Affaire du Médiator

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politicien
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Affaire du Médiator

Message non lu par politicien » 05 janv. 2011, 22:05:00

Bonjour,
 Une association de victimes présumées du Médiator va déposer 110 plaintes contre le laboratoire Servier, dont le médicament aurait entraîné de graves problèmes cardiaques chez les patients. Selon Dominique-Michel Courtois, président de l'association des victimes de l'Isoméride et du Médiator (AVIM), basée à Bordeaux, cent plaintes vont être déposées auprès du Pôle de santé publique du tribunal de grande instance de Paris pour blessures involontaires et dix pour homicides involontaires.    Cinq cents nouvelles plaintes, en cours de finalisation, seront déposés «avant la fin du mois» de janvier, a-t-il ajouté, indiquant que les plaignants étaient répartis «dans toute la France».   Théoriquement, les plaintes devraient être déposées auprès du tribunal de Nanterre mais le procureur de la République de Nanterre Philippe Courroye «a déjà basculé d'autres plaintes du même type vers le Pôle. C'est donc plus simple d'y déposer directement les nôtres», a indiqué le président de l'AVIM.  Des demandes d'entrevue avec Xavier Bertrand et Nicolas Sarkozy L'Avim annonce aussi dans un communique qu'elle va demander une entrevue au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, «afin de lui part de la détresse de toutes les victimes et pour lui demander la création d'une commission d'expertise et d'indemnisation». L'association pourrait aussi demander audience au président de la République.  Créée en 2000, l'association défendait à l'origine les victimes de l'Isoméride, médicament coupe-faim commercialisé par Servier mais a étendu courant 2010 son champ d'action au Médiator, selon le Dr Courtois. Le Médiator (benfluorex), destiné aux diabétiques en surpoids et largement détourné comme coupe-faim, a été commercialisé en France par Servier de 1976 à novembre 2009, date de son retrait du marché. Utilisé par 5 millions de personnes, dont 2,9 millions qui l'ont pris pendant plus de 3 mois, il pourrait être responsable de 500 à 2.000 décès, selon certaines estimations.  Qu'en pensez vous ? Qui sont les responsables ?   A plus tard,  Xavier Bertrand a annoncé fin décembre que toutes les victimes du Médiator bénéficieraient d'une «prise en charge intégrale par l'assurance maladie». Par ailleurs, le ministre a déclaré qu'il souhaitait accélérer les procédures de retrait des médicaments dangereux, à la suite de l'alerte lancée par la revue Prescrire concernant trois autres médicaments. 
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Georges
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Message non lu par Georges » 05 janv. 2011, 22:20:00

"Xavier Bertrand a annoncé fin décembre que toutes les victimes du Médiator bénéficieraient d'une «prise en charge intégrale par l'assurance maladie». "

Et pour ceux qui sont mort, il fait quoi le gros Bertrand ?

Georges
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Message non lu par Georges » 05 janv. 2011, 22:34:00

Jacques Servier c'est bien le patron de laboratoire qui a reçu en 2009 la grande croix de la légion d'honneur par Sarkozy, c'est peut-être pour le remercier de l'avoir aider, avec son médicament, à résoudre le problème des retraites.

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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 06 janv. 2011, 00:22:00

Les responsables sont tous les ministres de la santé, premier ministre et président de la république depuis 1999. Et plus le passé est récent, plus la responsabilité est grande, puisque les morts et les mises en garde se sont accumulées.

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 06 janv. 2011, 16:51:00

L'industrie pharmaceutique est notre amie, toujours là pour notre bien être et notre santé.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Message non lu par politicien » 16 janv. 2011, 22:45:00

Bonjour,

Invité dimanche matin dans le Grand Rendez-vous sur Europe 1, Xavier Bertrand n'a pas ménagé les laboratoires Servier. Au lendemain de la remise d'un rapport de l'Igas sur le Mediator, le ministre de la Santé a immédiatement point du doigt la culpabilité du laboratoire.
Le Mediator « a été responsable de trop nombreuses morts, a-t-il insisté. Il faut que les responsables répondent de leurs actes ». Et en guise de responsables, le laboratoire Servier. « S’il y a des victimes, c’est parce qu’il y a un laboratoire qui a causé ces victimes », a ajouté Xavier Bertrand.

