nouveau président de la république

[johanono]

La politique est un métier ? Il l'est dans la réalité mais il ne devrait pas l'être. De Gaulle n'a pas fait de la politique son métier, c'est un militaire.

Oui, la politique est un métier, il est utopique de croire le contraire. Gérer un État, ça ne s'improvise pas. Cela nécessite quand même un minimum de connaissances en matière de macro-économie, de géopolitique, d'histoire, etc. Cela nécessite aussi un minimum de compétences en matière de communication : celui qui enchaîne les gaffes en matière de communication aura du mal à se faire élire, et si jamais il y arrive, il sera assez vite discrédité dans l'opinion publique, et on le critiquera.

Il y a actuellement une querelle dynastique en France depuis la mort de celui qui aurait du être Henri V.
D'un côté les orléaniste, d'un autre côté les légitimistes. Tout cela est due à une querelle dynastique dont les origines remonte sous Louis XIV dont le fils est devenu roi d'espagne et a donc renoncé à la couronne de France.

Si on s'en tient à la logique traditionnelle, on ne peut pas renoncer au trône de France, ce qui penche en faveur des légitimistes.

Sauf que la thèse légitimiste conduit à donner le trône de France à la famille royale espagnole : pour la souveraineté du pays, ce n'est pas génial...

[Baltorupec]

Personnellement, je pense qu'il serait bien d'établir un vote préférentiel pour élire le PR.

Une personnalité comme Bayrou ou n'importe quel centriste lambda n'aurait été adoré par personne mais je pense qu'ils n'auraient été détesté par moins de monde. La démocratie reste une affaire de compromis.

Le problème d'une personnalité comme Sarkozy, c'est qu'une partie de la population l'adule tandis que l'autre le haïs profondément.

Je pense hélas que l'on attend aussi trop de nos politiques qui ont moins de prise sur la réalité qu'ils ne voudraient le faire croire.

[Ramdams]

La politique est un métier ? Il l'est dans la réalité mais il ne devrait pas l'être. De Gaulle n'a pas fait de la politique son métier, c'est un militaire.

Oui, la politique est un métier, il est utopique de croire le contraire. Gérer un État, ça ne s'improvise pas. Cela nécessite quand même un minimum de connaissances en matière de macro-économie, de géopolitique, d'histoire, etc. Cela nécessite aussi un minimum de compétences en matière de communication : celui qui enchaîne les gaffes en matière de communication aura du mal à se faire élire, et si jamais il y arrive, il sera assez vite discrédité dans l'opinion publique, et on le critiquera.

C'est ce que je dis : la politique est devenue un métier mais elle ne devrait pas l'être. Elle l'est devenue à cause des électeurs qui croient que c'est en forgeant que l'on devient forgeron et que c'est en épluchant les comptes de la mairie de Neuilly ou de Tulle, tout en dirigeant un parti politique que l'on sera meilleur homme politique.

[Baltorupec]

Pas seulement. Parler est un art. Commander et gérer des équipes s'apprend et ce sont des compétences qui s'acquiert par l'expérience.

[johanono]

"Je pense hélas que l'on attend aussi trop de nos politiques qui ont moins de prise sur la réalité qu'ils ne voudraient le faire croire."

C'est le cœur du problème, en effet. Concernant l'économie, j'ai déjà expliqué que la France avait déjà perdu ses souverainetés monétaire, douanière, et en grande partie budgétaire, et que dans ces conditions, le gouvernement n'avait que peu de prise sur l'économie. Concernant les questions de société, c'est pareil : les mutations sociales obéissent à des tendances anthropologiques lourdes sur lesquelles un gouvernement a bien peu de prise.

Et l'élection du président de la République renforce, dans l'esprit des Français, cette vision messianique d'un chef d’État dont on attend tout, qui aurait réponse à tout. Plus on attend de lui (compte tenu du fonctionnement des institutions), moins il peut agir (compte tenu des évolutions relatées ci-dessus).

Bien que je sois gaulliste, je pense que nos institutions actuelles ont été faites par et pour le général de Gaulle, que ces institutions ne conviennent pas nécessairement à tous les ectoplasmes qui ont succédé au général à la présidence de la République, et dans ces conditions, je ne serais pas contre la suppression de l'élection du président de la République au suffrage universel (à condition cependant qu'on ne passe pas à une scrutin intégralement proportionnel pour les législatives, car un tel scrutin serait la garantie d'une instabilité ministérielle).

[Baltorupec]

Au delà, je pense que la France a d'autre problème que ses politiques, principalement le négativisme.

