Cheshire cat a écrit : ↑07 févr. 2018, 22:50:46
asterix a écrit : ↑07 févr. 2018, 21:06:17
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Au Canada, lorsque des chutes de neige sont prévues, bien que là, l'état soit obligé vu la fréquence, d'avoir des moyens supérieurs, les gens évitent de sortir, ou le font avec des équipement tels que couvertures, réchaud, pelle, bottes, vêtement de rechange, cordes, pince à batterie. Même au Canada, des gens restent bloqués dans leurs voiture, et dans des endroits autrement plus hostiles que les routes d'Ile de France.
Sans aller aussi loin, quand il tombe 15 cm de neige sur la région lyonnaise, les médias nationaux n'en font pas tout un fromage.
Cela arrive en moyenne une fois par an, même si ce n'était pas arrivé depuis quelques années, et il y a le matériel pour cela: chasse-neige, saleuses.
Il y a une certaine pagaille mais nous avons l'habitude.
Et les Lyonnais savent conduire sur la neige.
Seule l'expérience peut l'apprendre, si il y a trois centimètres de neige à Marseille ou à Brest, les gens seront incapables de conduire et des pneus neige n'y changeront pas grand-chose.
Oui, tout cela est vrai. Moi j'ai fini pas savoir conduire sur la neige après moultes expéditions de sport d'hivers dans les Pyrénnées et dans les Alpes, et encore, pas de quoi faire le malin.
De toute façon pour les médias, Paris est le nombril de la France (celui qui a toujours des rougeurs). Quid de l'actu internationale, Syrie, Ukraine...? On a à peine su qu'il y avait eu un tremblement de terre au Sud Pérou en janvier...
Mais plus généralement, ce qui m'irrite n'est pas tant le fait que les parisiens ne savent pas gérer la neige, c'est juste qu'ils accusent l'état pour une pagaille qu'ils ont mis eux même. On entends moins râler les normands ou les picards...
Perso, j'ai dormis dans ma voiture avec ma femme, la fin de nuit de St Sylvestre 1986, après une pluie verglaçante suivie d'une gelée à -8°. J'ai pu faire 25 km en terrain plat, en mettant les pneus en basse pression, mais la seule petite montée que je ne pouvais pas éviter nous à bloqué avec 6 autres voitures, pendant 16 heures. Seulement, nous étions prévoyants: nous avions des couvertures. Le portables n'existaient pas, les alertes oranges non plus. On a jamais autant rit! au petit jour,nous avons marché 3km, toqué chez des paysans qui nous ont fait un café avec une brioche, puis nous sommes retournés à notre voiture pour attendre le dégel! C'est la vie, il y a toujours deux manières de prendre les circonstances, il faut choisir la bonne.