Le variant Omicron sème la panique

[Nombrilist]

J'ai quand même bien du mal à comprendre l'intérêt de ne pas tester pour ne pas trouver dans une pandémie comme celle-là.

On peut quand même comprendre que plus on teste plus on trouve des positifs. Et comprendre que, pour le moment les courbes hospitalières se sont décorrélées du nombre de cas positifs.

Oui, mais on a toujours testé depuis qu'on a les tests à disposition.
Certes, on teste un peu plus avec les fêtes et avec les nouveaux protocoles parce qu'on ne veut plus confiner et qu'on ne veut plus fermer les écoles (c'est la contrepartie), mais à un moment donné il faut choisir ce qu'on veut. On ne va pas s'arrêter de tester les cas contacts pour autant...

Les courbes sont décorrélées pour le moment.
Au Royaume Uni, ça augmente désormais continuellement depuis 10 jours.
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C'est pas comme si je l'avais pas déjà dit hier, hein.

[Kadavre]

Les courbes sont décorrélées pour le moment.
Au Royaume Uni, ça augmente désormais continuellement depuis 10 jours.
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C'est pas comme si je l'avais pas déjà dit hier, hein.

Au RU les hospitalisations augmentent mais pas les personnes en USI qui restent à un niveau très faible.

[Nombrilist]

Les courbes sont décorrélées pour le moment.
Au Royaume Uni, ça augmente désormais continuellement depuis 10 jours.
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C'est pas comme si je l'avais pas déjà dit hier, hein.

Au RU les hospitalisations augmentent mais pas les personnes en USI qui restent à un niveau très faible.

Oui. Mon hypothèse est que c'est en raison des 10 millions de personnes supplémentaires vaccinées avec 3 doses par rapport à nous.

[johanono]

Résumons les données du problème.

Voici une 5e vague favorisée par l'émergence du variant Omicron. Beaucoup de cas positifs, mais peu d'hospitalisations, pour l'instant. Dans ces conditions, quelles options s'offrent au gouvernement ?

1- Empêcher la diffusion du virus. Mais Omicron est tellement contagieux qu'empêcher sa diffusion impliquera un nouveau confinement, et la fermeture des écoles. Notre économie y est-elle prête ? Assurément non : trop de sacrifices ont déjà été faits. L'opinion publique y est-elle prête ? Non plus. Beaucoup de gens douteraient de l'opportunité d'un nouveau confinement, face à un variant qui semble moins virulent. Et tous ceux qui ont joué le jeu de la vaccination, à qui on a promis le vaccin comme le moyen de revenir à une vie à peu près normale, s'estimeraient, à juste titre, floués.

2- Laisser Omicron se répandre dans le pays. La tentation est grande, compte tenu de la faible virulence de ce variant.

Le gouvernement semble avoir fait le choix n° 2, mais sans le dire clairement. Et comme il n'assume pas clairement ce choix, il l'assortit de normes sanitaires inutilement contraignantes. Du coup, il mécontente tout le monde.

[Golgoth]

Résumons les données du problème.

Voici une 5e vague favorisée par l'émergence du variant Omicron. Beaucoup de cas positifs, mais peu d'hospitalisations, pour l'instant. Dans ces conditions, quelles options s'offrent au gouvernement ?

1- Empêcher la diffusion du virus. Mais Omicron est tellement contagieux qu'empêcher sa diffusion impliquera un nouveau confinement, et la fermeture des écoles. Notre économie y est-elle prête ? Assurément non : trop de sacrifices ont déjà été faits. L'opinion publique y est-elle prête ? Non plus. Beaucoup de gens douteraient de l'opportunité d'un nouveau confinement, face à un variant qui semble moins virulent. Et tous ceux qui ont joué le jeu de la vaccination, à qui on a promis le vaccin comme le moyen de revenir à une vie à peu près normale, s'estimeraient, à juste titre, floués.

2- Laisser Omicron se répandre dans le pays. La tentation est grande, compte tenu de la faible virulence de ce variant.

Le gouvernement semble avoir fait le choix n° 2, mais sans le dire clairement. Et comme il n'assume pas clairement ce choix, il l'assortit de normes sanitaires inutilement contraignantes. Du coup, il mécontente tout le monde.

Nous sommes presque d'accord finalement.
Une gestion des stocks correctes (tests, masques FPP2) aurait pu néanmoins ralentir la vague, ce qui est toujours moins risqué.
Or le gouvernement a trop cru au seul vaccin sans anticiper quoi que ce soit. En comparant à d'autres pays.

[johanono]

Je ne sais pas si nous sommes d'accord. Si je comprends bien, tu es partisan de la solution n° 1, alors que je suis partisan de la solution n° 2.

[Golgoth]

Je ne sais pas si nous sommes d'accord. Si je comprends bien, tu es partisan de la solution n° 1, alors que je suis partisan de la solution n° 2.

