Un nouveau déversement de milliards d'euros sur Mayotte s'annonce donc. On ne remerciera jamais assez Sarkozy d'avoir fait de cette île du tiers-monde un département français.À Mayotte, les citoyens appellent le gouvernement à l'aide
Le collectif des citoyens inquiets de Mayotte a lancé une pétition pour alerter les autorités sur la situation de ce département français, en proie à une insécurité et une violence grandissantes. Les Mahorais demandent des «mesures d'urgence».
Il vient d'achever une tournée dans les territoires d'outre-mer, et va devoir s'atteler au dossier explosif de Mayotte. François Hollande, ainsi que l'ensemble du gouvernement, se sont vus remettre samedi une pétition signée en moins de deux semaines par 12.642 personnes (ce qui équivaut à 10% de la population adulte de Mayotte). Un «cri du coeur» des habitants de cette île des Comores qui témoigne de leur inquiétude quant au devenir de ce territoire, devenu département français en 2011. «Chaque jour qui passe est un jour où la situation de Mayotte se dégrade tant en matière d'insécurité, d'instruction, d'accès aux soins, etc.», est-il écrit. «Nous ne pouvons plus accepter, Monsieur le président, de voir ces milliers d'enfants errer dans nos rues, dans nos villages visitant les poubelles afin de pouvoir se nourrir et pour d'autres participer à des actes de délinquances quotidiens très certainement pour les mêmes fins», déplore encore le collectif, qui demande une «prise de conscience» de la part du chef de l'État.
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Au demeurant, il faut rappeler que l'ONU ne reconnaît pas à la France le droit d'exercer sa souveraineté sur Mayotte. Alors pourquoi y rester ?
Ceci dit, il ne faut pas se faire d'illusions : la situation à Mayotte est un avant-goût de ce qui attend la Métropole dans les prochaines décennies.