Plainte pour non-dépistage d'un cancer de la prostate Martine Perez 06/03
Cette affaire judiciaire relance la polémique sur l'intérêt du dépistage individuel de cette pathologie.
Le tribunal de grande instance de Troyes (Aube) est en train d'instruire une affaire pas banale, qui pourrait influencer le diagnostic du cancer de la prostate. Un homme âgé de 63 ans aujourd'hui et souffrant d'une tumeur prostatique non opérable accuse son médecin d'avoir tardé à diagnostiquer sa maladie.
En 2002, le patient, alors âgé de 51 ans, consulte un urologue pour des coliques néphrétiques. L'examen met alors en évidence, entre autres, une prostate légèrement augmentée de volume. Il est examiné au cours des années suivantes par différents praticiens pour d'autres pathologies. À la suite d'une douleur au niveau du sacrum en septembre 2007, son généraliste demande un dosage de PSA (Prostate Specific Antigen), un marqueur du cancer de la prostate, qui se révèle très élevé. Au vu des résultats, son médecin traitant l'adresse à un urologue, qui diagnostique un cancer de la prostate extensif. Pour le patient, il y a eu un retard de diagnostic. Il estime que son médecin aurait pu effectuer le test plus tôt, ce qui aurait permis, selon lui, de découvrir la maladie à un stade où elle était encore opérable.
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Plainte pour non-dépistage d'un cancer de la prostate
Plainte pour non-dépistage d'un cancer de la prostate
Re: Plainte pour non-dépistage d'un cancer de la prostate
J'estime qu'étant donné qu'il a des moyens de prévention pour cette maladie, l'examen devrait être systématiquement proposé, comme pour le cancer du sein.
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