Immigration ou pwofitation?
Ma chère mps - Je n'ai pas une vision angéliste mais humaniste.. et ta lettre n'illustre en aucun cas le contraire de ce que je dis puisque là il s'agit de clandestins. Or notre ami Sarkonaute parlait de gens entrés de façon régulière. Des profiteurs, il y en aura toujours ; il est dommage qu'ils occultent les autres.
Ma chère mps - Je n'ai pas une vision angéliste mais humaniste.. et ta lettre n'illustre en aucun cas le contraire de ce que je dis puisque là il s'agit de clandestins. Or notre ami Sarkonaute parlait de gens entrés de façon régulière. Des profiteurs, il y en aura toujours ; il est dommage qu'ils occultent les autres.
Ma chère Gis, connais-tu bien l'Afrique ? As-tu souvent parlé avec d'éventuels candidats à l'immigation ? As-tu mesuré à quel point ils imaginent nos pays comme des eldorados où l'argent coule des murs ? Sans réaliser pour autant ce que coûte la vie chez nous ?
En as-tu vu un seul parler de ses compétences et du travail qu'il pourrait fournir ?
As-tu remarqué qu'arriver chez nousn'est pas le commencement d'une nouvelle vie active, mais un but en soi ?
Es-tu consciente que, dès le pied mis sur nos territoires, ces aventuriers innocents sont encadrés par des "associations humanistes" qui s'empressent de leur communiquer toutes les farces et attrappes pour échapper à l'idée même de travailler, et revendiquer mille largesses ?
Je crains que tu n'aies aucune expérience de terrain icon_confused
Ma chère Gis, connais-tu bien l'Afrique ? As-tu souvent parlé avec d'éventuels candidats à l'immigation ? As-tu mesuré à quel point ils imaginent nos pays comme des eldorados où l'argent coule des murs ? Sans réaliser pour autant ce que coûte la vie chez nous ?
En as-tu vu un seul parler de ses compétences et du travail qu'il pourrait fournir ?
As-tu remarqué qu'arriver chez nousn'est pas le commencement d'une nouvelle vie active, mais un but en soi ?
Es-tu consciente que, dès le pied mis sur nos territoires, ces aventuriers innocents sont encadrés par des "associations humanistes" qui s'empressent de leur communiquer toutes les farces et attrappes pour échapper à l'idée même de travailler, et revendiquer mille largesses ?
Je crains que tu n'aies aucune expérience de terrain icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Dis mps, doit-on avoir une expérience dans tout pour donner un avis ? Je n'ai jamais prétendue être experte icon_neutral même si j'ai pu parlé à des gens qui avaient une vision c'est vrai assez idyllique de notre pays.. n'écoutant d'ailleurs pas ceux qui donnaient des détails pouvant les amener à penser le contraire.
Non je ne connais pas l'Afrique.. Je n'ai pas la même culture que toi.
Compétences ? Non pas vraiment, enfin ce que j'ai pu entendre n'est pas non plus à prendre comme paroles, c'est juste un exemple.. pour eux, c'est un espoir d'une vie meilleure. Travaillant dans leur pays, ils pensent trouver quelque chose et accepter n'importe quel travail dans le nôtre.
Je ne sais si les associations humanistes accourent, c'est pas systématique et surtout pas dans le but que tu indiques.
Dans tes propos, tu ne dis rien sur ce que je disais à propos de ta lettre car Sarkonaute évoquait les gens entrés de façon régulière, toi tu parlais des clandestins.
Non je ne connais pas l'Afrique.. Je n'ai pas la même culture que toi.
Compétences ? Non pas vraiment, enfin ce que j'ai pu entendre n'est pas non plus à prendre comme paroles, c'est juste un exemple.. pour eux, c'est un espoir d'une vie meilleure. Travaillant dans leur pays, ils pensent trouver quelque chose et accepter n'importe quel travail dans le nôtre.
Je ne sais si les associations humanistes accourent, c'est pas systématique et surtout pas dans le but que tu indiques.
Dans tes propos, tu ne dis rien sur ce que je disais à propos de ta lettre car Sarkonaute évoquait les gens entrés de façon régulière, toi tu parlais des clandestins.
