[/align]Une région riche, mariée à une moins riche, une densément peuplée à une qui l'est moins: le nouveau découpage territorial dessinera, selon l'Insee, une France moins disparate en termes de population, de produit intérieur brut ou de répartition des activités.
Toutes les différences ne sont pas pour autant gommées mais hors Ile-de-France et Corse, qui ne changent pas de périmètre, "les écarts se réduisent, avec notamment des caractéristiques démographiques plus proches entre régions", souligne l'Insee dans l'ouvrage "La France et ses territoires".
Publié mercredi et disponible sur le site http://www.insee.fr, ce document présente pour la première fois des données et analyses sur la population, l'emploi, les conditions de vie et les entreprises des nouvelles régions qui ne font pas toujours consensus localement.
La réforme territoriale, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2016, réduit le nombre de régions de 27 à 18 (y compris les DOM), de 22 à 13 sans eux.
Par un effet mécanique, le poids démographique et économique des nouveaux territoires s'accroît. Ainsi, "les nouvelles régions continentales comporteront toutes plus de 2 millions d’habitants", explique Luc Brière, chef de la division statistiques régionales, locales et urbaines de l'Insee.
Derrière les mastodontes que sont l’Ile-de-France (11,9 millions d’habitants en 2011) et Rhône-Alpes fusionnée avec l’Auvergne (7,6 millions), se distinguent cinq régions de 5 à 6 millions d’habitants chacune: Nord-Pas-de-Calais Picardie, Aquitaine Limousin Poitou-Charentes, Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées et la grande région Est, Alsace Champagne-Ardenne Lorraine, qui dépassent légèrement la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).
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