«343 salauds» signent une tribune pour «la liberté d'aller aux p....»

[johanono]

«343 salauds» signent une tribune pour «la liberté d'aller aux p....»

Des personnalités de la culture et des médias signent un manifeste contre la pénalisation de la prostitution, provoquant la colère de militantes féministes.

Ils condamnent le sexe «sans consentement» mais réclament solennellement le droit à «leur P....». Sur le modèle du manifeste pro-avortement des «343 salopes», publié en 1971 par le Nouvel Observateur, «343 salauds» ont signé une tribune contre la pénalisation des clients de prostituées, dans le prochain numéro du magazine Causeur.

Parmi les signataires, Frédéric Beigbeder, Daniel Leconte, Eric Zemmour et Ivan Rioufol, tous deux journalistes du groupe Le Figaro, mais aussi Nicolas Bedos, Richard Malka (avocat de DSK) et Basile de Koch, le mari de Frigide Barjot.

S'ils se disent loin des «frustrés, pervers ou psychopathes décrits par les partisans d'une répression déguisée en combat féministe», les signataires réclament la liberté de disposer du corps des travailleuses du sexe contre rémunération et sans être inquiétés.

suite

Je ne sais pas si cette tribune apporte vraiment quelque chose au débat sur la prostitution. Mais elle a, au moins, le mérite de faire ch... les féministes !

[phoenix72]

Rien que les expressions démontrent le niveau caniveau de cet article.

[Nico37]

Rien que les expressions démontrent le niveau caniveau de cet article.

Je confirme, quelle régression sociale...

Tribune 343 salauds : « 343 réacs, sexistes et machistes » (Laurence Cohen - PCF)

Le débat parlementaire n’a pas encore commencé sur la proposition de loi « Lutte contre le système prostitutionnel » de la Députée Maud Olivier, que déjà certains hommes réagissent.
Les féministes, ces harpies, voudraient les empêcher d’aller voir « leurs p.... » et oseraient porter atteinte au plaisir masculin.

La tribune « des 343 salauds : touche pas à ma P.... » qui va être publiée prochainement témoigne de la persistance de comportements machistes et sexistes.
Pour ces messieurs, dont certaines « célébrités », le libre-accès à la prostitution fait partie de leur liberté, interdiction d’y toucher ! Que leur plaisir passe par la soumission des femmes, par des rapports monnayés ne leur pose aucun problème. Le plaisir masculin unilatéral est pour eux la normalité, les violences qu’il occasionne n’est qu’un détail.
C’est faire fi de la réalité de la prostitution, de la domination exercée sur des individus, majoritairement des femmes, des réseaux mafieux qui considèrent le corps des femmes comme une marchandise.
Le PCF rappelle qu’il est favorable à l’abolition de la prostitution et signataire de l’appel « Abolition 2012 ».
La France, pays abolitionniste doit mettre en accord ses paroles et ses actes. La pénalisation du client est un moyen de faire prendre conscience qu’il n’y aurait pas de prostitution sans demande de ces messieurs.
L’argent ne peut pas tout acheter. Contrairement à ces 343 réacs, d’autres voix s’élèvent, y compris masculines, tel que le collectif zéro macho où 1880 hommes disent non à la prostitution ou bien encore sur l’appel « jeunes pour l’abolition » lancé par les organisations de jeunesse qui dénonce le système prostitutionnel et rappelle, avec justesse et humour, que la prostitution n’est pas un métier.
Pour les communistes, l’émancipation humaine ne peut souffrir de l’asservissement de quiconque.

Le PCF pour l'abolition de la prostitution et l'obtention de moyens pour son application


La prostitution est une violence terrible et une violation des droits humains. La convention abolitionniste du 29 novembre dernier, sous l’impulsion du « Mouvement du Nid », aujourd’hui en débat à l’Assemblée nationale, constitue une nouvelle étape fondamentale dans la mobilisation contre le système prostitueur. Les communistes tiennent à réaffirmer leur soutien à une telle initiative qui prolonge leur combat contre toute exploitation sexuelle.
Les débats sur les récents scandales sexuels, les « aidants sexuels » où encore la réouverture ou non des maisons closes, vont à l’encontre d’une position abolitionniste. Le PCF soutient et partage la position des dizaines d’associations réunies le 29 novembre à l’Assemblée nationale et se prononce pour l’abolition de la prostitution. Il approuve l’ensemble de la résolution ainsi que la pénalisation du client, la suppression des mesures de répression à l’égard des victimes de la prostitution, et prône la mise en œuvre des moyens d’accompagnement sociaux en matière de santé, de logement, d’insertion dans l’emploi. Le corps n’est pas une marchandise. Il faut cesser l'hypocrisie qui sanctionne les personnes qui se prostituent au lieu de lutter contre le proxénétisme et le blanchiment d’argent. Le PCF, avec d'autres, a réussi à faire adopter une loi contre les violences faites aux femmes, nous pouvons ainsi obtenir une loi d’abolition du système prostitueur avec des moyens humains et financiers pour son application.