Tu sais, Gis, qu'ils soient entrés par la porte ou par la fenêtre, le résultat est à êu près identique : des gens courageux qui se retroussent les manches, et les autres, qui vampirisent le système.
Tu sais ce qu'on dit en Afrique à un ignoble tir au flanc incapable . "Va "travailler" chez les français" ! Authentique ...
Tu sais ce qu'on dit en Afrique à un ignoble tir au flanc incapable . "Va "travailler" chez les français" ! Authentique ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
C'est tellement vrai que ceux qui veulent bosser ciblent plutôt les USA, le Canada, l'Australie voire l'Allemagne, le Luxembourg ou la Hollande plutôt que la France. Nous à force d'humanisme, on a le 9-3.mps a écrit : Tu sais, Gis, qu'ils soient entrés par la porte ou par la fenêtre, le résultat est à êu près identique : des gens courageux qui se retroussent les manches, et les autres, qui vampirisent le système.
Tu sais ce qu'on dit en Afrique à un ignoble tir au flanc incapable . "Va "travailler" chez les français" ! Authentique ...
gens courageux et les autres.. c'est ce que je pense, comme on dit, il y a de tout pour faire un monde.mps a écrit : Tu sais, Gis, qu'ils soient entrés par la porte ou par la fenêtre, le résultat est à êu près identique : des gens courageux qui se retroussent les manches, et les autres, qui vampirisent le système.
Tu sais ce qu'on dit en Afrique à un ignoble tir au flanc incapable . "Va "travailler" chez les français" ! Authentique ...
- pwalagratter
- Messages : 1901
- Enregistré le : 06 avr. 2010, 00:00:00
Hé oui dans le 9-3 l'humanisme (ou plutôt la pauvreté) a toujours été une valeur sure !Libéral a écrit :C'est tellement vrai que ceux qui veulent bosser ciblent plutôt les USA, le Canada, l'Australie voire l'Allemagne, le Luxembourg ou la Hollande plutôt que la France. Nous à force d'humanisme, on a le 9-3.mps a écrit :Tu sais, Gis, qu'ils soient entrés par la porte ou par la fenêtre, le résultat est à êu près identique : des gens courageux qui se retroussent les manches, et les autres, qui vampirisent le système.
Tu sais ce qu'on dit en Afrique à un ignoble tir au flanc incapable . "Va "travailler" chez les français" ! Authentique ...
1850. Une plaine, au nord-est de Paris, avec des voies de communication. C’est le temps du passage de l’artisanat à l’industrialisation. Paris délocalise sur cette terre ses industries polluantes et dangereuses, parce que le vent d’ouest empêche les fumées nocives et les odeurs pestilentielles d’infester la capitale.
Pour faire tourner les usines, une masse d’ouvriers parisiens est déplacée sur cette “arrière-cour” de la capitale et s’entasse dans un habitat précaire et insalubre. Cette première vague de prolétaires, rapidement décimée par les épidémies et les pollutions, est aussitôt remplacée par une nouvelle vague, venue de province, Bretons, Limousins et autres Auvergnats…
Sur cette terre polluée, les usines vont tourner à plein régime, elle devient le premier pôle industriel d’Europe. Pour compenser les pertes humaines causées par les deux guerres mondiales, les patrons vont faire appel à d’autres bras… La nouvelle main-d’œuvre vient d’Europe, d’Italie, d’Espagne, du Portugal, puis du Maghreb… Mais si l’industrie prospère, la crise du logement éclate…
En 1954, l’État lance un concours, l’Opération million, abaissant le coût de construction d’un logement au prix dérisoire de 1 million d’anciens francs. Sans ligne directrice, sans harmonisation, sans coordination, tout est expérimental, du béton employé aux les procédés.
Des dizaines de grands ensembles, véritables “magmas” inhumains, sont ainsi édifiés. Le plus grand nombre de logements est construit dans la plaine de Saint-Denis, où les terrains ne sont pas chers. Années 1960, les dom-tom subissent une grave crise économique. Le ministre Michel Debré créé le Bumidom (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer) qui a pour mission de „déplacer, avec un aller simple pour la métropole, la jeunesse des Antilles afin d’éviter une rébellion locale.
La plupart des nouveaux arrivants est dirigée vers la banlieue nord de Paris. Au même moment la France subit de plein fouet les conséquences de la décolonisation. En 1962, la banlieue nord accueille les pieds-noirs, les Algériens… Toutes ces populations sont regroupées dans cette banlieue, qui se caractérise alors par la plus forte concentration d’immigration communautaire.
En 1964, une loi partage la Seine et la Seine-et-Oise en sept nouveaux départements, dont l’un est la Seine-Saint- Denis. On lui attribue le nombre 93, le numéro de l’ancien département de Constantine en Algérie. Le redécoupage décidé par le gouvernement de l’époque regroupe, comme par hasard, des villes et des communes communistes… Le 93 est appelé la banlieue rouge… Dans la deuxième partie du film, le décor change… C’est le début d’une lente désindustrialisation qui commence avec la crise économique liée au premier choc pétrolier de 1973… L’immigration coûte cher à l’État, qui décide de fixer les immigrés sur le sol français en faisant venir les familles restées dans le pays d’origine. C’est le regroupement familial. On assiste alors à une explosion démographique de la population immigrée installée dans le 93, dans des ensembles totalement délabrés. Faute d’entretien, le béton s’effrite, le fer rouille, les ascenseurs ne fonctionnent plus, les petits commerces ferment les uns après les autres. Les familles européennes et pieds- noirs ont abandonné ces appartements pour accéder à la propriété, le plus loin possible de ces ghettos, touchés de plein fouet par la fermeture des usines et le chômage.
La boîte de Pandore de la misère et de la précarité s’ouvre sur la population du 93. C’est à ce moment-là que naît une génération qui va rapidement ressentir une vraie crise identitaire. Dans la troisième partie du film, à partir des années 1980, cette génération va commencer à sortir des ghettos, devenir visible, manifester ses revendications, à l’opposé de ses parents qui étaient restés muets, dans l’antichambre de la France. Car le volcan est en ébullition, à l’intérieur des cités où prospère une économie souterraine, où une autre forme de société domine, avec ses codes, ses lois, véritable cour des miracles du XXème siècle finissant… L’État tente de trouver des solutions et met en place des zones franches urbaines…
Le département attire alors de grands groupes, Alsthom, L’Oréal, Aventis. Tous sont libérés des taxes, comme leurs ancêtres du XIXème siècle, qui ne payaient plus l’octroi après s’être installés en dehors de Paris. Le 93 devient ainsi le deuxième département le plus riche de France, mais les emplois que génèrent ces nouvelles entreprises ne sont pas destinés à sa population. Les habitants ne sont pas concernés par ce miracle économique. En 2005, le 93 est un département riche peuplé de pauvres qui cumulent tous les problèmes de la précarité, de l’assistanat et de la délinquance.
Comme dans les années 80, les émeutiers du 9 / 3 vont sortir au grand jour, à la suite d’un fait divers tragique à Clichy-sous-Bois, et faire découvrir à la France entière la souffrance d’un territoire stigmatisé
Tu penses à quels critères ?
Je pense, Gis, que si déjà il y avait des critères, on auait fait un grand pas !
Personnellement, j'aime beaucoup le système australien.
Si tu veux immigrer, tu dois te présenter à l'abmassade d'Australie de ton pays, et y consulter la liste des professions demandées.
Si tu crois convenir, tu dois déposer une demande à l'Ambassade, avec un dosser complet (diplômes, formation, expérience professionnelles). Il est précizé qu'à tout moment, si une fraude était découverte, tu serais expulsé sans espoir de retour.
Les dossiers repartent alors pour l'Australie, où ils sont soumis aux entreprises demanderesses, qui vont choisir sur dossier, ou parfois en confiant le choix à une société spécialisée dans ton pays de départ.
De la sorte, personne n'arrive en Australie sans avoir un emploi le lendemain matin !
Ni sans avoir assez d'argent pour assurer son logement et sa nourriture pendant un minimum de 6 mois.
