L'UMP souhaite enterrer la naissance sous X

[mps]

L'accouchement sous X n'a pas le monopole de la méconnaissance parentale. Combien de femmes ignorent-elles elles-mêmes le nom de celui dont elles portent l'enfant ? Combien de "pères" ignorent-ils qu'ils ne le sont pas ?

Il doit donc y avoir des légions de fausses déclarations "de bonne foi" aux assurances, bien plus que de naissances sous X.

Faut-il dès lors que les assurances demandent tous les renseignements "parentaux" assortis de tests adn ?

[El Fredo]

C'est pour ça que les médecins accordent plus de fois aux antécédents maternels que paternels... Ce sont des problématiques connues depuis des lustres. Le problème ici c'est qu'avec l'accouchement sous X on ne connait pas les antécédents maternels.

[mps]

Tu t'égares ferme ! Les médecins s'intéressent aux antécédents connus, quand il y en a. Et donc éventuellement d'avantage ceux de la mère, tout en sachant qu'elle ne représente que la moitié du patrimoine génétique du patient. C'est un pis aller, pas une doctrine.

[Baltorupec]

L'avis comme quoi les femmes qui accouchent sous X sont irresponsables me gonfle. Pour qui vous prenez vous pour jugez ces femmes ? Vous ne les connaissez pas, ni leur vie, ni les conditions dans lesquelles elles accouchent. Je peux vous donner facilement quatre types de situations où une femme peut accoucher sous X, et dans laquelle on ne peut pas l'incriminer d'irresponsabilité :
_ Enfant eu à la suite d'un viol, et la mère est contre l'avortement. Car, ce n'est pas que l'avortement existe que cela veut dire qu'il est forcément moralement banal. Une femme qui se retrouve enceinte dans une telle situation peut se sentir malgré tout prête à assumer une grossesse, ne souhaitant pas recourir à l'avortement. Si c'est un bien que l'avortement légal existe, chacun a le droit d'avoir ses conviction sur ces actes.
_ Enfant d'une mère malade, la mère se découvre une maladie lorsqu'elle est enceinte (SIDA, cancer), et peut malgré tout assumer sa grossesse à terme, mais ne pourra pas vivre suffisamment longtemps après pour éduquer son enfant.
_ Enfant d'une mère abandonnée, après que la période légale d'avortement soit terminée, la mère se fait abandonnée par le père, elle n'est pas alors forcément prête à assumer seule l'éducation de son enfant.
_ Déni de grossesse, pour la grande majorité des femmes, c'est extrêmement difficile d'assumer un déni de grossesse et la charge qui en résultera.

Donc les avis faciles sur les mères qui accouchent sous X, on peut s'en passer.

[Nombrilist]

"Donc les avis faciles sur les mères qui accouchent sous X, on peut s'en passer."

Exactement.

[El Fredo]

Tu t'égares ferme ! Les médecins s'intéressent aux antécédents connus, quand il y en a. Et donc éventuellement d'avantage ceux de la mère, tout en sachant qu'elle ne représente que la moitié du patrimoine génétique du patient. C'est un pis aller, pas une doctrine.

Bien entendu que c'est un pis aller, la médecine n'est pas une science exacte. Et les médecins, qui sont pragmatiques, savent que statistiquement un enfant sur 3 est illégitime, c'est bien pour ça qu'ils pondèrent les antécédents paternels. Les antécédents maternels en revanche sont pris plus au sérieux, et pour cause, il est difficile de simuler une maternité...

[Aska]

L'avis comme quoi les femmes qui accouchent sous X sont irresponsables me gonfle. Pour qui vous prenez vous pour jugez ces femmes ? Vous ne les connaissez pas, ni leur vie, ni les conditions dans lesquelles elles accouchent. Je peux vous donner facilement quatre types de situations où une femme peut accoucher sous X, et dans laquelle on ne peut pas l'incriminer d'irresponsabilité :
_ Enfant eu à la suite d'un viol, et la mère est contre l'avortement. Car, ce n'est pas que l'avortement existe que cela veut dire qu'il est forcément moralement banal. Une femme qui se retrouve enceinte dans une telle situation peut se sentir malgré tout prête à assumer une grossesse, ne souhaitant pas recourir à l'avortement. Si c'est un bien que l'avortement légal existe, chacun a le droit d'avoir ses conviction sur ces actes.
_ Enfant d'une mère malade, la mère se découvre une maladie lorsqu'elle est enceinte (SIDA, cancer), et peut malgré tout assumer sa grossesse à terme, mais ne pourra pas vivre suffisamment longtemps après pour éduquer son enfant.
_ Enfant d'une mère abandonnée, après que la période légale d'avortement soit terminée, la mère se fait abandonnée par le père, elle n'est pas alors forcément prête à assumer seule l'éducation de son enfant.
_ Déni de grossesse, pour la grande majorité des femmes, c'est extrêmement difficile d'assumer un déni de grossesse et la charge qui en résultera.

Donc les avis faciles sur les mères qui accouchent sous X, on peut s'en passer.

^this.

[mps]

Nul ne peut spéculer pour autrui, et le choix de porter un enfant ou non, de l'élever ou non, est strictement personnel et n'a pas à être jugé par des quidams bavards.

[lucifer]

Je ne connais aucune femme victime d'un viol qui a décidé de garder l'enfant car contre l'avortement .............
Pour le reste, je ne me prononce pas, le sujet est bien trop complexe.
Si on se met du côté de l'enfant qui a besoin de connaitre ses racines, ou du côté de la mère, même les avis les plus tranchés divergent.
Il y a des sujet qui ne peuvent pas être débatus sur les forums, car nous nous basons à notre conscience, sans connaitre les fonds des problemes.
Bref, à par les specialistes de la question et les personnes concernées, personne n'est à même de juger.

[Baltorupec]

Est ce que cela induit que ce que vous ne connaissez pas n'existe pas ?

[lucifer]

Non, seulement que c'est suffisamment rare (voir inexistant) pour ne pas le citer.
Le problème des enfants nés sous X, je connais assez peu. Par contre, le sujet des femmes violées, je connais par cœur, et largement suffisamment pour dire qu'une victime de viol, si elle en la la possibilité, se fait avorter.
Disons seulement que vu mon expérience dans ce sujet bien précis, si je n'ai pas vu, je doute sincèrement que quelqu'un d'autre ai vu le contraire.
C'est un sujet qui me tient à cœur, tellement il me file la gerbe, et à quel point il est largement sous estimé. J'ai un énorme respect pour ces victimes, et refuse qu'on dise n'importe quoi à leur sujet. Elles n'ont pas besoin de diffamation pour souffrir d'avantage.
J'ai même vu une soeur catholique se faire avorter suite à un viol. C'est certainement la seule chose pour laquelle la foi ne peut rien.

Mais le sujet est: les enfants nés sous X, et là, j'admets mon inexpérience, et ne donne pas pour autant des exemples de comptoir. Je préfere de loin me mettre en retrait sur les sujets que je ne maitrise pas. Contrairement à tout ce qui est agressions sexuelles, où là, je peux me permettre de la ramener, voir de parler au nom des ces victimes que j'ai appris à comprendre, et auxquelles je donne pas mal de mon temps libre.

[Baltorupec]

Ma connaissance des victimes de viols étant seulement théorique, je vous concède donc ce point.