Qu'en pensez vous ?C'était une des promesses de campagne du candidat François Hollande. Sans jamais prononcer le mot, le président socialiste a relancé ce mardi le débat sur l'euthanasie. Il a chargé le professeur Didier Sicard d'une mission sur la fin de vie pour «les cas exceptionnels». Cette mission est accueillie avec circonspection par les partisans de l'euthanasie.
Des termes soigneusement pesés
En se rendant dans la matinée à la maison médicale Notre-Dame-du-Lac, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), où il a visité des malades en soins palliatifs en compagnie des ministres Marisol Touraine (Affaires sociales), et Michèle Delaunay (déléguée aux Personnes âgées et à l'autonomie), le chef de l'Etat s'est exprimé en termes soigneusement pesés.
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François Hollande a commencé par rendre un hommage appuyé à la loi dite Leonetti, du docteur Jean Leonetti, député UMP. Ce texte adopté en 2005 a instauré un droit «au laisser mourir», en permettant d'arrêter un traitement ou de refuser l'acharnement thérapeutique.
Ne «peut-on aller plus loin dans les cas exceptionnels ?»
La loi «autorise déjà, et c'est un grand progrès, toute personne malade à refuser un traitement dont elle estime qu'il est devenu déraisonnable et donne aux médecins le droit d'interrompre ou de ne pas entreprendre les traitements qu'il estime inutiles», rappelle le président de la République.
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Il a chargé un professeur de médecine, Didier Sicard, président d'honneur du comité national consultatif d'éthique, présent à Rueil-Malmaison, d'une mission sur les soins palliatifs.
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