Publiées fin septembre 2015 dans la revue The Lancet, les conclusions ont été présentées début octobre à Paris lors d’un colloque organisé par la Fondation Fondamental (voir encadré). Résultat : un état des lieux plutôt préoccupant de la recherche en santé mentale dans notre pays. Le rapport pointe en effet de nombreuses lacunes : absence de registres et donc de données épidémiologiques, manque de structures réellement dédiées à la santé mentale, pénurie de chercheurs (4 fois moins que pour le cancer !), très rares échanges universitaires avec les chercheurs étrangers, recherches excluant l’accompagnement psychosocial en se concentrant uniquement sur le bio médical….
Des insuffisances qui se traduisent par des résultats plus que médiocres : "une 17e place européenne dans le volume mondial des publications, la 19e pour sa recherche sur les prises en charge psychosociale, la 21e pour la recherche en santé publique…", détaille le Pr Karine Chevreul, médecin de santé publique qui a dirigé la partie française de l’étude Roamer. "Il est plus que jamais temps de faire de la recherche en santé mentale une des priorités des politiques publiques", martèle le Pr Marion Leboyer, psychiatre (hôpital Henri Mondor, Créteil) qui dirige la Fondation Fondamental
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/ce ... atrie.html
La santé mentale, un monde que j'ai hélas fréquenté, et dont j'ai pu m'échapper, même si j'ai vraiment risqué d'y laisser des plumes.
Mais bon, le lobby psychanalytique et pharmaceutique n'a surtout pas prise en France, tout va bien madame la comtesse.