La ministre de la santé autorise la vente de médicaments par les pharmacies sur Internet

[Marsupilami]

certes, dans mon idée c'étaient des médicaments bénins standard, pas des trucs bidouillés, bref de l'aspirine B---R, alors je vois pas en quoi j'ai besoin de mon pharmacien. J'achète un médicament identique. Sinon bien sûr ça devient du n'importe quoi. D'accord sur la non déréglementation nécessaire. Chacun son métier, voui, le groupe pharma produit toujours ses médicaments. Le pré carré de mon gentil pharmacien n'est pas menacé, il aura encore assez de produits nécessitant des conseils avisés à vendre.

[Nombrilist]

Marsu, même l'aspirine peut être frelatée.

[Marsupilami]

ach... pas l'aspirine B---R quand même!! (je blague à peine).
Mais s'ils ont leur label machin chose, ils doivent être garants du produit jusqu'à ce qu'il arrive dans l'estomac, non?

[Nombrilist]

Une boîte, ça se contrefait facilement. En Asie, ils peuvent tout faire.

[johanono]

En Asie, il y a du lait frelaté. Alors pourquoi pas de l'aspirine ? Plus le produit est basique et bon marché, plus il est facile à frelaté, et plus son commerce peut rapporter gros.

Concernant les lasagnes, les distributeurs nous expliquent qu'ils ne sont que distributeurs, qu'ils ne sont pas compétents pour contrôler la composition des produits qu'ils vendent. Donc ils rejettent la responsabilité sur leurs fournisseurs, que par ailleurs ils étranglent financièrement. Alors qui peut sincèrement croire qu'un distributeur va nous garantir la composition d'un médicament ?

[Marsupilami]

ben comme maintenant, tu penses qu'il y a plus de contrôles entre le départ du groupe pharma et ta pharmacie?

[Nombrilist]

Heureusement, la pharmacie jouit d'une règlementation particulière.

[Nico37]

La vente en ligne peine à convaincre

[Nombrilist]

Tant mieux.

[politicien]

Bonjour,

L'arrêté qui encadre la vente de médicaments sur Internet a été publié dimanche au Journal officiel et entrera en vigueur le 12 juillet. Le Figaro revient sur les points essentiels de ce nouveau mode de consommation.

C'est un pharmacien de Caen qui, le premier, avait ouvert le débat en créant un site proposant la commande et la livraison de produits d'automédication. Devant la fronde de la profession, le praticien a rappelé qu'aucune législation n'existait en France pour interdire cette pratique. Depuis, le gouvernement a encadré la vente de médicaments en ligne au travers d'une ordonnance publiée fin décembre puis d'un arrêté paru dimanche.

• Quels médicaments peut-on acheter en ligne en France?
En France, seuls les médicaments délivrés sans ordonnance sont autorisés à la vente en ligne. Cela correspond à 4000 produits dont l'Agence du médicament (ANSM) estime qu'ils peuvent être utilisés sans intervention d'un médecin pour le diagnostic, l'initiation ou la surveillance d'un traitement.

• Qui peut vendre des médicaments en ligne en France?
Les sites Internet vendant des médicaments doivent obligatoirement s'appuyer sur une pharmacie ayant pignon sur rue en France. Le gérant de l'officine qui souhaite créer un site d'e-commerce doit en demander l'autorisation au directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) compétente. Il doit également informer le Conseil de l'ordre des pharmaciens. Lorsqu'une pharmacie ferme, le site doit fermer aussi.

• Comment reconnaître les sites agréés?
Pour vous aider à identifier les sites autorisés, il est conseillé d'en consulter la liste sur le site de l'ARS concernée ou sur le site du ministère de la Santé. On peut aussi vérifier l'existence d'une pharmacie sur le répertoire du Conseil de l'ordre.

Par ailleurs, les sites homologués doivent obligatoirement présenter certaines informations: les coordonnées de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ainsi que des liens hypertextes vers les sites de l'Ordre national des pharmaciens et du ministère de la Santé. À l'inverse, les liens hypertextes vers les sites des laboratoires pharmaceutiques sont interdits.

(...)


L'intégralité de cet article à lire sur Le Figaro.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

La porte grande ouverte à la contrefaçon.

[Nico37]

La porte grande ouverte à la contrefaçon.

oui, d'autres scandales sont à venir...

[FIFE]

La France a reçu il y a peu, un million de comprimés d'aspirine contrefaits.

[politicien]

Bonjour,

Marie-José Chevalier, pharmacienne à Bouafle, dans les Yvelines, est prévoyante. Cela fait plus de dix ans qu'elle a déposé le nom de domaine "medicament.com" pour le préserver en ligne. "J'imaginais qu'on serait un jour obligé de passer par là, explique-t-elle. C'est un marché que je ne voulais pas laisser à d'autres."
Depuis l'entrée en vigueur de l'arrêté du ministère de la santé "relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments par voie électronique", vendredi 12 juillet, la voie est libre pour la pharmacienne. Depuis cette date, et sous réserve du respect d'un certain nombre de règles, elle est officiellement autorisée à proposer sur son site près de 4 000 médicaments ne nécessitant pas d'ordonnance, comme le Doliprane ou l'Actifed, en sus des produits de phytothérapie ou de parapharmacie.

Seules 36 officines – la France en compte au total 22 601 – ont pour l'instant obtenu l'agrément de l'Agence régionale de santé dont elles dépendent. Plusieurs dizaines d'autres demandes sont en cours, chaque nouveau site devant être adossé à une officine en dur. Mais d'une pharmacie à l'autre, les attentes ne sont pas les mêmes.

"JE NE VAIS PAS EN FAIRE UNE INDUSTRIE"
"Internet n'est que le prolongement virtuel de l'officine", estime David Tarnaud, pharmacien à Genas (Rhône). Sa boutique en ligne, il la voit comme une "réponse locale" à ses patients. Au mois de juin, son site de présentation a reçu 400 visites. Une fréquentation modeste assumée : "Je ne vais pas en faire une industrie, ni embaucher dix personnes." Il s'est fixé la fin de l'année comme date butoir pour proposer des médicaments à la vente mais ne se fait pas d'illusion : "Cela ne représentera jamais des chiffres énormes."

Le site de Michael Allouch, propriétaire d'une pharmacie à Rillieux-la-Pape (Rhône), a reçu 350 visites depuis le début du mois. Il ne peut pour l'instant pas vendre de médicaments car il ne dispose pas d'un serveur sécurisé agréé santé, imposé par l'arrêté. Autre déconvenue : l'interdiction d'acheter un meilleur référencement dans des moteurs de recherche. "On était prêt à le faire pour le paramédical mais la loi l'interdit pour les médicaments. Il faudra peut-être dissocier les deux", s'interroge-t-il.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

[karoline]

Ça me parait un peu risqué!

Les grossistes livrent les pharmaciens, je pense que cela ne changera rien, que le médicament soit livré directement chez le patient. Ce qui m'inquiète le plus est la falsification des ordonnances, ce qui doit être très simple par transmission internet.