser toutes ces revendications sans me faire accuser d'homophobie. Et j'estime qu'il n'appartient pas à l'école de relayer ces revendications.
Tu pars du principe que les campagnes incitant au respect des homosexuels vont nécessairement dériver sur des revendications communautaires.
De 2 choses. Absolument rien ne prouve que ce soit ou ce sera le cas (d'où le procès d'intention) et de 2, je considère que les conséquences, même si ça devait arriver dans un petit nombre de cas, seraient bien moins graves que la mort d'un enfant qu'on aurait pu sauver au travers de ce genre de campagnes. Mais on peut fixer des gardes-fous pour structurer ces interventions.
Absolument, mais on sait tous bien qu'il y a des publics plus attaqués que d'autres : les homosexuels, les juifs, les Arabes, etc.johanono a écrit : ↑16 janv. 2023, 20:56:34Ce suicide est évidemment très triste, mais il faut bien noter que ce n'est pas la première fois qu'un jeune victime de harcèlement se suicide. Il y a beaucoup de cas de harcèlement motivés par autre chose que l'homosexualité réelle ou supposée de la victime. Là, tu en parles parce qu'il y a une problématique relative à l'homosexualité et à l'homophobie. Mais c'est le problème du harcèlement en général qui est en cause.
Or dans le cas des homosexuels, si on arrive à convaincre sincèrement des gens qui le croyaient que les homos ne sont, ni des débiles mentaux, ni des sales porcs, ni des démons de Satan, ça sera sans doute plus efficace que de rabâcher qu'il faut respecter tout le monde.
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