Bien entendu, l'immigrant vient seul, et s'il se trouvait sansemploi dans les premières années de travail sur place, il est renvoyé aussi sec.
Après 3 ans, s'il démontre une aisance et un logement suffisants pour faire venir sa famille, il y sera autorisé. Mais il y a encore une série de verrous : connaissance de l'anglais, engagement de l'épouse à ne pas chômer, etc.
C'est magnifique pour de vrais professionnels, et dissuasif pour ceux qui ne cherchent qu'une socio-planque icon_confused
Je pense, Gis, que si déjà il y avait des critères, on auait fait un grand pas !
Personnellement, j'aime beaucoup le système australien.
Si tu veux immigrer, tu dois te présenter à l'abmassade d'Australie de ton pays, et y consulter la liste des professions demandées.
Si tu crois convenir, tu dois déposer une demande à l'Ambassade, avec un dosser complet (diplômes, formation, expérience professionnelles). Il est précizé qu'à tout moment, si une fraude était découverte, tu serais expulsé sans espoir de retour.
Les dossiers repartent alors pour l'Australie, où ils sont soumis aux entreprises demanderesses, qui vont choisir sur dossier, ou parfois en confiant le choix à une société spécialisée dans ton pays de départ.
De la sorte, personne n'arrive en Australie sans avoir un emploi le lendemain matin !
Ni sans avoir assez d'argent pour assurer son logement et sa nourriture pendant un minimum de 6 mois.
Bien entendu, l'immigrant vient seul, et s'il se trouvait sansemploi dans les premières années de travail sur place, il est renvoyé aussi sec.
Après 3 ans, s'il démontre une aisance et un logement suffisants pour faire venir sa famille, il y sera autorisé. Mais il y a encore une série de verrous : connaissance de l'anglais, engagement de l'épouse à ne pas chômer, etc.
C'est magnifique pour de vrais professionnels, et dissuasif pour ceux qui ne cherchent qu'une socio-planque icon_confused
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
-
- Messages : 3119
- Enregistré le : 29 nov. 2008, 00:00:00
- Localisation : normandie
il y a baucoups de francais qui bossent dure dans toutes les regions, (francais pas sur le papier) agriculture, travaux publiques, usines .pwalagratter a écrit :Hé oui dans le 9-3 l'humanisme (ou plutôt la pauvreté) a toujours été une valeur sure !Libéral a écrit :C'est tellement vrai que ceux qui veulent bosser ciblent plutôt les USA, le Canada, l'Australie voire l'Allemagne, le Luxembourg ou la Hollande plutôt que la France. Nous à force d'humanisme, on a le 9-3.mps a écrit :Tu sais, Gis, qu'ils soient entrés par la porte ou par la fenêtre, le résultat est à êu près identique : des gens courageux qui se retroussent les manches, et les autres, qui vampirisent le système.
Tu sais ce qu'on dit en Afrique à un ignoble tir au flanc incapable . "Va "travailler" chez les français" ! Authentique ...
1850. Une plaine, au nord-est de Paris, avec des voies de communication. C’est le temps du passage de l’artisanat à l’industrialisation. Paris délocalise sur cette terre ses industries polluantes et dangereuses, parce que le vent d’ouest empêche les fumées nocives et les odeurs pestilentielles d’infester la capitale.
Pour faire tourner les usines, une masse d’ouvriers parisiens est déplacée sur cette “arrière-cour” de la capitale et s’entasse dans un habitat précaire et insalubre. Cette première vague de prolétaires, rapidement décimée par les épidémies et les pollutions, est aussitôt remplacée par une nouvelle vague, venue de province, Bretons, Limousins et autres Auvergnats…
Sur cette terre polluée, les usines vont tourner à plein régime, elle devient le premier pôle industriel d’Europe. Pour compenser les pertes humaines causées par les deux guerres mondiales, les patrons vont faire appel à d’autres bras… La nouvelle main-d’œuvre vient d’Europe, d’Italie, d’Espagne, du Portugal, puis du Maghreb… Mais si l’industrie prospère, la crise du logement éclate…
En 1954, l’État lance un concours, l’Opération million, abaissant le coût de construction d’un logement au prix dérisoire de 1 million d’anciens francs. Sans ligne directrice, sans harmonisation, sans coordination, tout est expérimental, du béton employé aux les procédés.
