- Oui pour le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC, basé à Lyon).
- Peut-être mais pas sûr pour l'OMS.
- Non selon cette nouvelle évaluation demandée par l'UE, assurée par la France, les Pays-Bas, la Suède et la Hongrie.
https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-in ... it-1324571
https://www.jim.fr/e-docs/et_si_le_glyp ... _pro.phtml
Les Echos a écrit :
Europe : la controverse sur le glyphosate rebondit
Un rapport émis par quatre Etats membre de l'Union européenne, dont la France, va dans le sens d'un renouvellement de l'autorisation de mise sur le marché de l'herbicide, classé comme cancérigène probable par l'OMS. Au grand dam des ONG.
Par Joël Cossardeaux
Publié le 17 juin 2021 à 17:07 Mis à jour le 17 juin 2021 à 17:19
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« Une classification du glyphosate fondée sur sa carcinogénicité », c'est-à-dire sa propension à déclencher des cancers, « n'est pas justifiée », estiment les experts des quatre pays (France, de Hongrie, des Pays-Bas et de Suède) mandatés par les instances communautaires pour faire des recommandations à l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et à l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA)
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Le rapport qui vient de tomber a de quoi les rassurer à plusieurs titres. Ses auteurs recommandent au comité d'évaluation des risques de l'EFSA d'écarter sa carcinogénicité, mais aussi sa reprotoxicité (effet sur la reproduction). Inscrire un quelconque risque en la matière ne serait « pas justifié », plaident-ils. En revanche, l'indication selon laquelle le glyphosate « provoque de graves lésions oculaires devrait être maintenue », selon ce document lourd de 11.000 pages. Au final, cependant, le glyphosate est estimé répondre aux critères d'approbation pour la santé humaine de l'Union européenne.
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JIM a écrit :
Et si le glyphosate demeurait finalement autorisé en Europe ?
Publié le 17/06/2021
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Alors que la précédente analyse avait été confiée à un seul état membre, l’Allemagne, dans un contexte de controverses, la Commission européenne a décidé de déléguer le nouveau travail à quatre pays. Les autorités nationales françaises, hongroises, néerlandaises et suédoises ont donc été chargés de produire une nouvelle expertise sur tous les aspects de l’herbicide. La France, via l’Agence nationale de sécurité nationale de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) s’est consacrée aux données écotoxicologiques.
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Les conclusions de leur gigantesque travail sont parfaitement rassurantes : le glyphosate ne peut être considéré comme une substance cancérogène, reprotoxique ou mutagène.
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Une fois l’avis de l’ECHA donné, les conclusions définitives de l’EFSA sont attendues avant la fin 2022, ce qui permettra à la Commission européenne de statuer sur le renouvellement de l’autorisation du glyphosate.
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Les conclusions des quatre pays (dont les politiques affichées ne comptent pas parmi les plus permissives vis-à-vis des pesticides) concordent parfaitement avec celles de la très grande majorité des autorités sanitaires nationales et internationales, mais sont en contradiction avec la position isolée du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Cette divergence est expliquée par les pourfendeurs du glyphosate par l’existence de conflits d’intérêt impliquant Monsanto au sein de l’EFSA notamment… même si ceux qui existent au sein du CIRC, avec des cabinets d’avocats, sont plus difficilement reconnus.
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