Pour Magic, qui appréciera !
- FIFE
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Le Pilatus Pc-7 est basé sur le modèle du pilatus Pc-3.Il vola la première fois le 12 avril 1966. Malheureusement un accident enterra le programme. Il fut repris en 1973 et, grâce à plusieurs modifications dont une nouvelle aile d?une seule pièce, des réservoirs de carburant intégraux et une verrière bulle, sa production commença en 1978.
L?appareil est un turbo-trainer biplace d?entraînement. C?est un avion à ailes basses cantilever de construction métallique. Il est utilisé dans la force aérienne suisse pour l?instruction moderne aux pilotes. Il permet une formation de base pour l?entraînement au vol sans visibilité et aussi pour la voltige aérienne. Les caractéristiques du turbopropulseur permettent aux élèves pilotes d?acquérir quelques expériences qui lui serviront plus tard dans le vol en avions à réaction.
L?aviation suisse l?utilise depuis 1982 et elle en a acquis 40. L?appareil fut exporté dans de nombreux pays tels que en Malaisie (44), en Amérique du Sud (63), en Uruguay (6), en Irak (53), en Iran (45) aux Emirats Arabes Unis (24) au Mexique (93) mais également en Europe comme en France (6), aux Pays-Bas (13) et en Autriche (16). La vente d?appareil dans les pays en guerre suscita certaines oppositions durant les années 1990 bien qu?étant un avion d?entraînement, il pouvait être modifié en matériel de guerre, notamment en lui rajoutant deux pylônes sous les ailes pour l?emport de bombes ou également en rajoutant un canon. Cette seconde classification aurait empêché la vente du Pc-7 vers des pays en guerre ou considérés comme tel. Il aurait été utilisé lors de conflits en Birmanie, au Mexique et au Guatemala. En 1993, le nombre d?appareils construits par Pilatus était de 400.
L?armée de l?air des Pays Bas agrandit le Pc-7, ce dernier prit la désignation de Pc-7 Mk2, cette version est également utilisée par la force aérienne de Brunei. Cet appareil est plus semblable au Pc-9, un des successeurs du Pc-7. L?armée de l?air sud-africaine utilise des Pc-7 Mk2 Astra, cette version du Pc-7 est assemblée en Afrique du Sud grâce aux plans fournis par Pilatus.
- FIFE
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Pour info, la Patrouille acrobatique Adecco utilisait des PC7.....
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Bothelin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Bothelin
OK collègue je n'avais pas fait le rapprochement! je suis, ou plutôt j'étais, j'ai arr^té l'instruction l'an passée comme la voltige d'ailleurs: ma femme trouve que je suis trop vieux pour pour jouer comme un gamin icon_cheesygrin je ne fais plus que qqes vols pépères. icon_cheesygrinFIFE a écrit :Mon pseudo pourrait te donner la réponse : je suis FI et FE....
JC
"Jouis et fais jouir, sans faire de mal ni à toi ni à personne..."
Chamfort
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Trouves-tu aussi que le niveau des élèves chute linéairement chaque année ? Mon mari (TRI-TRE) a été totalement dégoûté des prétendus pilotes de ligne qui reconnaissaient à peine l'avant de l'arrière icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Tu parles des élèves pro, je ne joue pas dans la même division que toi; moi c'est juste l'aéroclub, voler uniquement pour le plaisir icon_cheesygrin Tiens il y a qqes mois j'ai fait une trentaine de minutes sur un J3 appartenant à un privé de passage; que du bonheur!FIFE a écrit : Non, le niveau des élèves ne chute pas! Il y a des bons et des mal doués. D'autres qui ne travaillent pas......
Par contre l'Europe nous a fait une usine à gaz, au détriment de la sécurité!
JC
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La catastrophe, ce sont les JAR !
Pour les vieux briscars actuels, l'aviation était de prime abord une vocation : ils dessinaient déjà des avions dans leurs cahiers en primaire.
Puis, ils se préparaient, souvent avec l'aide bénévole d'un ancien, à leur brevet de pilote privé. Une saison ou deux à tirer des panneaux ou à remorquer des planeurs, pour financer leurs heures d'acro et leur professionnel.
Là, avec un peu de chance, une place de co-pi sur des avions taxis 3 axes, pour atteindre les 1.000 heures et passer leur TP, souvent avec des aides bénévoles.
Et quand arrivait l'émotion suprême de passer du Jet, le gars avait déjà un maniement de stick de virtuose, rencontré à peu près toutes les difficultés imaginables, pris de la bouteille, et n'avait qu'à assurer sa conversion. Cela a donné des générations entières de pilotes parfaitement "save".
Mais tout a changé !
D'une part, on trouve de jeunes types qui se demandent ce qu'ils pourraient bien faire ..; Dentiste ? Ca paie bien, mais il faut toujours rester debout, et les gens font des grimaces. Pharmacien ? La barbe, on est toujours enfermé. Pilote de Ligne ? A quelle est bonne l'idée ! Un uniforme irrésistible, des nanas plein les bras, le visage bronzé toute l'année, voilace qu'il me faut !
On tape les parents, on se rue dans une Ecole JAR (dimension de la salle de cours, du tableau, nombre de rétro projecteurs) qui n'est pous un partage de connaissances, mais une entreprise recevant non plus des élèves, mais des clients ! Si l'"lève est en-dessous de tout, on lui filera quelques heures supplémentaires, mais pas question d'être trop dur : une mauvaise réputation est vite faite ...
