Qu'en pensez vous ?"Aider les soignants à mieux soigner." C'est l'objectif que se donne la revue médicale Prescrire, qui publie dans son numéro de février une liste des "principaux médicaments plus dangereux qu'utiles". L'équipe du mensuel indépendant estime qu'en "agissant par demi-mesures", les autorités de santé "ne font pas leur travail". En mettant sa liste en accès libre sur son site (Prescrire. org), Prescrire attirera également la curiosité des patients, qui devraient être nombreux à vérifier si des produits figurant sur leurs ordonnances sont au nombre des indésirables.
Ces "médicaments à écarter" sont ceux qui restent commercialisés mais dont l'évaluation réalisée par les contributeurs de Prescrire de 2010 à 2012 a mis en évidence des risques trop importants par rapport à leurs bénéfices thérapeutiques. Cohabitent donc des médicaments actifs mais exposant à "des risques disproportionnés", des médicaments anciens que l'on peut juger dépassés, mais aussi des médicaments récents ayant un rapport bénéfice-risque moins favorable que des molécules plus anciennes.
OPTIONS ALTERNATIVES
Exemple de ces médicaments "sans efficacité démontrée en termes de diminution des accidents cardiovasculaires", selon Prescrire, l'aliskirène – commercialisé sour le nom de Rasilez – qui "expose à un surcroît de troubles cardiovasculaires et d'insuffisances rénales". De ce fait, la revue estime qu'il vaut mieux en rester "aux diurétiques et aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) éprouvés".
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Un certain nombre de molécules dans le collimateur de Prescrire figurent déjà parmi les médicaments placés "sous surveillance renforcée" par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dont la liste est consultable sur le site de l'agence (Ansm. sante.fr). L'existence de signaux de pharmacovigilance a en effet entraîné "une analyse approfondie du profil de sécurité de ces médicaments", à l'issue de laquelle des mesures restrictives peuvent être prises, indique l'ANSM.
C'est le cas de la trimétazidine (Vastarel...) utilisée dans l'angine de poitrine et qui expose, selon Prescrire, à des syndromes parkinsoniens, à des hallucinations et à des baisses des plaquettes sanguines. De même pour le tacrolimus dermique (Protopic), un immunodépresseur prescrit dans les cas d'eczéma, qui présente des risques de cancers cutanés et de lymphomes, que n'ont pas les dermocorticoïdes. Idem pour le kétoprofène en gel (Ketum), qui est grevé d'un "surcroît de troubles cutanés", précise la revue.
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L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
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La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
Bonjour,
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Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
Médicament : les pistes des industriels pour améliorer la sécurité 25/02
A la veille du débat à l'Assemblée sur 'la sécurité sanitaire du médicament' les industriels de la pharmacie ont écrit aux députés. Et leur suggèrent trois pistes d'amélioration.
Les industriels de la pharmacie ont décidé de prendre la plume à la veille du débat sur la sécurité sanitaire du médicament qui va réunir les députés. Dans une lettre adressée aux Parlementaire et citée par l'AFP, Hervé Gisserot, le président du Leem qui regroupe les entreprises du secteur souligne en effet que les industriels considèrent que 'les procédures de contrôle françaises peuvent encore être renforcées dans trois domaines: la recherche, l'épidémiologie et la surveillance post-AMM', c'est à dire après l'autorisation de mise sur le marché).
(...)
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
je comprends pas le problème.. pourquoi ces médicaments à écarter ont été mis sur le marché au départ, ya pas d'étude, une procédure avant de le vendre ? et le principe de précaution n'est pas appliqué ?
- Nombrilist
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Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
"y a pas d'étude, une procédure avant de le vendre ?"
Si, mais ceux qui évaluent se font payer des voyages aux caraïbes par ceux qui leur donnent les molécules à évaluer.
Si, mais ceux qui évaluent se font payer des voyages aux caraïbes par ceux qui leur donnent les molécules à évaluer.
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
tu sous-entends que les études ne disent pas la vérité :
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
Quand va t'on pendre les journalistes qui jouent avec les nerfs des malades ?
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
c'est vrai que cela fait peur, ces médicaments à lister sont prescrits.. je me demande avec quels pourcentages de risques.
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
Evidemment que toutes les AMM ne sont pas fiables. Et puis tant qu'il y aura les visiteurs médicaux...Gis a écrit :c'est vrai que cela fait peur, ces médicaments à lister sont prescrits.. je me demande avec quels pourcentages de risques.
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
On croirait qu'il n'y a aucune étude clinique sur les médicaments, et aucune procédure de mise sur le marché. Comme j'ai pris du Mediator, il y a 12 ans environ, mon toubib m'a fait perdre une demi-journée pour aller chez un cardiologue à l'échographie, test d'efforts et tout le bordel. Vu mon gabarit, le cardiologue n'avait jamais vu un coeur qui va aussi bien à cet âge ... C'est de la foutaise !
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
c'est cela qui est grave, les médecins sont aussi perdus que les malades.
Re: La revue "Prescrire" dresse la liste des "médicaments à écarter"
Non les médecins savent s'ils s'intéressent un peu à autre chose que leur compte bancaire...Gis a écrit :c'est cela qui est grave, les médecins sont aussi perdus que les malades.
J'en discute de temps à autre avec ma généraliste (secteur 1).
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