Yakiv a écrit : ↑07 juin 2019, 20:22:14
Alors je pense que l'erreur de ton raisonnement, c'est de considérer seulement 2 choses :
- ceux qui font chier
- et ceux qui font pas chier.
En partant de cette considération, tu écartes un peu trop vite le contexte de domination sociale.
Non, ce n'est pas mon raisonnement.
Mon raisonnement est de faire la distinction entre :
_ Ceux qui essaient d'imposer un comportements à d'autres personnes.
_ Ceux qui expriment des préférences personnelles.
Pour être honnête, je ne suis pas non plus le plus grand libertaire, je considère que les règles sont ceux qui permettent de coexister.
Exemple : lorsqu'un homme à l'époque où sa domination était flagrante sur les femmes (peu importe l'époque, c'est pas le problème) disait "Qu'est-ce que tu veux toi ?" et que la femme répondait "Je veux des droits", tu aurais considéré selon ton schéma de raisonnement que la femme est celle qui fait chier, qui veut imposer quelque chose, qui veut contraindre la société, alors que l'homme est celui qui fait pas chier. Remarquez qu'on peut exporter exactement les mêmes paroles respectivement dans la bouche d'un big patron et d'un salarié peu qualifié.
Non pas du tout. Dans ce cas là, c'est une personne qui essaie d'imposer un comportement à un autre.
Je reproche globalement au féminisme une attitude moralisatrice et des tentatives de contrôle. Je ne sais plus dans quel tournoi automobile, des féministes ont obtenue qu'il n'y ait pas de greeter (ou un nom comme ça), des femmes chargées de tenir les panneaux. Les femmes à qui ces postes ont été interdit suite à l'action des féministes été furieuses.
Les féministes actuelles représente pour moi une nouvelle forme de clergé, parce que retirer des bouquins de bibliothèque car immoraux comme Barcelone, jusque là, je ne connais que deux types de personne capable de faire ça, les curetons et autres barbus d'un côté et les régimes type chine communistes.
Un journaliste sportif de RMC expliquait que Finkilkraut aurait sans doute voulu que les femmes se cantonnent à un rôle de présentatrice ou de danseuse. C'est bien résumé et ce point de vue doit être critiquable, car si Finkielkraut a tout à fait le droit de dire ce qu'il a dit, on doit aussi avoir le droit de dire que ses propos sont vraiment d'un autre temps.
Bien sûr que l'on a le droit de condamner les propos de Finkelkraut ou considérer ses préférences de spectacle comme nulle, tant qu'on ne lui force pas à regarde du football féminin si il n'en a pas envie.
* Et je le répète, ce schéma peut se reproduire à l'identique avec n'importe quelle autre catégorie de dominants / dominés.
Sachant que la plupart des médias sont remplis de féministes et qu'il y a un secrétariat du féminisme, je ne suis pas sur que les féministes fassent parties des "dominées", bien au contraire.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin