Je suis partagé quant à cette mesure de plafonnement de la rémunération des médecins intérimaires.L'application de la loi Rist sur la rémunération des médecins intérimaires fragilise les hôpitaux de proximité
Hors des grandes agglomérations, les risques de fermeture provisoire de certains services hospitaliers comme la maternité et les urgences, sont réels à l'approche du 4 avril, jour de mise en application de la loi Rist, qui prévoit le plafonnement de la rémunération des médecins intérimaires. A Fontenay-le-Comte en Vendée, l'hôpital craint la fermeture de sa maternité.
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D'un côté, il faut bien constater que beaucoup de petits hôpitaux tournent grâce à ces médecins intérimaires. Ceux-ci le savent, et font payer leurs missions au prix fort. Si on retire à ces hôpitaux la possibilité de recruter des médecins intérimaires, on les condamne à une fermeture certaine.
D'un autre côté, on peut considérer que ces intérimaires ne sont que des mercenaires, des gens de petite vertu qui se vendent au plus offrant, des vampires qui menacent la santé financière des hôpitaux, des amnésiques qui ont oublié le Serment d'Hippocrate : quand ils reviendront de vacances, ils retourneront dans les hôpitaux avec des salaires simplement corrects.