Santé : les délais d’attente s’allongent

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politicien
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Santé : les délais d’attente s’allongent

Message non lu par politicien » 13 nov. 2011, 22:15:41

Bonjour,
58% des Français ont renoncé à consulter un médecin spécialiste en raison des délais d'attente.

Jusqu’à 103 jours d’attente pour un ophtalmologiste, c’est le constat d’un sondage Ifop pour le cabinet conseil Jalma, publié dans le journal du Dimanche (JDD).
(...)

Entre un et deux mois d’attente
Selon les personnes interrogées, il faut en moyenne patienter 51 jours pour un gynécologue. 51 jours c’est presque deux mois. Il faut compter 38 jours pour un dermatologue, 29 ou 28 pour un cardiologue, un ORL, un psychiatre ou un rhumatologue.

Il faut parfois plus de temps, selon le sondage, pour obtenir une consultation d'un spécialiste en milieu hospitalier qu'en libéral : 31 jours pour un cardiologue hospitalier, 29 jours pour un libéral, 21 jours pour un radiologue en hôpital, 13 jours pour un libéral.

Quand l'attente semble trop longue, il reste la solution des urgences hospitalières : 27% des sondés avouent y avoir eu recours pour des raisons de délai ou de coût.

Renoncer à un rendez-vous quand l’attente est trop longue
Si 58% des personnes interrogées disent avoir renoncé au moins une fois à un rendez-vous avec un spécialiste à cause des délais, elles sont 33% à l'avoir fait plusieurs fois. Quelque 28% ont renoncé à cause de l'éloignement géographique.

Pour voir un médecin généraliste, le délai est beaucoup plus court. Il faut "seulement" compter quatre jours. Toutefois, 15% des sondés disent avoir renoncé à un rendez-vous avec un généraliste en raison de la distance à parcourir pour se rendre à son cabinet.

Praticiens et patients ne sont pas disponibles aux mêmes moments
La perception de ces délais d'attente est cependant différente selon qu'on interroge les patients et les praticiens. En effet, le cabinet Jalma a mené une enquête auprès de 600 médecins qui donne des résultats différents.

"On constate un fort décalage entre la perception des Français et la réalité. Les délais de rendez-vous proposés par les médecins sont beaucoup plus courts.
(...)

Détérioration et désertification
L’autre constat de cette enquête montre que la grande majorité des Français estiment que l’accès aux soins dans l'hexagone va se détériorer. Ils sont 83% à le penser, contre seulement 5% d’optimistes.

D’autre part, c’est la répartition des médecins, généralistes comme spécialistes, qui est assez mal vécu par les Français. 77% d’entre eux jugent mauvaise la répartition des généralistes sur le territoire. Ce chiffre atteint 87% pour les spécialistes. Pourtant, selon les experts, il n’existe pas de pénurie de médecins en France pour justifier cette répartition aléatoire. Malgré ce constat, 65% des Français restent persuadés que le pays ne compte pas assez de médecins.
Retrouvez l'intégralité de cet article sur Europe1.fr
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Nico37
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Re: Santé : les délais d’attente s’allongent

Message non lu par Nico37 » 13 nov. 2011, 23:20:37

Cela cache de fortes disparités suivant les régions, les spécialités et si le PS est en secteur 1 ou deux
L'accès aux soins est long mais pas problématique comme pour les " CMU-istes "
Reste à charge des personnes bénéficiant de la CMU-C en 2010 07/11/11)

L'objectif de cette étude de la CNAMTS est de mesurer l'ampleur et d'analyser la structure des restes à charge (Rac) des bénéficiaires de la CMU-C qui ont eu recours aux soins en 2010. Ce dispositif offre un panier de soins élargi par rapport à l'Assurance maladie obligatoire (AMO), notamment grâce à des forfaits relatifs aux prestations d'optique et de dentaire, et exonère les bénéficiaires des forfaits et franchises médicales, ce qui en principe limite les restes à charge et doit donc permettre de faciliter l'accès aux soins des patients dont les revenus sont les plus faibles. Parmi les bénéficiaires ayant eu recours au soins en 2010, les trois quarts des bénéficiaires n'ont aucun reste à charge et 95 % ont moins de 5 euros de RAC en moyenne par mois. Seule une petite fraction des bénéficiaires de la CMU-C est confrontée à des restes à charge importants : 5 % ont un reste à charge annuel moyen de 270 euros et 1 % un reste à charge de l'ordre de 690 euros. L'optique et dans une moindre mesure les soins dentaires sont les deux secteurs qui peuvent générer des restes à charge importants. Même si les pourcentages de population concernées sont faibles, les sommes en cause sont élevées au regard des revenus des personnes. Une enquête qualitative et quantitative auprès d'un échantillon de bénéficiaires de la CMU-C ainsi que d'un échantillon d'opticiens est en cours pour compléter cette première analyse, souligne le Points de repère.
> CNAMTS - Points de repère n° 35, septembre 2011
http://www.ameli.fr/fileadmin/user_uplo ... _n__35.pdf

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