Banalisation de la grande pauvreté ...
La moindre demande d'aide sous-entend dossier et démarches minimum.. , dis tu ?
Je te rassure, cette energie, ils la trouvent, ne t'en fais pas ....
Je te rassure, cette energie, ils la trouvent, ne t'en fais pas ....
Maintenant que j'habite en province, je suis devenu peace and love. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ( surtout les descendants d'immigrés des cités que j'adore dorénavant )
Mon très cher Lucifer,
Ce que je veux dire, c'est que les gens doivent bouger pour les aides comme le reste.. rien n'arrive tout seul ou alors ?? S'ils sont capables de faire un minimum, ils peuvent peut-être faire un minimum pour le reste non ? Se décourager peut arriver quand tout te tombe en même temps, tu sais : la loi des séries mais si tu laisses tout tomber, ce sera pire non ?
à plus
Ce que je veux dire, c'est que les gens doivent bouger pour les aides comme le reste.. rien n'arrive tout seul ou alors ?? S'ils sont capables de faire un minimum, ils peuvent peut-être faire un minimum pour le reste non ? Se décourager peut arriver quand tout te tombe en même temps, tu sais : la loi des séries mais si tu laisses tout tomber, ce sera pire non ?
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anonyme je trouve cela dommage que tu partes car un membre te plait pas, toi et mps avez des idées différentes, et puis ? Le plus important est de donner ses idées, de partager son vécu. Pas de se cracher dessus sur chaque post, vous êtes différents c'est ce qui fait que vous êtes intéressant à vous lire!.
Bref on t'attend chambre
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- mareaction
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- geekmature
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Je me joins à vous les gars icon_cheesygrin la connerie n'a pas de limites, il faut dire que j'ai failli également ignorer ce forum mais le sérieux de l'administrateur et des modérateurs m'en a dissuadé mais c'est vrai que le ton narquois et la science infuse de certains m'irritent icon_mrgreen Des certitudes, j'en entends tous les jours en allumant la télé, pas besoin d'en rajouter icon_lolGeorges a écrit :Je ne suis pas toujours d'accord avec anonyme, mais sur ce coup là, je suis 100% de son avis, difficile de trouver pire sauf sur Planéte ump.anonyme a écrit : mps, je m'en fous d'être exclu de ce forum, mais je tiens particulièrement à te dire que tu portes en toi une somme de connerie absolument monstrueuse !! Je commence même à avoir une idée de l'infini !!
Démocratie, vous avez dit démocratie!!
- geekmature
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- artragis
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Sommes nous vraiment obligés de toujours rappeler à l'ordre à cause de gens qui se sentent obligée d'insulter dès qu'une opinion qui s'approche de la radicalité est posée? Si vous trouvez le raisonnement de MPS illogique montrez pourquoi. Sinon, dites simplement combien vous trouvez cela illogique mais évitez les insultes. J'ajoute que cela vaut pour toi aussi MPS, abaisser les gens pour essayer de leur enlever la crédibilité n'est pas une attitude respectueuse et encore moins polie.
http://zestedesavoir.com une association pour la beauté du zeste.
- geekmature
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C'est pour moi que tu parles artragis, je ne l'insulte pas, je la laisse dans ses certitudes, tu le sais très bien qu'il est illogique son raisonnement. Croire que les gens pauvres ne veulent pas sortir de leur condition, qu'avec le smic, on vit correctement, que tout va bien dans le meilleur des mondes, qu'elle est parvenue à se hisser en haut de l'échelle à force d'abnégation, que tout le monde doit suivre son modèle, abaisser les gens comme tu le dis alors qu'elle ne connait personne mis à part par le biais du forum, il n'y a que mps qui s'imagine retirer la crédibilité des propos des autres membres, alors on la laisse dans ses certitudes et ses erreurs, elle peut hausser les épaules je m'en t..e et je continuerai à raissoner comme je le fais, à me baser sur mes références, à consulter des artcicles sur internet, dans la presse indépendante, en fait à étudier les propos de personnes connues pour leur analyse et raisonnement, et non suivre les théories vaseuses d'un membre de forum. Voilà je passe à autre chose et si je le peux je dialoguerai avec des membres intéressants et ouverts, sinon je vous laisserai. Je ne vais même pas réouvrir ce post c.._mad
Démocratie, vous avez dit démocratie!!
Quelle virulence quand on n'est pas d'accord avoec toi.
Tu lis des articles sur Internet, c'est super ! Moi, j'ai présidé un CPAS pendant des années, et je peux te dire que nous avons sorti les gens de l'ornière plutôt que de les plaindre.
Et de manière durable.
Les seuls cas "rebelles" sont généralement liés à la drogue ou à l'alcool, ce qui n'est plus de notre compétence.
Tu ferais mieux de t'intéresser à notre manière de travailler, de se défoncer même, et des succès engrangés.
Tu lis des articles sur Internet, c'est super ! Moi, j'ai présidé un CPAS pendant des années, et je peux te dire que nous avons sorti les gens de l'ornière plutôt que de les plaindre.
Et de manière durable.
Les seuls cas "rebelles" sont généralement liés à la drogue ou à l'alcool, ce qui n'est plus de notre compétence.
Tu ferais mieux de t'intéresser à notre manière de travailler, de se défoncer même, et des succès engrangés.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Bonsoir,
Chacun se base sur son expérience, la vie en générale pour ses opinions.. et comme dans tous les domaines, vous ne pensez pas qu'il existe plusieurs parcours pour se sortir des soucis tant les cas sont différents à l'image des humains et de leur histoire ? Il est certain que par ailleurs, un débat c'est pas forcément rechercher à avoir raison. Je trouve intéressant de savoir comment l'interlocuteur voit le thème même s'il s'oppose à ma façon de le faire.