[karoline]

Pas seulement. Parler est un art. Commander et gérer des équipes s'apprend et ce sont des compétences qui s'acquiert par l'expérience.

Il y a de nombreux pays qui n'ont pas de président élu par le peuple, et ce ne sont pas forcément les pays qui se portent le plus mal.

[Baltorupec]

Oui bien sûr, mais les personnes élues sont tout de même souvent des "professionnels" de la politique.

Edit :

C'est le cœur du problème, en effet. Concernant l'économie, j'ai déjà expliqué que la France avait déjà perdu ses souverainetés monétaire, douanière, et en grande partie budgétaire, et que dans ces conditions, le gouvernement n'avait que peu de prise sur l'économie. Concernant les questions de société, c'est pareil : les mutations sociales obéissent à des tendances anthropologiques lourdes sur lesquelles un gouvernement a bien peu de prise.

Même si je suis un fervent pro-européen, je pense que l'europe a peut être mis la charrue avant les boeufs. Il aurait fallu une meilleur harmonisation économique & social avant de mettre en place l'euro et shengen.

[signora]

Je me demande si en plus les primaires ne faussent pas tout !
Bon, on a rien de nouveau ?
sarko et hollande on a donné ... Dieu nous préserve d'avoir encore à faire ce non-choix.

[johanono]

Pas seulement. Parler est un art. Commander et gérer des équipes s'apprend et ce sont des compétences qui s'acquiert par l'expérience.

Il y a de nombreux pays qui n'ont pas de président élu par le peuple, et ce ne sont pas forcément les pays qui se portent le plus mal.

Peu importe que le président soit ou non élu au suffrage universel. Quand on dit que la politique est un métier, cela vaut aussi pour les chefs de gouvernement et leurs ministres. Merkel, par exemple, était déjà ministre en RDA en 1990, il y a 25 ans. En Espagne, Mariano Rajoy était déjà député en 1986, et ministre en 1996. En Grande-Bretagne, David Cameron est plus jeune, ses mandats sont donc plus récents, mais il était conseiller politique de Margaret Thatcher en 1992. Tous ces gens-là sont des professionnels de la politique.

Le nom de De Gaulle a été évoqué. Certes, c'était un militaire un peu en marge du microcosme politique. Mais il était colonel dans les années 30 (dont déjà au fait des exigences de la gestion publique), puis ministre en 1939, avant de devenir président 19 ans plus tard, en 1958. A sa façon, c'était lui aussi un professionnel de la politique.

La gestion publique (notamment celle de l’État, mais cela vaut aussi à de plus petits échelons) ne s'improvise pas, et il n'est pas scandaleux que nous ayons affaire à des professionnels de la politique. Après, bien sûr, il faut que ces professionnels de la politique ne soient pas coupés des réalités, et qu'ils prennent de bonnes décisions. C'est là que ça devient compliqué.

Supposons qu'un illustre inconnu arrive à obtenir ses 500 signatures pour être candidat à la présidentielle. Il semble parler assez bien, mais à part ça, personne ne le connaît, personne ne sait ce qu'il vaut : combien d'entre vous serez prêts à voter pour lui ?

[karoline]

Au delà, je pense que la France a d'autre problème que ses politiques, principalement le négativisme.

Et le manque d'intérêt pour les choses toutes simples. Je donne un exemple: sur une piste de ski, quatre skieurs sont arrivés au sommet. Les deux qui sont rapidement en bas, ce sont des Français, car leur premier objectif, une fois arrivés en haut, était de montrer qu'ils était plus rapides que leur ami. Les deux autres amis qui sont encore en haut pendant ce temps là, parlent de la beauté du paysage, ils ne sont pas Français probablement.

[mordred]

L'Inconnu du 18 juin 40. "L'Homme du Destin".

Je ne pense pas qu'il faille chercher parmi les têtes connues.

[BBvideo 600,350]http://www.youtube.com/watch?v=iFyqN_CfXy0[/BBvideo]

[Naudeon]

Qui est ce Jean-Christophe et à quel titre il est parmi les officiels ?

[Naudeon]

<< je ne serais pas contre la suppression de l'élection du président de la République au suffrage universel >>

Moi aussi, Johanono !

[Baltorupec]

Qui est ce Jean-Christophe et à quel titre il est parmi les officiels ?

Son Altesse Impériale, il fait parti de la famille de Napoléon Bonaparte. Ce n'est pas un royaliste mais un bonapartiste.