L'article nous dit que la forte fécondité française n'est pas le fait des femmes immigrées. Mais quand on lit un peu plus en détail, on trouve les informations suivantes :La forte fécondité française n'est pas le fait des femmes immigrées
Trois chercheurs se sont penchés sur les statistiques pour apporter une réponse à une idée reçue tenace.
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- Les femmes immigrées représentent que 12% des femmes en âge d’avoir un enfant, mais elles contribuent à 19% des naissances.
- L'indice de fécondité chez les femmes immigrées est de 2,6. Cet indice atteint même 3,5 pour les femmes originaires du Maghreb et 3 pour les femmes originaires d'Afrique noire. En revanche, cet indice n'est que de 1,8 pour les femmes non immigrées.
Certes, les femmes immigrées ne sont pas (encore) assez nombreuses en proportion de la population française pour que leur plus forte fécondité impacte fortement l'indice de fécondité moyen de la France. Il n'en demeure pas moins qu'elles ont en moyenne plus d'enfants que les femmes non immigrées, et que la différence est assez nette.
Cet article qui prétend probablement combattre la thèse du Grand remplacement l'accrédite en réalité.