Qu'elle est belle, la Bretagne...Les "soirées cartables", le binge drinking à la bretonne
En Bretagne, il est devenu courant pour les jeunes de boire jusqu'à plus soif dans les rues pour fêter les vacances.
SOCIETE - Une jeune fille a disparu vendredi lors d'un soirée alcoolisée dans les rues de Guingamp.
L’INFO. En Bretagne, les enfants ont les soirées pyjamas, les adolescents les “soirées cartables”. Beaucoup moins innocentes, ces dernières consistent à boire dans les rues pour fêter l’arrivée des vacances. Alertées du danger, les autorités et les établissements scolaires luttent depuis plusieurs mois contre cette mode. Dernièrement, une jeune fille a pourtant disparu vendredi à Guingamp lors de l’une de ces soirées. Son corps aurait été retrouvé mardi dans un fleuve proche.
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Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
- Pascale
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Je croyais que c était pour réviser ses devoirs ...
- Tu sais qui je suis ?
- Une débauchée, luxurieuse, corrompue, déréglée, voluptueuse, immorale, libertine, dissolue, sensuelle, polissonne, baiseuse, dépravée, impudique, vicieuse...
Louis Calaferte
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Louis Calaferte
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
En Bretagne, ils laissent des hordes de mineurs déferler dans les rues, des packs de bière à la main ?
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Et après on fait la chasse au cannabis... Tant qu'on laissera impunément les dealers d'alcool vendre aux mineurs, ça se passera comme ça.
Après, à 16 ans on a aussi le droit d'être intelligent.
Après, à 16 ans on a aussi le droit d'être intelligent.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- Baltorupec
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Tu sais, tu as beau être intelligent, quand tu fais partie d'une bande d'amis qui boit ça devient très compliqué de ne pas boire. Au début, tu refuses, puis au final tu finis par céder. Ce n'est pas un verre d'alcool proposé une fois à une soirée dégantée mais une pression constante. Une obligation sociale d'alcoolisme.
Le mieux pour échapper à cela reste de trouver une bande d'amis qui aiment faire la fête autrement.
Le pire au niveau alcool restent les 16-18 ans, c'est ceux qui vont aller dans les pires états, après on trouve ça moins sexy les gens qui vomissent partout et qui disent de la m.....
Mais je trouve quand même qu'il y a toujours une pression de l'alcool trop forte.
Le mieux pour échapper à cela reste de trouver une bande d'amis qui aiment faire la fête autrement.
Le pire au niveau alcool restent les 16-18 ans, c'est ceux qui vont aller dans les pires états, après on trouve ça moins sexy les gens qui vomissent partout et qui disent de la m.....
Mais je trouve quand même qu'il y a toujours une pression de l'alcool trop forte.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
[quote="[url=http://actu-politique.info/viewtopic.ph ... 03#p307703]Après, à 16 ans on a aussi le droit d'être intelligent.[/quote]
Dans le même ordre d'idées, il y a aussi le truc sur Facebook, avec des jeunes qui se filment en train de se murger...
Le phénomène de l'ivresse des jeunes n'est pas neuf, mais il semble s'intensifier depuis plusieurs années, et toucher des jeunes de plus en plus jeunes : il n'est pas rare, désormais, de voir des jeunes de 12 ou 13 ans se saouler la tronche.
J'avoue que je ne sais pas comment réagir face à ce genre de phénomènes : il est vrai que cela pose de graves problèmes de santé publique, mais en même temps, je me dis qu'on ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux, et qu'on ne peut pas forcer les gens, même jeunes, à être intelligents.
Dans le même ordre d'idées, il y a aussi le truc sur Facebook, avec des jeunes qui se filment en train de se murger...
Le phénomène de l'ivresse des jeunes n'est pas neuf, mais il semble s'intensifier depuis plusieurs années, et toucher des jeunes de plus en plus jeunes : il n'est pas rare, désormais, de voir des jeunes de 12 ou 13 ans se saouler la tronche.
J'avoue que je ne sais pas comment réagir face à ce genre de phénomènes : il est vrai que cela pose de graves problèmes de santé publique, mais en même temps, je me dis qu'on ne peut pas faire le bonheur des gens malgré eux, et qu'on ne peut pas forcer les gens, même jeunes, à être intelligents.
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
c'est l'adolescence et ses codes
mais une part non négligeable de ces jeunes va devenir alcoolique
l'alcool dans notre pays bénéficiant d'une image culturelle positive et dominatrice a outrance
mais une part non négligeable de ces jeunes va devenir alcoolique
l'alcool dans notre pays bénéficiant d'une image culturelle positive et dominatrice a outrance
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Il en va de l'alcoolisme comme du tabagisme : l'argument sanitaire, consistant à expliquer à un gamin de 15 ans qu'il risque d'avoir un cancer à 50 ou 60 ans à cause du tabac ou de l'alcool, est inefficace. Un gamin de 15 ans qui est trop jeune pour se projeter sur ce qui se passera quand il aura 50 ou 60 ans.