Sa « part de responsabilité »
Mais le ministre de la Santé ne s'est pas oublié, affirmant qu'il avait lui aussi « une part de responsabilité ». « Je souhaite que les ministres de la Santé, depuis 1974, soient entendus, a-t-il dit. Et moi, je veux être entendu le plus vite possible par les missions parlementaires. »
Xabier Bertrand a en outre souhaité que « la liste des 76 médicaments actuellement sous surveillance » soit consultable, car, selon le ministre « on ne peut pas prendre le risque d’avoir un nouveau Médiator dans les années qui viennent ».

Et voici l'interview de Martin Hirsh au Jdd
Martin Hirsch a été en 1997 directeur du cabinet de Bernard Kouchner au secrétariat d’Etat à la Santé et à l’Action sociale, puis conseiller chargé de la santé au cabinet de Martine Aubry au ministère de l’Emploi et de la Solidarité, avant d’être nommé directeur général de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).  Que vous inspire la lecture des conclusions de l’Igas?
Une immense amertume. On croyait avoir tiré les leçons du sang contaminé en créant un système de contrôle efficace. On n’est pas allés assez loin et les conséquences sont dramatiques.
Vous avez été directeur du cabinet de Bernard Kouchner lorsqu’il était secrétaire d’Etat à la Santé, pensez-vous avoir une part de responsabilité dans ce drame?
Croire en la santé publique, c’est se sentir responsable de ce qui a pu défaillir et c’est se battre pour le corriger.
Le rapport tient la société Servier pour principale responsable du drame…
C’est le terrible récit d’un enfumage généralisé des autorités sanitaires par Servier. Un laboratoire adoptant de pareilles méthodes ne peut être considéré comme un acteur de santé publique responsable. Servier a exercé une emprise sur le système. Toutes les armes d’influence possibles ont été utilisées pour essayer de maintenir le médicament sur le marché, de manière déshonorante. Il serait assez logique que Jacques Servier rende sa Légion d’honneur – ou qu’on la lui retire – et qu’elle soit donnée à Irène Frachon.
Comment limiter l’influence des sociétés pharmaceutiques sur notre système de santé?
Il faut dresser un véritable cordon sanitaire entre les labos et les différents acteurs. Une autorité sanitaire, si forte soit-elle, ne peut résister quand les enjeux économiques et commerciaux sont trop grands. Plusieurs pistes peuvent être explorées. Premièrement, il faut "renationaliser" la pharmacovigilance, qui ne doit pas dépendre des sociétés pharmaceutiques. Deuxièmement, quand un médicament pose problème, le laboratoire ne devrait plus avoir la responsabilité de commander, de piloter les études, ce qui permet d’en occulter certaines et d’en influencer d’autres. Une loi serait nécessaire pour limiter l’influence des sociétés pharmaceutiques sur tous les acteurs du système, des étudiants en médecine aux patrons des autorités sanitaires jusqu’aux ministres. Mettons les labos à la porte des hôpitaux, de la formation initiale et continue des médecins. Bannissons les visiteurs médicaux des cabinets. Sans l’influence de ces représentants de commerce, la France ne serait pas la championne du monde de la consommation de médicaments. Un rapport aussi sévère doit déboucher sur une vraie révolution.
L’Afssaps est l’autre grande accusée…
Quelques années après la création des agences sanitaires, on s’est mis à reprocher à ceux qui les dirigeaient d’être arc-boutés sur le principe de précaution. A tort. Le scandale du Mediator démontre le danger des retours du balancier. Avec le recul, il me semble que les tensions entre les responsables politiques, économiques et les agences sont nécessaires. Si le patron d’une agence agace, c’est qu’il fait son travail correctement. Il ne peut pas y avoir de sécurité sanitaire sans crise ouverte de temps en temps, sur la place publique. Dans ce dossier, la gestion des conflits d’intérêt a été défaillante. Pour prendre ses décisions, l’Afssaps se base sur le travail commun d’experts externes (médecins, chercheurs renommés mais souvent liés aux labos) et d’experts internes (soumis à la seule autorité de l’Etat mais moins pointus). Dans le cas du Mediator, cette complémentarité n’a pas fonctionné. Les équipes internes n’ont pas réussi à contrebalancer le poids des experts externes influencés par le labo.
Comment assurer l’indépendance du gendarme du médicament?
Des procédures, même sophistiquées, ne peuvent suffire à résister à la pression si tout le système (hôpital, grands organismes publics de recherche) est soumis à l’influence économique des compagnies pharmaceutiques. Il faut en finir avec le principe des "conflits avoués conflits pardonnés" et donner les moyens de l’indépendance d’esprit à certaines équipes de recherches publiques. Il est urgent de reconstituer un vivier de médecins et de chercheurs totalement indépendants qui seront appelés à présider les commissions d’experts et en constituer l’ossature.
Comment pallier les défaillances de notre système d’alerte sur les effets indésirables des médicaments?
Trois pistes de réflexion. Premièrement, le directeur de l’Afssaps devrait pouvoir suspendre un médicament sans craindre les représailles des avocats des labos et les annulations. Il faut revoir les procédures juridiques de retrait des médicaments. Deuxièmement, il faut veiller à ce que tous les signaux, même faibles, soient traités et rendus publics. Enfin, réaliser qu’en matière de sécurité sanitaire on peut avoir raison seul contre tous. Plusieurs professeurs de médecine renommés ont beau déclarer aujourd’hui en privé qu’ils connaissaient depuis belle lurette les dangers du Mediator, seule Irène Frachon a eu l’indépendance d’esprit et le courage de porter ce problème sur la place publique. Il n’y a pas de petits lanceurs d’alerte.
  
