Faux ! Je parle de ces 36 portiquiers qui ont lancé le mouvement ! Leurs rémunérations sont celles qui ont été annoncées et qui tiennent compte, non pas du salaire "officiel" net, mais de toutes les primes qui viennent s'y ajouter, et elles sont nombreuses ! La CGT du Port de Marseille sait trés bien dissimuler la vérité en publiant par exemple un bulletin de salaire net d'un des ses plus modestes adhérents. Mais nous parlons des meneurs qui en réalité mènent une politique de destruction, dans la ligne du PCF qui tire les ficelles. Pour les 18 heures, il s'agit bien de temps effectif de travail, c'est à dire aux commandes de leurs portiques-grues.
Voilà Keserasera:
"Les agents portuaires, bastion de la résistance, sont les stars des manif
Plus de deux semaines que ça dure. 20 jours que les grutiers et portiqueurs CGT du terminal de Mourpiane bloquent douze navires dans la rade de Marseille. 20 jours que leurs collègues des terminaux pétroliers de Fos et Lavéra obligent vingt pétroliers chargés de brut et dix-sept bateaux remplis de produits raffinés à rester au large de Fos… Les gars du port, comme Hervé, 37 ans, ne sont pas peu fiers de ce bras de fer qui fait des remous dans la France entière. Depuis 8 ans, de jour comme de nuit, il se balance sous le mistral dans une cabine suspendue à 40 mètres du sol. « En 2008, nous avions accepté la réforme portuaire qui prévoyait le transfert des 220 salariés du port ( GPMM) et de l’outillage à une filliale privée, Fluxel. Mais depuis la crise, on pense que la donne à changé: Fluxel va se trouver en grosse difficulté économique », explique le grutier. Le traffic est déja passé de 63 à 47 millions de tonnes de brut. Et la tendance n’est pas bonne. « On a eu raison de se révolter, assure un jeune, tatoué et piercé, le port garantie le retour du personnel au sein de son effectif si la situation devenait trop mauvaise… Maintenant, ce qu’on veut, c’est que les fiches de paie soient aussi à l’en-tête du port ».
Dans les bureaux, les patrons deviennent dingues en voyant la grève s’éterniser, les investisseurs s’envoler les uns après les autres alors que les agents portuaires, toujours populaires, marchent en tête de manif avec leurs gilets fluos et leurs fumigènes. A Marseille, les gars du port, bastion du corporatisme marseillais, sont des stars… L’Union patronale des Bouches du Rhône a tenté de les présenter comme des privilégiés en publiant dans Les Echos, le 11 octobre dernier, une fausse annonce: « The best job in the world : Devenez grutier au port de Marseille. Congés : 8 semaines par an. Horaires : 18 heures par semaine. Rémunération : 4 000 euros bruts/mois. Emploi garantie à vie ». La riposte des grutiers, ulcérés, n’a pas tardée. C’est Hervé qui a apporté sa fiche de paie de septembre aux journalistes qui ont débarqué dans le bureau de la CGT cet après-midi-là: 2 150 euros pour 155 heures par mois. « Le patronat a essayé de nous opposer à l’opinion publique, il veut nous diviser, analyse un vieux briscard de la CGT, mais ici, nous sommes puissants. On est sur des positions de classe et de masse. On a gardé les fondamentaux de la CGT, à la différence de la confédération. Bernard Thibault, si tu nous entends…»."
(Source:
http://www.marianne2.fr/Ces-grevistes-q ... 2-2_a19853… )
Il ne faut pas tout avaler
Il faudrait pour le bonheur des États que les philosophes fussent rois ou que les rois fussent philosophes (Platon).