Si on veut lutter contre l'alcoolisme ou le tabagisme, il faut donc modifier la perception culturelle que l'on peut avoir de ces pratiques : par exemple, montrer à un jeune l'image d'un jeune de son âge, ivre, en train de se vomir dessus, et lui demander s'il veut devenir comme ça. L'idée est de tourner en ridicule l'alcool et le tabac dans l'esprit des jeunes. Mais c'est difficile, ça prend du temps, et par ça, il n'y a pas de recette miracle.
Si on veut lutter contre l'alcoolisme ou le tabagisme, il faut donc modifier la perception culturelle que l'on peut avoir de ces pratiques : par exemple, montrer à un jeune l'image d'un jeune de son âge, ivre, en train de se vomir dessus, et lui demander s'il veut devenir comme ça. L'idée est de tourner en ridicule l'alcool et le tabac dans l'esprit des jeunes. Mais c'est difficile, ça prend du temps, et par ça, il n'y a pas de recette miracle.
- Baltorupec
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Je pense que pas mal de jeunes ont conscience de s'autodétruire, de pouvoir mourir connement, mais bon, je ne sais pas si ils tiennent réellement à la vie.
La solution la plus efficace restera d'augmenter drastiquement les prix de la vodka et du whisky.
La solution la plus efficace restera d'augmenter drastiquement les prix de la vodka et du whisky.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Tiennent-ils vraiment à la vie ? Ta supposition est très pertinente.
Il faut dire que l'on monde qu'on offre aux jeunes d'aujourd'hui est un monde fait de violence, de chômage, de pauvreté, de dettes publiques, etc. De telles perspectives d'avenir ne sont pas très réjouissantes, elles ne font pas vraiment envie. Certaines études d'opinion ont montré un grand désenchantement chez beaucoup de jeunes. Dans ces conditions, on peut comprendre qu'un jeune, conscient qu'il va galérer pendant des années pour trouver du boulot, préfère prendre du plaisir au jour le jour, se murger la tronche quand il a envie, sans se soucier du lendemain, et puis advienne que pourra. C'est le bon vieux principe philosophique "carpe diem" que beaucoup de jeunes appliquent plus ou moins consciemment. Si on a conscience de ça, alors on comprend mieux certaines conduites à risques.
Il faut dire que l'on monde qu'on offre aux jeunes d'aujourd'hui est un monde fait de violence, de chômage, de pauvreté, de dettes publiques, etc. De telles perspectives d'avenir ne sont pas très réjouissantes, elles ne font pas vraiment envie. Certaines études d'opinion ont montré un grand désenchantement chez beaucoup de jeunes. Dans ces conditions, on peut comprendre qu'un jeune, conscient qu'il va galérer pendant des années pour trouver du boulot, préfère prendre du plaisir au jour le jour, se murger la tronche quand il a envie, sans se soucier du lendemain, et puis advienne que pourra. C'est le bon vieux principe philosophique "carpe diem" que beaucoup de jeunes appliquent plus ou moins consciemment. Si on a conscience de ça, alors on comprend mieux certaines conduites à risques.
- Baltorupec
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Notre monde a beaucoup de soucis, mais bon, je pense que la France cultive vraiment son pessimisme. L'optimisme est rarement béat ou simple, il ne s'agit pas de niaiserie, il s'agit de le cultiver.
Je trouve vraiment que la France entretient un esprit d'auto-dévalorisation, de "tout va mal" et de défaitisme. La France sera plus discrète à l'avenir sur le plan international, nous sommes que 60 millions de personnes parmi 7 milliards d'humains, mais nous l'Europe, l'occident en général pouvons construire autre chose.
Nous pouvons être optimiste même si nous avons échoué à lutter pour l'instant contre le chômage, même si à mon sens l'un des combats qui me tient le plus à coeur avec le pacifisme, l'écologie a complètement échouée.
L'optimisme consiste à ne pas ressasser le passé et à agir sur le présent, à son échelle.
J'ai conscience de l'innocence de mes paroles, beaucoup me disent, tu es encore jeune, tu te désillusionneras. Cependant, mes modèles sont des gens qui malgré les ténèbres ont su se lever, accepter d'agir seulement à leur échelle en laissant tomber la folies des grandeurs.
Je croyais lorsque l'abbé pierre était mort, que nous n'aurons jamais d'équivalent, mais c'est faux, nous avons le docteur Mukwege, Pierre Rabhi et Eva Joly.