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Message non lu par Nombrilist » 17 janv. 2011, 00:00:00

"Il serait assez logique que Jacques Servier rende sa Légion d’honneur – ou qu’on la lui retire – et qu’elle soit donnée à Irène Frachon."

Chiche !

"Il faut dresser un véritable cordon sanitaire entre les labos et les différents acteurs. Premièrement, il faut "renationaliser" la pharmacovigilance, qui ne doit pas dépendre des sociétés pharmaceutiques. Deuxièmement, quand un médicament pose problème, le laboratoire ne devrait plus avoir la responsabilité de commander, de piloter les études. Mettons les labos à la porte des hôpitaux, de la formation initiale et continue des médecins. Bannissons les visiteurs médicaux des cabinets."


On croirait entendre Mélenchon !

"Il faut en finir avec le principe des "conflits avoués conflits pardonnés" et donner les moyens de l’indépendance d’esprit à certaines équipes de recherches publiques. Il est urgent de reconstituer un vivier de médecins et de chercheurs totalement indépendants qui seront appelés à présider les commissions d’experts et en constituer l’ossature."


Autrement dit, il faut multiplier par 10 les crédits publiques alloués à la recherche de surveillance médicale. Chiche !

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 28 mars 2011, 15:38:00

Ouai,vous allez voir que ça va être l'état qui va payer et pas servier à coup de pression de délocalisation,c'est nous qui allont payer pour ces ordures !

Georges
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Message non lu par Georges » 03 avr. 2011, 16:15:00

Servier est un meurtrier, il a tué des malades uniquement par cupidité, il mérite la prison jusqu'à la fin de ses jours, et sa société qui a gagné de l'argent en jouant sur la vie des gens doit payer.

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Message non lu par politicien » 06 avr. 2011, 23:02:00

Bonjour,


Dans le scandale du Mediator, le gouvernement essaie de remettre de l'ordre. Le président de l'Association d'aide aux victimes du Mediator et de l'Isoméride (AVIM), Dominique Courtois a annoncé mercredi soir à l'AFP que le ministre du Travail et de la Santé avait annoncé l'instauration d'un fonds public d'investissement.          La décision a été prise à la suite d'une dernière réunion entre les représentants du laboratoire Servier, concepteur du médicament à l'origine du scandale sanitaire et Claire Fabre, présidente de la chambre commerciale de la Cour de Cassation et chargée par le gouvernement des négociations avec le groupe pharmaceutique français.  Il semble que l'entrevue n'ait pas donné les résultats escomptés par le gouvernement. «La dernière proposition des Laboratoires Servier reste inacceptable», a estimé le ministère.

