Pécresse veut lutter contre l'alcoolisme chez les étudiants

[Emmanuel]

Ben dis quelque chose au lieu de mettre des étoiles icon_neutral

[lambertini]

je dis que la france, est un pays producteur d alcool,  donc icon_question .
 et que les drogues sont interditent, mais ou les anti depresseurs sont legions, et que les labos se font du frics,
la l etat ne dit rien

[Cobalt]

Anti-dépresseur très nocif pour la santé psychique et qui favorise le passage à l'acte entre autre,je le dis et le répète,c'est important que les gens soient informés des effets secondaires de ces saloperies.

[lambertini]

quand largents rentre l etat ferme les yeux, et les docteurs qui en vendent  le plus en des cadeaux, voyages,ou autre

[Mouarfs]

Je me permets de remonter ce sujet car depuis que je suis étudiant, ça m'a toujours mis hors de moi. Lorsque je suis entré à la fac, en 2009, l'alcoolisme chez les étudiants est la première chose qui m'a interpellé, j'ai été écœuré par tant d'immaturité chez ces étudiants qui cherchent justement à atteindre l'ivresse absolue, parfois accompagnée d'un coma éthylique. Ils se vantent d'avoir eu la cuite de leur vie et d'avoir posté des photos d'eux complètement déchirés sur Facebook. Et par ma propre expérience, je sais que cette fierté de l'ivrogne va jusqu'à se vanter de s'être réveillé dans son propre vomi. L'ivresse est une fin en soi pour eux, moins une circonstance malheureuse de la soirée.

Sans parler évidemment du tapage nocturne qu'ils provoquent ensuite dans les rues en gueulant comme des veaux, en chantant de manière euphorique comme des ivrognes et j'en passe. Le pire, c'est que quand ils font un coma éthylique, le SAMU est encore mobilisé pour leur sauver la peau alors qu'ils auraient certainement d'autres chats à fouetter.

Malheureusement, je doute que l'on puisse faire quelque chose, c'est ancré dans leur mentalité pourrie comme une inscription dans la roche. Mais qu'importe, ils en subiront les conséquences soit sur leurs études, soit sur leur santé. Ma seule préoccupation, c'est qu'ils n'emmènent pas les autres dans leur descente aux enfers. À Lille, par exemple, des jeunes sortant d'une soirée arrosé se sont noyés dans le canal de la Deûle qui coule le long du Vieux-Lille (le quartier dit "branché" de Lille) et on a imputé ces morts à l'absence d'échelles de sortie et à la "dangerosité des berges". C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Après, on peut dire que je suis rabat-joie, un vieux c.. avant l'âge, que je ne sais pas m'amuser mais honnêtement, il y a de quoi être dégouté de ces pratiques.

[Adeline]

Mouarfs, les jeunes boivent, certes, trop, re certes sauf que ce n'est pas spécifique à cette génération. je dirais même que par rapport à la mienne par exemple, ils sont bien plus raisonnables que nous l'étions. Nous roulions bourrés, complètement inconscients des accidents que nous aurions pu provoquer.

Puis ça passe, nous grandissons et nous devenons sages.

Si Pécresse pense révolutionner les meurs, je pense qu'elle s'avance un peu.

[Mouarfs]

Ah, je n'ai pas dit le contraire. Mais avec l'apparition des réseaux sociaux, les pratiques ont évolué même si le fond reste le même.

[Adeline]

Que veux tu dire par : les pratiques ont évolué ? 

[Mouarfs]

Je pense que l'apparition des réseaux sociaux incitent les jeunes à s'autopromouvoir, à faire parler d'eux, à se forger une réputation. Combien de fois m'est-il arrivé de lire des commentaires sur Facebook de membres qui se disent fièrement "alcooliques", photos à l'appui. Cela leur forge une réputation de bon "clubber" ou de quelqu'un d'ouvert, sachant s'amuser. Facebook permet aux photos de circuler en dehors du cercle d'amis mais aussi de véhiculer une image aux contacts qui les connaissent trop peu.

[Adeline]

Tu penses vraiment qu'avant ces réseaux sociaux, les jeunes ne se vantaient pas de leurs exploits ? La différence entre les jeunes de maintenant et ceux d'avant, c'est juste qu'ils ne sont pas nés aux mêmes époques et qu'ils ont donc vécu dans des contextes technologiques différents. En dehors de ça, ce sont les mêmes, ni mieux, ni moins bien, juste des jeunes qui font leurs âneries.

Et entre nous (personne d'autre ne doit lire icon_mrgreen ), je me fais beaucoup moins de soucis quand mon fils part en soirée entre copains, que lorsqu'il s'agit de mon mari. Mon fils prendra ses dispositions pour dormir sur place. Mon mari prendra les routes à 4g et rentrera, même s'il est rond comme une queue de pelle.

[Mouarfs]

Ce que je pense - mais ce n'est qu'un sentiment car mes 19 ans ne me permettent pas d'avoir le recul nécessaire - c'est que la pratique s'est démocratisée. Désormais, ils sont de plus en plus jeunes à boire et de plus en plus nombreux même s'ils ne boivent peut-être pas plus, ni moins que les anciennes générations (ça, c'est toi qui le dis).

Mais avant, cette cuite se faisait entre amis, là où maintenant, il s'agit de faire véhiculer une image de soi marquante via les réseaux sociaux. Finalement - et je vais utiliser un mot que je déteste - il s'agit aujourd'hui de faire le "buzz". Je n'exagère qu'à peine, comme en témoignent tous les groupes Facebook, de plus en plus actifs, qui vouent un culte à la Sainte Ivresse, photos à l'appui là encore.

Je ne dis pas que l'on ne cherchait pas à se faire parler de soi auparavant, je dis juste que c'était plus difficile et que le public potentiel était plus limité qu'aujourd'hui.

[Nombrilist]

En effet, tu es jeune. L'alcoolisme a toujours existé et existera toujours. Ce que tu décris, on l'a tous vu (ou vécu). Le vieux sage a parlé.

[El Fredo]

Quand j'étais étudiant il y a presque 20 ans, c'était déjà comme ça.

[lancelot]

Ben dis donc Adeline ... moi qui te prenait pour une sainte ... avouer que tu conduisais bourrée ... c'est du joli.

Bon, Ok, moi aussi quand j'étais jeune (à l'époque jurassique) il m'arrivait de ne plus me rappeller ou j'avais garé mon mamouth. Mais les choses se sont arrangées ....

pour les rézosocio .... cela ne change rien. c'est pas parce qu'on est jeune que l'on doit penser qu'avant c'était différent ....

[johanono]

L'alcoolisme chez les étudiants n'est sans doute pas plus important aujourd'hui qu'il y a 20 ou 30 ans. En revanche, l'alcoolisme chez les plus jeunes (des gamins de 15 ans voire moins) semble en nette augmentation. Il est de plus en plus fréquent de voir des gamins se saouler, rechercher l'ivresse avec des alcools forts, notamment lors de fêtes publiques (fêtes de villages, carnavals, ferias, fêtes du Nouvel an, fête du 14 juillet, fête de la musique, etc.). Il me semble qu'il y a là un phénomène nouveau.