[/align]Qu’est-ce que le principe du "consentement présumé", qui prévaut en France en matière de don d’organes ? Comment exprimer son refus ? Quel rôle laisser à ses proches après son décès ? Autant de questions qu’il est préférable de se poser de son vivant, rappelle l’Agence de la biomédecine qui mène depuis samedi 19 novembre et jusqu’au 4 décembre une nouvelle campagne nationale d’information sur le don d’organes et de tissus. Spot radio, campagne d’affichage, vidéo à l’attention des 15-25 ans à partir du 26 novembre, guide du don d'organes... autant de supports qui doivent permettre de sensibiliser le grand public à une législation encore mal connue et qui évolue.
Tous les Français sont présumés consentants
Il n’existe pas en France de registre du "oui", autorisant le prélèvement de ses organes ou tissus après la mort. D’après une loi de 1976, c’est en effet le principe du consentement présumé qui prévaut, au nom de la solidarité nationale. Un principe qui s'applique toujours aujourd’hui dans le code de la Santé publique. Chacun de nous est donc un donneur d’organes présumé, sauf s’il exprime son refus de son vivant. Comment ? En s’inscrivant le registre national des refus. Il s’agit d’un formulaire à remplir et à retourner par courrier à l’Agence de la biomédecine. (...)
A partir de 2018, l’accord de la famille ne sera plus obligatoire
Faire connaître son opposition au don d’organes de son vivant est d’autant plus important qu’un amendement au projet de loi Santé de Marisol Touraine, adopté par l’Assemblée nationale en avril 2015, rendra le don d’organes post mortem automatique à partir de 2018. La famille du défunt ne devrait donc théoriquement plus pouvoir s’y opposer dès lors que leur proche n’a pas fait connaître son opposition de son vivant.
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http://www.francetvinfo.fr/sante/soigne ... 32005.html
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