Une étude américaine de grande ampleur a comparé les états où la vente de sucreries dans les établissments scolaires était interdite avec ceux où aucune règle n'est imposée.
Bientôt la fin des sodas trop sucrés et des barres chocolatées pleines de graisses saturées pour les jeunes Américains? Près de la moitié des cinquante états outre-Atlantique limitent déjà les produits de grignotage accessibles aux élèves (jus 100% pur fruits ou snacks à teneur réduite en gras par exemple) mais l'efficacité de telles mesures dans la lutte contre l'obésité reste débattue. Pour la première fois, une étude réalisée à l'échelon national parue lundi dans la revue Pediatrics montre que diminuer la consommation de «junk-food» à l'école pourrait effectivement contribuer à limiter l'embonpoint des élèves. Des résultats qui confortent la décision de la France d'interdire dès 2005 les distributeurs automatiques de boissons et de snacks dans les écoles.
De 2004 à 2007, le Dr Daniel Taber et son équipe de l'université de l'Illinois à Chicago ont suivi le poids de 6300 élèves de 11 à 14 ans dans 40 états américains.
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Bilan: dans les états aux lois les plus strictes, les scientifiques ont observé une diminution de 5% des enfants en surpoids et de 8% de ceux obèses, avec une réduction de l'IMC (indice de masse corporelle) de 0,44 points en moyenne.
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Quoi qu'il en soit, même si la modération du grignotage à l'école n'a qu'un impact minime sur le poids des enfants, ce résultat est toujours bon à prendre: «Ça ne peut pas être pire que ça ne l'est déjà»,
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La France n'est pas épargnée, avec 20% des enfants français de 3 à 17 ans touchés par le surpoids ou l'obésité. Outre l'interdiction des distributeurs automatiques, d'autres mesures sont ont été mises en place par le ministère de l'Education Nationale, comme celle d'encadrer la collation du matinale ou le goûter, qui ne doivent pas être systématiques, et doivent promouvoir une alimentation saine (eau, jus de fruits sans sucres ajoutés, produits laitiers demi-écrémés et céréales peu sucrées).
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