«Indemnisation intégrale» sans empêcher une action pénale

Le dispositif envisagé par le gouvernement permettrait «de proposer à l’ensemble des victimes un guichet unique, géré par l’Office national d'Indemnisation des Accidents Médicaux, des Affections Iatrogènes et des Infections Nosocomiales (ONIAM)», a précisé le ministère.

«Il offrirait une indemnisation intégrale aux victimes tout en garantissant leur droit d’intenter une action pénale si elles le souhaitaient», a encore indiqué le ministère.

Le ministère a souligné également qu' «il n’est pas question que la solidarité nationale paie à la place du premier responsable, les Laboratoires Servier".

Le fonds devrait être mis en place avant l'été. Servier avait fait savoir qu'il était prêt à abonder le fonds d'une somme 20 millions d'euros.

Entre 500 et 2 000 morts

Selon différentes études cliniques, le Mediator aurait fait en France entre 500 et 2 000 morts selon les études. Près de 144 millions de boîtes ont été distribuées dans l'Hexagone à plus de 5 millions de patients. Cet antidiabétique détourné comme coupe-faim a été retiré du marché en 2009 après 33 ans de commercialisation. Il est soupçonné d'entraîner de graves malformations de type valvulopathies.

Le scandale longtemps dénoncé par la seule Dr Hélène Frachon a fait l'objet d'un livre. D'abord censuré car barré de la mention "Combien de morts?", l'ouvrage a finalement a finalement pu être vendu avec une telle mention.

Le professeur Debré a été chargée d'une mission pour assainir les relations entre les pouvoirs publics et les laboratoires, car une question demeure : comment ce médicament a pu trôner encore dans les pharmacies jusqu'en 1999 alors même que les Etats-Unis ne l'ont jamais autorisé sur leur territoire. 


 A plus tard,   
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

lancelot
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Message non lu par lancelot » 07 avr. 2011, 00:44:00

Quand un scandale d'état éclate comme a pu l'être le sang contaminé, dès lors que l'état est responsable, on peut imaginer que celui çi mette en place un dispositif d'indemnisation des victimes.

Quand un scandale privé éclate, on peut se poser la question de savoir, dès lors que l'état propose le même type d'accord (en échange d'abandon des poursuites) si il n'y a pas une communauté d'intérêts.

Dans ce cas, c'est une preuve de corruption du système.

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Message non lu par Nombrilist » 07 avr. 2011, 00:58:00

L'Etat est responsable, puisqu'il a autorisé un médicament que tout le monde savait dangereux. Et j'aimerais bien que les commissions en charge de réviser l'autorisation de mise sur le marché passe devant une commission de députés pour s'expliquer, notamment au regard de la dernière phrase de Politicien.

Cobalt

Message non lu par Cobalt » 07 avr. 2011, 06:19:00

Ce qui est scandaleux ce n'est pas tant que le médiator ne soit pas un médicament avec des effets secondaires facheux,mais surtout qu'il a été préscrit par des médecins voyous a des patients pour maigrir,alors je serai partisane de faire payer ceux qui l'ont prescrit pour de mauvaise raison pour commencer et servier,l'état c'est nous,et nous ne sommes pas responsable de tout non plus si non c'est sans fin,et dans ce cas l'état ne me semble pas responsable enfin moins que servier qui fait du profit avec ces médocs qui sont déjà remboursés par la SS nous.

Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 07 avr. 2011, 10:24:00

Le premier cours de pharmacologie que j'ai eu a commencé par : "Un médicament soulage un mal mais en créé toujours un autre", et c'est un pharmacien qui nous faisait le cours.
Pour ma part, je pense que le Médiator n'est pas le seul à devoir être remis en cause. L'AMM autorise sûrement quelques médocs en douce contre un peu d'euros...

Le monde n'est que corruption, et c'est pareil dans le milieu de la santé... Même peut-être pire chez les labos pharmaceutiques.
Le ministère a souligné également qu' «il n’est pas question que la solidarité nationale paie à la place du premier responsable, les Laboratoires Servier".
Ben j'espère, ce serait le ponpon !!!

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Message non lu par Nombrilist » 07 avr. 2011, 10:34:00

"Un médicament soulage un mal mais en créé toujours un autre"

Oui, mais on veut que mal2<<<<<<mal1.

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