On se trouve alors, au moment de leur conversion sur B-737 ou A-320, sur des types tout juste capables de pousser sur le bon bouton ! Aucune maniement de I'avion, aucune orientation hors instruments, et quasi aucune connaissance du vol IFR. Et si l'instructeur se lasse, et fais un petit check écrit de connaissances sensées acquises, on retrouve les élèves en train de pleurnicher au secrétariat : "i!l est méchant, le Monsieur".
Pour mon mari, qualifier un type devait répondre à un seul critère : "je lui confierais ma femme et mes enfants". Critère auquel satisfaisaient un ou deux élèves par an !
La FAA constatait, il y a trois ans, que laplupart des incidents ou accidents d'avion avaient pour cause une défaillance humaine, et prédisait que les choses ne feraient qu'empirer. C'est exactement ce qu'il se passe.
Alors, Magic, tu as bien de la chance : les aéroclubs ont bien entendu leurs veaux, mais aussi sont les conservatoires d'une certaine passion disparue !
Tiens, pour l'anecdote : mon mari fait un vol avec un nouveau copy, dont c'est la première mise en ligne (unjeune allemand recruté par la Luxair). Il arrive au cockpit, le copy s'y trouve, feuilletant un magasine ..; Tu as fait l'external ? Non. Tu as programmé le vol ? Non ! Mon mari le colle au computer et va faire le tour. Au décollage, le type est à droite, sans ceinture, les pieds sous le siège, et les genoux de travers ..; Mon mari le prie de s'attacher, de se redresser, de poser les pieds sur les palonniers. Gros soupir ...
Le train n'est pas encore rentré que le type reprend se position mais, cette fois, aligne des chiffres sur la planche. Intrigué, mon mRI lui demande ce qu'il calcule. Réponse : ma pension !!!! Quelle ambiion pour un type de 22 ans icon_confused
Pour les vieux briscars actuels, l'aviation était de prime abord une vocation : ils dessinaient déjà des avions dans leurs cahiers en primaire.
Puis, ils se préparaient, souvent avec l'aide bénévole d'un ancien, à leur brevet de pilote privé. Une saison ou deux à tirer des panneaux ou à remorquer des planeurs, pour financer leurs heures d'acro et leur professionnel.
Là, avec un peu de chance, une place de co-pi sur des avions taxis 3 axes, pour atteindre les 1.000 heures et passer leur TP, souvent avec des aides bénévoles.
Et quand arrivait l'émotion suprême de passer du Jet, le gars avait déjà un maniement de stick de virtuose, rencontré à peu près toutes les difficultés imaginables, pris de la bouteille, et n'avait qu'à assurer sa conversion. Cela a donné des générations entières de pilotes parfaitement "save".
Mais tout a changé !
D'une part, on trouve de jeunes types qui se demandent ce qu'ils pourraient bien faire ..; Dentiste ? Ca paie bien, mais il faut toujours rester debout, et les gens font des grimaces. Pharmacien ? La barbe, on est toujours enfermé. Pilote de Ligne ? A quelle est bonne l'idée ! Un uniforme irrésistible, des nanas plein les bras, le visage bronzé toute l'année, voilace qu'il me faut !
On tape les parents, on se rue dans une Ecole JAR (dimension de la salle de cours, du tableau, nombre de rétro projecteurs) qui n'est pous un partage de connaissances, mais une entreprise recevant non plus des élèves, mais des clients ! Si l'"lève est en-dessous de tout, on lui filera quelques heures supplémentaires, mais pas question d'être trop dur : une mauvaise réputation est vite faite ...
On se trouve alors, au moment de leur conversion sur B-737 ou A-320, sur des types tout juste capables de pousser sur le bon bouton ! Aucune maniement de I'avion, aucune orientation hors instruments, et quasi aucune connaissance du vol IFR. Et si l'instructeur se lasse, et fais un petit check écrit de connaissances sensées acquises, on retrouve les élèves en train de pleurnicher au secrétariat : "i!l est méchant, le Monsieur".
Pour mon mari, qualifier un type devait répondre à un seul critère : "je lui confierais ma femme et mes enfants". Critère auquel satisfaisaient un ou deux élèves par an !
La FAA constatait, il y a trois ans, que laplupart des incidents ou accidents d'avion avaient pour cause une défaillance humaine, et prédisait que les choses ne feraient qu'empirer. C'est exactement ce qu'il se passe.
Alors, Magic, tu as bien de la chance : les aéroclubs ont bien entendu leurs veaux, mais aussi sont les conservatoires d'une certaine passion disparue !
Tiens, pour l'anecdote : mon mari fait un vol avec un nouveau copy, dont c'est la première mise en ligne (unjeune allemand recruté par la Luxair). Il arrive au cockpit, le copy s'y trouve, feuilletant un magasine ..; Tu as fait l'external ? Non. Tu as programmé le vol ? Non ! Mon mari le colle au computer et va faire le tour. Au décollage, le type est à droite, sans ceinture, les pieds sous le siège, et les genoux de travers ..; Mon mari le prie de s'attacher, de se redresser, de poser les pieds sur les palonniers. Gros soupir ...
Le train n'est pas encore rentré que le type reprend se position mais, cette fois, aligne des chiffres sur la planche. Intrigué, mon mRI lui demande ce qu'il calcule. Réponse : ma pension !!!! Quelle ambiion pour un type de 22 ans icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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