El Charco a écrit : ↑29 avr. 2021, 15:22:40
@Heleth : Non c'est juste un pseudo, rien à déduire quand à mon identité réelle.
Hector a écrit : ↑29 avr. 2021, 14:23:09
Je soutiens la position que la priorité est à l'apprentissage du français, de l'anglais, de l'espagnol et de l'allemand. Ensuite si des gosses sont très doués et veulent faire un business de parler d'autres langues, il y a
l'italien, le portugais, l'arabe littéral, le russe, le chinois madarin, le japonais, le coréen , le thai, l'hindi. L'apprentissage des langues locales anciennes et peu usitées doit être une décision familiale aux frais de la famille, de même que les
langages de l'immigration.
Y'a une contradiction non ?
Dans les langages de l'immigration, il y a une très forte chance qu'il y ait des langues parmi :
"italien, le portugais, l'arabe littéral, le russe, le chinois madarin, le japonais, le coréen , le thai, l'hindi"
Il n'y a pas de contradictions, alors je vais vous permettre de comprendre en détaillant mon discours:
- l'italien et le portugais sont des langues nationales, et on peut trouver un intérêt business à les apprendre. Les italiens et portugais sont citoyens de l'UE et sont les bienvenus chez nous et ne sont pas des immigrés.
- l'arabe littéral (comprenez l'arabe du Moyen Orient), le russe, le chinois mandarin, le japonais, le coréen, le thai, l'hindi et d'autres encore sont des langues officielles et nationales. Il y a un intérêt politique et business certain à les apprendre. Pour les enfants issus de familles résidentes issues de ces pays ou mixtes, il est normal que les enfants apprennent la langue de leur(s) parent(s) en plus du français et de l'anglais, car bien souvent ils vont retourner dans le pays d'origine ou développer des carrières ou des affaires internationales comme leurs parents. Il y a des lycées avec des sections linguistiques spécialisées dans les grandes agglomérations, des places de profs certifiés, d'agrégés, de chaires de profs de fac sur ces langues.
- cas du chinois: là il faut entrer dans le détail. Le chinois mandarin simplifié a été imposé par les communistes en Chine PRC à partir de 1949. Le mandarin était la langue impériale et administrative sur base de 35 000 idéogrammes, le mandarin simplifié en a 3500 seulement . Il reste néanmoins des langues régionales partout en Chine PRC chez les Hans (92% de la population) et des langues non chinoises (Tibet, turc au Xin Jiang, coréen, zhang , mongol, mandchou et j'en passe) ; ainsi le cantonais (guangdong-hua) est parlé dans le Guangdong par 70 millions de locuteurs, il y a le shanghai-hua, le hangzhou-hua, le beijing-hua,le fuzhian-hua le sichuan-hua parlés par des dizaines de millions de personnes. Quand j'étais expat, mon équipe parlait le shanghanais/Shanghai-hua quand ils voulaient que je ne comprenne pas car ils savaient que je comprenais 25% quand ils parlaient mandarin. Il résulte de cet état de fait que: a / Taiwan parle le fuzhian-hua et écrit en vieux chinois b/ les hongkongais historiques parlent cantonais, l'anglais étant la langue du business et le mandarin réservé aux relations avec la Chine PRC , alors que les macanais d Macao parlent cantonais d'abord, portugais, anglais aussi (business mone money ) ey mandarin quand ils ont le temps c / la diaspora chinoise parlent le chinois de la région d'origine (cantonais et wenzhou-hua à Paris) ou des grandes communautés hakka ou hokkien qui émigrèrent tôt. En conséquence, nos chinois immigrés en France parlent tout sauf le mandarin simplifié ... et il n'est pas nécessaire d'enseigner ces langues régionales et dialectes dans nos écoles, cela doit se faire dans la famille ou la communauté. Le mandarin simplifié est largement enseigné en France, mon fils le maîtrise parfaitement d'ailleurs, et c'est normal vu l'importance que prend la Chine dans le commerce et la politique internatonals.
- ensuite, parlons des langages régionaux et dialectes de nos immigrés afro-maghrébins. On peut enseigner l'arabe littéral en 3ième ou 4ième langue, je n'ai pas de problème et c'est important pour la diplomatie, la politique, le commerce, etc. Il n'est point question pour moi d'enseigner l'arabe du Maghreb teinté de dialectes et d'argot et d'ailleurs nos maghrébins sont très peu nombreux à parler, lire et écrire correctement le véritable arable. Ensuite, il y a le tamazigh qui est la langue des kabyles et berbères, et je ne vois pas l'intérêt de 'enseigner à grande échelle aux frais du contribuable. Enfin les langues sahéliennes telles que le bambara, soninké, wolof ne sont pas des langues nationales, ce sont des langues tribales et régionales parfois sur plusieurs pays et je ne vois pas le besoin d'investir dans l'enseignement grand public de ces langages. Sinon, les langues du Mali vont devenir officielles à Montreuil-s-Seine et ce serait le chaos.