Je trouve vraiment que la France entretient un esprit d'auto-dévalorisation, de "tout va mal" et de défaitisme. La France sera plus discrète à l'avenir sur le plan international, nous sommes que 60 millions de personnes parmi 7 milliards d'humains, mais nous l'Europe, l'occident en général pouvons construire autre chose.
Nous pouvons être optimiste même si nous avons échoué à lutter pour l'instant contre le chômage, même si à mon sens l'un des combats qui me tient le plus à coeur avec le pacifisme, l'écologie a complètement échouée.
L'optimisme consiste à ne pas ressasser le passé et à agir sur le présent, à son échelle.
J'ai conscience de l'innocence de mes paroles, beaucoup me disent, tu es encore jeune, tu te désillusionneras. Cependant, mes modèles sont des gens qui malgré les ténèbres ont su se lever, accepter d'agir seulement à leur échelle en laissant tomber la folies des grandeurs.
Je croyais lorsque l'abbé pierre était mort, que nous n'aurons jamais d'équivalent, mais c'est faux, nous avons le docteur Mukwege, Pierre Rabhi et Eva Joly.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
je ne crois pas que l'on doive mettre tabac et alcool sur le même terrain hormis le sanitairejohanono » 05 Mar 2014, 10:56:54 a écrit :Il en va de l'alcoolisme comme du tabagisme : l'argument sanitaire, consistant à expliquer à un gamin de 15 ans qu'il risque d'avoir un cancer à 50 ou 60 ans à cause du tabac ou de l'alcool, est inefficace. Un gamin de 15 ans qui est trop jeune pour se projeter sur ce qui se passera quand il aura 50 ou 60 ans.
Si on veut lutter contre l'alcoolisme ou le tabagisme, il faut donc modifier la perception culturelle que l'on peut avoir de ces pratiques : par exemple, montrer à un jeune l'image d'un jeune de son âge, ivre, en train de se vomir dessus, et lui demander s'il veut devenir comme ça. L'idée est de tourner en ridicule l'alcool et le tabac dans l'esprit des jeunes. Mais c'est difficile, ça prend du temps, et par ça, il n'y a pas de recette miracle.
l'alcool est beaucoup plus néfaste en générale :tu peux perdre ta famille ton job bref devenir une épave avec le tabac c'est pas le cas tu te bousilles simplement le corps pas l'esprit : mais on ne fera rien contre les drogues légales ce la rapporte beaucoup trop ...........
- Baltorupec
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Je pense que si l'on double ou triple le prix des alcools forts comme le whisky ou la vodka, la consommation massive d'alcool chez les jeunes prendra un coup en frappant là ou ça fait mal : au portefeuille.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
ils se remettront a la bière ou au pinard non ?
- Baltorupec
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Re: Les "soirées cartables" : le binge drinking à la bretonne
Je ne sais pas.
On (je suis encore jeune) ne consomme pas l'alcool pour le goût mais pour l'ivresse profonde et rapide. C'est possible d'être complètement soul à la bière, mais la plupart des gens qui ont fait ça m'ont dit que ça les dégoûtait du goût de la bière.
Le vin rouge est beaucoup moins consommé par les jeunes, le vin blanc un peu plus.
Et puis la bière fait grossir, je pense que quand ils auront au bout de trois mois un bide à bière qui se pointera, ils se calmeront rapidement.
Mais majoritairement, c'est la vodka, le whisky et le rhum qui sont utilisée pour l'ivresse rapide. Quand les bouteilles seront à 30 ou 40 euros, ils se calmeront les marmots. Cela fera un peu chier les véritables amateurs de whisky, mais bon je doute qu'ils descendent leur bouteille de whisky en une soirée, mélangée avec du coca qui plus est.
C'est triste d'en venir là, mais je pense malheureusement qu'il va falloir tôt ou tard faire payer le véritable prix de la vodka ou du whisky.
On (je suis encore jeune) ne consomme pas l'alcool pour le goût mais pour l'ivresse profonde et rapide. C'est possible d'être complètement soul à la bière, mais la plupart des gens qui ont fait ça m'ont dit que ça les dégoûtait du goût de la bière.
Le vin rouge est beaucoup moins consommé par les jeunes, le vin blanc un peu plus.
Et puis la bière fait grossir, je pense que quand ils auront au bout de trois mois un bide à bière qui se pointera, ils se calmeront rapidement.
Mais majoritairement, c'est la vodka, le whisky et le rhum qui sont utilisée pour l'ivresse rapide. Quand les bouteilles seront à 30 ou 40 euros, ils se calmeront les marmots. Cela fera un peu chier les véritables amateurs de whisky, mais bon je doute qu'ils descendent leur bouteille de whisky en une soirée, mélangée avec du coca qui plus est.
C'est triste d'en venir là, mais je pense malheureusement qu'il va falloir tôt ou tard faire payer le véritable prix de la vodka ou du whisky.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
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