Des dizaines de grands ensembles, véritables “magmas” inhumains, sont ainsi édifiés. Le plus grand nombre de logements est construit dans la plaine de Saint-Denis, où les terrains ne sont pas chers. Années 1960, les dom-tom subissent une grave crise économique. Le ministre Michel Debré créé le Bumidom (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d’outre-mer) qui a pour mission de „déplacer, avec un aller simple pour la métropole, la jeunesse des Antilles afin d’éviter une rébellion locale.
La plupart des nouveaux arrivants est dirigée vers la banlieue nord de Paris. Au même moment la France subit de plein fouet les conséquences de la décolonisation. En 1962, la banlieue nord accueille les pieds-noirs, les Algériens… Toutes ces populations sont regroupées dans cette banlieue, qui se caractérise alors par la plus forte concentration d’immigration communautaire.
En 1964, une loi partage la Seine et la Seine-et-Oise en sept nouveaux départements, dont l’un est la Seine-Saint- Denis. On lui attribue le nombre 93, le numéro de l’ancien département de Constantine en Algérie. Le redécoupage décidé par le gouvernement de l’époque regroupe, comme par hasard, des villes et des communes communistes… Le 93 est appelé la banlieue rouge… Dans la deuxième partie du film, le décor change… C’est le début d’une lente désindustrialisation qui commence avec la crise économique liée au premier choc pétrolier de 1973… L’immigration coûte cher à l’État, qui décide de fixer les immigrés sur le sol français en faisant venir les familles restées dans le pays d’origine. C’est le regroupement familial. On assiste alors à une explosion démographique de la population immigrée installée dans le 93, dans des ensembles totalement délabrés. Faute d’entretien, le béton s’effrite, le fer rouille, les ascenseurs ne fonctionnent plus, les petits commerces ferment les uns après les autres. Les familles européennes et pieds- noirs ont abandonné ces appartements pour accéder à la propriété, le plus loin possible de ces ghettos, touchés de plein fouet par la fermeture des usines et le chômage.
La boîte de Pandore de la misère et de la précarité s’ouvre sur la population du 93. C’est à ce moment-là que naît une génération qui va rapidement ressentir une vraie crise identitaire. Dans la troisième partie du film, à partir des années 1980, cette génération va commencer à sortir des ghettos, devenir visible, manifester ses revendications, à l’opposé de ses parents qui étaient restés muets, dans l’antichambre de la France. Car le volcan est en ébullition, à l’intérieur des cités où prospère une économie souterraine, où une autre forme de société domine, avec ses codes, ses lois, véritable cour des miracles du XXème siècle finissant… L’État tente de trouver des solutions et met en place des zones franches urbaines…
Le département attire alors de grands groupes, Alsthom, L’Oréal, Aventis. Tous sont libérés des taxes, comme leurs ancêtres du XIXème siècle, qui ne payaient plus l’octroi après s’être installés en dehors de Paris. Le 93 devient ainsi le deuxième département le plus riche de France, mais les emplois que génèrent ces nouvelles entreprises ne sont pas destinés à sa population. Les habitants ne sont pas concernés par ce miracle économique. En 2005, le 93 est un département riche peuplé de pauvres qui cumulent tous les problèmes de la précarité, de l’assistanat et de la délinquance.
Comme dans les années 80, les émeutiers du 9 / 3 vont sortir au grand jour, à la suite d’un fait divers tragique à Clichy-sous-Bois, et faire découvrir à la France entière la souffrance d’un territoire stigmatisé
ils ne font pas des enfants a la chaines, ne brulles pas les voitures.
respecte leurs femmes, ne pratique pas les mariage forcée.
et nous impose pas des menues speciale dans les cantines, ni de piscines separée
de la a nous imposée leurs religions, il ni a qu un pas.
avec le nombre de chaumeurs que nous avont, et il normal d avoir une imigration
la caravane passe et les chiens aboient
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré