Hôpitaux : face aux milliers de manifestants, Macron annonce un « plan d’urgence conséquent »

[Papibilou]

Ce tableau est extrêmement intéressant, car on entend régulièrement les syndicats non réformistes estimer que la baisse du nombre de lits est une cause majeure du malaise. Or, je vois la Suède au bas du tableau et je ne me souviens pas d'avoir vu que ce pays avait un système de santé catastrophique. De même l'Espagne qui a une durée de vie meilleure que la nôtre est en bas du tableau. Donc on peut faire avec beaucoup moins de lits.
Par ailleurs je suis allé regarder l'avis de la cour des comptes sur la gestion de " mon" hôpital ( le plus proche pour moi ). Et je vois que la gestion n'est pas si mauvaise et que l'hôpital fait des bénéfices depuis plusieurs années. Je vous invite à aller voir dans votre département. Ce qui signifie clairement que l'on se trouve devant de bons gestionnaires et de mauvais gestionnaires. Mais, en ce cas, pourquoi faire payer à tous les français les insuffisances de certains ? Ne serait-il pas souhaitable que les régions se débrouillent sans intervention de l'état ?

[les orteils]

Oui, c'est intéressant et j'ai consulté l'hôpital de mon secteur. Néanmoins, la commission des comptes de la sécu estime que l'évaluation naturelle de l'ondam est de 4,4% ; le gouvernement avait prévu 2,3%. Soit une économie de 4 milliards dont 600 millions grâce à la réduction d'achat de matériel (seringues etc)... Pas sûr que ça aille dans le bon sens.

[Yakiv]

Un article qui prend clairement le contre-pied de la tendance actuelle sur "l'abandon de l'hôpital public" par l'analyse de divers indicateurs comparatifs (nombre de lits par personne et par pays, évolution dans le temps, budgets attribués, etc).

De prime à bord l'article est payant mais il y a une petite astuce simple (et légale) pour le lire dans son intégralité.

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MODÈLE FRANÇAIS

L’hôpital public français, mal doté ? Radioscopie d’un… mythe

Le système de soins français est marqué par des dysfonctionnements sérieux entraînant un recul historique de la comparaison avec les autres systèmes européens. Les dépenses de soins en France sont pourtant parmi les plus élevées d’Europe et du monde. Quel est l'état des dépenses hospitalières publiques ?

Guy-André Pelouze, chirurgien à Perpignan.

https://atlantico.fr/article/decryptage ... re-pelouze

[merlin]

Ce tableau est extrêmement intéressant, car on entend régulièrement les syndicats non réformistes estimer que la baisse du nombre de lits est une cause majeure du malaise. Or, je vois la Suède au bas du tableau et je ne me souviens pas d'avoir vu que ce pays avait un système de santé catastrophique. De même l'Espagne qui a une durée de vie meilleure que la nôtre est en bas du tableau. Donc on peut faire avec beaucoup moins de lits.
Par ailleurs je suis allé regarder l'avis de la cour des comptes sur la gestion de " mon" hôpital ( le plus proche pour moi ). Et je vois que la gestion n'est pas si mauvaise et que l'hôpital fait des bénéfices depuis plusieurs années. Je vous invite à aller voir dans votre département. Ce qui signifie clairement que l'on se trouve devant de bons gestionnaires et de mauvais gestionnaires. Mais, en ce cas, pourquoi faire payer à tous les français les insuffisances de certains ? Ne serait-il pas souhaitable que les régions se débrouillent sans intervention de l'état ?

L'hopital fait du bénéfice ....
Rien que ce genre de phrase me fait gerber.
Pauvre france.

[Nombrilist]

C'est bizarre cette idée de bénéfice. L'argent étant publique, c'est un jeu de vases communicants. De plus, j'imagine que ça ne prend pas en compte les salaires du personnel soignant ?

[merlin]

En gros cette notion de bénéfice est basée sur le cout de l'hopital (fonctionnement structure).
Les interventions étant barêmées, elles produisent un chiffre d'affaire payé par les intéressés, leur CPAM et leur complémentaire.
Donc pour faire du bénéfice il faut prendre des trucs rentables. Soigner un vieux pour une escarre n'est par exemple pas du tout rentable, en revanche une opération lourde ou des traitements lourds et chers feront monter le chiffre d'affaires et le bénéfice.

Ce raisonnement est pitoyable et très loin du but recherché. Mais c'est pour cela que le privé gagne de l'argent en ne faisant que les actes qui rapportent.

[Nombrilist]

Dans le service hospitalier (publique) de ma femme, ils font des séjours longues durées car les courts séjours ne sont pas assez rentables. On en est là.