[fab380]

«343 salauds» signent une tribune pour «la liberté d'aller aux p....»

Des personnalités de la culture et des médias signent un manifeste contre la pénalisation de la prostitution, provoquant la colère de militantes féministes.

Ils condamnent le sexe «sans consentement» mais réclament solennellement le droit à «leur P....». Sur le modèle du manifeste pro-avortement des «343 salopes», publié en 1971 par le Nouvel Observateur, «343 salauds» ont signé une tribune contre la pénalisation des clients de prostituées, dans le prochain numéro du magazine Causeur.

Parmi les signataires, Frédéric Beigbeder, Daniel Leconte, Eric Zemmour et Ivan Rioufol, tous deux journalistes du groupe Le Figaro, mais aussi Nicolas Bedos, Richard Malka (avocat de DSK) et Basile de Koch, le mari de Frigide Barjot.

S'ils se disent loin des «frustrés, pervers ou psychopathes décrits par les partisans d'une répression déguisée en combat féministe», les signataires réclament la liberté de disposer du corps des travailleuses du sexe contre rémunération et sans être inquiétés.

suite

Je ne sais pas si cette tribune apporte vraiment quelque chose au débat sur la prostitution. Mais elle a, au moins, le mérite de faire ch... les féministes !

C'est déjà ça de pris.

Pourquoi pénaliser les clients plutôt que les prostituées d'abord ? En matière de drogue, on pénalise d'avantage les vendeurs que les clients après tout. Mais non, une femme qui se prostitue ne peut être qu'une victime puisque pour la gauche les femmes sont toutes victimes et les hommes tous des bourreaux. Encore une mesure répressive contre les hommes. Il y de plus en plus de discriminations sexuelles légales ou réglementaires, introduites de façon très discrètes et à force d'entendre le discours mensonger des féministes, les mecs se laissent berner. Jusqu'au jour où la réalité leur pète au visage.

[freeze]

la prostitution n'est pas l'apanage des féministes
suffit de voir la prostitution masculine qui explose
gay et hétéro

[freeze]

la réponse de cherel excellent romancier a son ami beigbeider
http://www.rue89.com/2013/10/31/cher-fr ... res-247107

[Ramdams]

Les féministes ont déjà conceptualisé cette tendance récente pour les hommes de prendre le contre-pied des féministes : elles appellent ça sobrement le "masculinisme". Je suis sûr qu'elles ont déjà pondu de la littérature à ce sujet, qui figure sur le chevet des adeptes des gender studies.

De toute façon, il suffit de lire la presse pour voir que, pour établir l'égalité hommes-femmes, tout consiste à ridiculiser l'homme et à le castrer. La presse raffole de la dernière étude scientifique qui prouve que la femme n'aurait plus besoin de l'homme pour procréer ou de l'autre étude qui conclue que le pénis des hommes a diminué depuis telle époque. Et puis, en Suède, on veut apprendre aux garçons à pisser assis quand on ne supprime pas les pronoms "il" ou "elle" au profit d'un unique pronom neutre.

[fab380]

Les féministes ont déjà conceptualisé cette tendance récente pour les hommes de prendre le contre-pied des féministes : elles appellent ça sobrement le "masculinisme". Je suis sûr qu'elles ont déjà pondu de la littérature à ce sujet, qui figure sur le chevet des adeptes des gender studies.

De toute façon, il suffit de lire la presse pour voir que, pour établir l'égalité hommes-femmes, tout consiste à ridiculiser l'homme et à le castrer. La presse raffole de la dernière étude scientifique qui prouve que la femme n'aurait plus besoin de l'homme pour procréer ou de l'autre étude qui conclue que le pénis des hommes a diminué depuis telle époque. Et puis, en Suède, on veut apprendre aux garçons à pisser assis quand on ne supprime pas les pronoms "il" ou "elle" au profit d'un unique pronom neutre.

Ceux qui me dégoutent le plus ce sont ces hommes collabos qui viennent sur les plateaux de télé dénoncer les hommes en général comme étant des méchants machos et essayer de faire croire qu'être contre l'idéologie féministe équivaut à être contre les femmes et contre l'égalité des droits femmes/hommes. Pourtant la plupart des femmes sont elles aussi anti-féministes et elles hostiles aux discriminations sexuelles quel que soit le sexe (pardon le genre) de celui ou celle qui en est victime.