Je ne suis partisan d’aucune des 2.
Je pense qu’on subit ce qui revient grosso modo à la 2 et en ce cas autant de pas rajouter de contraintes démentielles si elles sont inutiles. Donc tu vois c’est proche de ton point de vue.
Par contre un minimum serait ffp2 en stock et éviction réelles des gens symptomatiques. Sur ce dernier point il y a un laisser-aller incroyable.

[Nombrilist]

Des opérations cardiaques déprogrammées à Marseille à cause des non vaccinés (85% des réa de la Timone).

https://www.youtube.com/watch?v=YK8yaZ2z1f4&ab_channel=LeParisien

[Yakiv]

Je crois qu'on peut dire que l'objectif des 3000 personnes Covid max en soins critiques correspond plus ou moins au seuil du début des déprogrammations chirurgicales.

[Nombrilist]

Je crois qu'on peut dire que l'objectif des 3000 personnes Covid max en soins critiques correspond plus ou moins au seuil du début des déprogrammations chirurgicales.

Oui, je n'avais jamais compris cette barre des 3000, mais ça coïncide pas mal. ça doit être ça. Nous sommes à 3800 au 7 janvier. En Europe de l'Ouest, nous sommes de loin le pire pays. Les élections d'avril nous auront fait beaucoup de mal.

[Papibilou]

Résumons les données du problème.

Voici une 5e vague favorisée par l'émergence du variant Omicron. Beaucoup de cas positifs, mais peu d'hospitalisations, pour l'instant. Dans ces conditions, quelles options s'offrent au gouvernement ?

1- Empêcher la diffusion du virus. Mais Omicron est tellement contagieux qu'empêcher sa diffusion impliquera un nouveau confinement, et la fermeture des écoles. Notre économie y est-elle prête ? Assurément non : trop de sacrifices ont déjà été faits. L'opinion publique y est-elle prête ? Non plus. Beaucoup de gens douteraient de l'opportunité d'un nouveau confinement, face à un variant qui semble moins virulent. Et tous ceux qui ont joué le jeu de la vaccination, à qui on a promis le vaccin comme le moyen de revenir à une vie à peu près normale, s'estimeraient, à juste titre, floués.

2- Laisser Omicron se répandre dans le pays. La tentation est grande, compte tenu de la faible virulence de ce variant.

Le gouvernement semble avoir fait le choix n° 2, mais sans le dire clairement. Et comme il n'assume pas clairement ce choix, il l'assortit de normes sanitaires inutilement contraignantes. Du coup, il mécontente tout le monde.

Véran a quand même déclaré que omicron est tellement contagieux qu'il était impossible de le freiner.

[Nombrilist]

C'est clairement le mec le plus lucide de ce gouvernement.

[Camille]

Pour l'anecdote, je participe à d'autres espaces de discussions, dont un Discord consacré à la politique et l'actualité. Cela faisait plusieurs semaines que je tentais de convaincre un participant réfractaire au vaccin, en lui assurant qu'il n'avait pas de crainte à avoir et que la vaccination permettrait de voir le bout du tunnel. J'y étais presque arrivée, jusqu'à ce que Macron dégaine son propos débile sur les non-vaccinés.

Résultat, comme le président a politisé la vaccination, mon interlocuteur est retombé dans ses vieux travers. Par orgueil, il s'est dit qu'il était préférable d'être un résistant politique que soumis à un tyran. Et refuse désormais de se faire vacciner.

Que son motif pour ne pas se faire vacciner soit superficiel, soit, mais je m'inscrirais davantage dans la stratégie du Premier ministre belge qui se désolidarise des propos de Macron, en ce sens que c'est contre-productif et qu'il ne faut pas donner de fausses justifications à "l'adversaire" (les non-vaccinés).

[Yakiv]

Il y a aussi des exemples inverses.

Coronavirus : « Pour ne plus être emmerdé par le président Macron »… Ils viennent de recevoir leur première dose

Difficile de savoir si c'est globalement bénéfique ou délétère.

[Camille]

Disons que ces propos vont radicaliser une portion pas si congrue de la population. Si on exclut les mineurs, ils sont encore 5 à 10 % à n'avoir reçu aucune dose.

Les conséquences seront surtout politiques. Comme le souligne cet article d'Atlantico, les manifestations anti-pass vaccinal ont su se dérouler sans heurt et donc sans possibilité pour le gouvernement de les contre-attaquer sur leur violence, à l'instar de ce qui s'est produit aux Pays-Bas.

Je continue de penser que la posture de Macron renoue avec ce qui est le plus détestable avec ce personnage. Lui qui dit toujours assumer ses propos devra également assumer les conséquences si les manifestations se maintiennent à ce niveau et si les services de réa continuent à être parasités par des non-vaccinés. C'est trop facile sinon.