[freeze]

Morgane Merteuil se définit comme « P.... militante, féministe, syndicaliste. Secrétaire Genérale du STRASS (Syndicat du travail sexuel) » sur son compte Twitter. Comme elle le disait très bien dans une note de blog, il y a quelque chose d’absurde à entendre les clients oser parler de « leur droit ».

« Les clients qui disent nous soutenir. Je crois, franchement, que vous n’avez RIEN compris à notre lutte. Si on se bat pour nos droits, c’est en grande partie pour avoir PLUS de pouvoir face à vous.

Pour que vous ne puissiez PLUS vous faire sucer sans capote, pour qu’on puisse vous facturer les rendez-vous que vous annulez au dernier moment, pour qu’on puisse vous raccrocher au nez si vous nous demandez “ tu suces ?” avant de nous avoir dit bonjour, en un mot pour que ce soit NOUS qui posions NOS conditions, et non plus la “ loi du marché et de la concurrence ”, à laquelle on doit céder en VOTRE faveur. »
http://www.rue89.com/rue69/2013/10/30/t ... vis-247073

hé hé hé hé

[Ramdams]

Est-on encore des adultes consentants ou a-t-on besoin de l’État pour nous dire comment baiser ? Si un client demande une fellation sans capote, il a le droit. La prostituée a, de même, le droit de refuser ou de l'accepter, moyennant une tarification plus importante. Ou pas d'ailleurs. C'est une profession non réglementée : on fait ce que l'on veut. Ou alors, on l'encadre et donc, on l'égalise. Et c'est ce que refusent les pseudo-féministes qui prétendent prendre la défense des prostitués.

Je pense que les "343 salauds" en question ont avant tout voulu régler leurs comptes avec leurs féministes. C'est ce qui motive Élisabeth Lévy, qui est elle-même une femme au passage.

[freeze]

oui lévy
on connait bien l'engin ^^

sinon la féministe que je cite est pour hein !!!
pas de bol

[Ramdams]

Je l'avais compris, c'est pourquoi je dis que le débat est parasité par des courants féministes abolitionnistes (dont semble d'inspirer le PCF).

[Nico37]

Les féministes ont déjà conceptualisé cette tendance récente pour les hommes de prendre le contre-pied des féministes : elles appellent ça sobrement le "masculinisme". Je suis sûr qu'elles ont déjà pondu de la littérature à ce sujet, qui figure sur le chevet des adeptes des gender studies.

De toute façon, il suffit de lire la presse pour voir que, pour établir l'égalité hommes-femmes, tout consiste à ridiculiser l'homme et à le castrer. La presse raffole de la dernière étude scientifique qui prouve que la femme n'aurait plus besoin de l'homme pour procréer ou de l'autre étude qui conclue que le pénis des hommes a diminué depuis telle époque. Et puis, en Suède, on veut apprendre aux garçons à pisser assis quand on ne supprime pas les pronoms "il" ou "elle" au profit d'un unique pronom neutre.

Ceux qui me dégoutent le plus ce sont ces hommes collabos qui viennent sur les plateaux de télé dénoncer les hommes en général comme étant des méchants machos et essayer de faire croire qu'être contre l'idéologie féministe équivaut à être contre les femmes et contre l'égalité des droits femmes/hommes. Pourtant la plupart des femmes sont elles aussi anti-féministes et elles hostiles aux discriminations sexuelles quel que soit le sexe (pardon le genre) de celui ou celle qui en est victime.

Que c'est confus : être antiféministe et hostile aux discriminations alors qu'être féministe est par définition vouloir en finir avec les discriminations :
Si le terme masculinisme fait son apparition dans Freewoman (périodique féministe) c'est en tant que complément hypothétique de « féminisme » et en... 1911 :
« Masculinism and feminism are relative terms, and when one is strong enough to equate the other both will become merged in a common doctrine of humanism. »
Le terme se retrouve dans certains dictionnaires (Oxford English Dictionary etc.) tout en étant inusité jusque dans les 70's...
C'est la Canadian Association for Equality qui relance le terme et à qui " nous " le devons...

Et si Ramdams tu es traumatisé par pisser assis, corvée de chiotte pendant 1 mois, tu verras...

[Ramdams]

Je serais traumatisé qu'on me réapprenne comment pisser à 22 ans. Surtout que j'en mets rarement à côté.

[Nombrilist]

"Pour que vous ne puissiez PLUS vous faire sucer sans capote, pour qu’on puisse vous facturer les rendez-vous que vous annulez au dernier moment, pour qu’on puisse vous raccrocher au nez si vous nous demandez “ tu suces ?” avant de nous avoir dit bonjour, en un mot pour que ce soit NOUS qui posions NOS conditions, et non plus la “ loi du marché et de la concurrence ”, à laquelle on doit céder en VOTRE faveur. »"

Excellente cette sortie. Faut quand même être une sacrée saloperie pour demander une fellation sans capote.