Concernant le sujet, j'ai indiqué ce que j'en pensais un peu plus haut. Pour moi, la volonté de la personne est une donnée indispensable pour avancer.. après chaque personne suit son rythme, avec assistance et/ou aides .. selon la "gravité" de sa situation.
à plus
Chacun se base sur son expérience, la vie en générale pour ses opinions.. et comme dans tous les domaines, vous ne pensez pas qu'il existe plusieurs parcours pour se sortir des soucis tant les cas sont différents à l'image des humains et de leur histoire ? Il est certain que par ailleurs, un débat c'est pas forcément rechercher à avoir raison. Je trouve intéressant de savoir comment l'interlocuteur voit le thème même s'il s'oppose à ma façon de le faire.
Concernant le sujet, j'ai indiqué ce que j'en pensais un peu plus haut. Pour moi, la volonté de la personne est une donnée indispensable pour avancer.. après chaque personne suit son rythme, avec assistance et/ou aides .. selon la "gravité" de sa situation.
à plus
Pas vraiment, Gis ...
a part quelques combinards inévitables, les gens qui arrivent au CPAS sont généralement à bout d'idées et de soufle.
Personne ne leur appris à gérer, à étaler leur budget sur le mois, à privilégier les charges fixes, à répondre à leurs créanciers plutôt qu'à faire l'autruche, à se constituer une épargne pour les coups durs.
Dans ces conditions, leur jetter de l'argent à la tête est parfaitement inutile, et les plaindre c'est les enfoncer.
Par contre, si tu as une équipe prête à se défoncer pour eux et à les prendre moralement en charge, l'éclairage est tout à fait différent.
Il faut commencer, avec leur consentement, par leur confisquer toutes leurs rentrées, et à évaluer leurs dettes.
Nous convertissons ces multiples dettes, après avoir demandé toutes les réductions et tous les délais possibles, en une dette unique, dont les mensualités seront payées en priorité. Déjà, ils entrevoient un meilleur avenir et peuvent dormir tranquille et ouvrir leur porte quand on sonne ...
Puis, il faut ventiler leurs charges fixes (logement, eau, gaz, électricité) et les payer régulièrement. Deuxième sécurité psychologique qui les rassure.
On discute alors avec eux du budget alimentation. Nous avions même organisé des cours de cuisine, pour leur apprendre à manger sainement, des choses agréables et équilibrées, évidemment bien moins chères que leurs cochonneries habituelles. L'ambiance est très gaies, les idées fusent, la famille se nourrit mieux et bien moins cher.
Là, on est quasi au bout du budget. On parle alors des rentrées. Les gens ne sont plus stressés, et ont les yeux en face des trous. C'est délicat parce qu'ils doivent se remettre en cause, se chercher des talents "commercialisables", mais on y arrive presque toujours. Il y a une foule de possibilités de travail partiel qui n'entamme pas les droits à l'aide sociale, on les exploite, pour qu'ils reprennent confiance en leurs aptitudes professionnelles.
Vient le moment de parler des enfants, souvent peu brillants bien entendu. Nous insistons d'abord sur leurs heures de sommeil, quasi toujours en déficit. Quelques conseils pédagogiques, mais aussi un système extra et gratuit que nous avions mis au point : des personnes, souvent retraitées, de bon niveau intellectuels, sollicitées pour prendre UN enfant deux heures après la classe, avec des consignes tèrs claires : un goûter-tartines, mais pas de gateaux ni de luxe, et la surveillance des devoirs et des leçons. Miracle, en un ou deux trimestres, ces enfants se retrouvent dans le peloton de tête de la classe ! On parachève le chef d'oeuvre en leur faisant faire un sport ou une activité "intelligente" le mercredi, plutôt que de glander devant la télé.
Inutile de te dire que quand tu as de nombreuses familles à aider, c'est tuant ! Mais passionnant aussi de voir ces famillesretrouver la sérénité et même la gaité.
En un an, on revient à l'équilibre financier, avec des enveloppes fringues et loisirs, mais aussi avec une épargne (même modeste) pour faire face aux imprévus.
et en trois ans, ces familles font entièrement leur gestion (souvent en venant encore "montrer leurs cahiers"), tout le monde y travaille avec succès, et ils quittent leurs logements sociaux, dont nous considéront qu'ils ne peuvent costituer un assistanat à vie.
Nous avons eu en moyenne 12 % d'échecs, mais quasi toujours, je l'ai dit, liés à l'alcolisme et à la drogue.
tu comprends pourquoi les spécialistes des doléances m'énervent, quand je sais que ce qu'il faut, c'est s'investir et ne jmais considérer que la misère est inéluctable.
a part quelques combinards inévitables, les gens qui arrivent au CPAS sont généralement à bout d'idées et de soufle.
Personne ne leur appris à gérer, à étaler leur budget sur le mois, à privilégier les charges fixes, à répondre à leurs créanciers plutôt qu'à faire l'autruche, à se constituer une épargne pour les coups durs.
Dans ces conditions, leur jetter de l'argent à la tête est parfaitement inutile, et les plaindre c'est les enfoncer.
Par contre, si tu as une équipe prête à se défoncer pour eux et à les prendre moralement en charge, l'éclairage est tout à fait différent.
Il faut commencer, avec leur consentement, par leur confisquer toutes leurs rentrées, et à évaluer leurs dettes.
Nous convertissons ces multiples dettes, après avoir demandé toutes les réductions et tous les délais possibles, en une dette unique, dont les mensualités seront payées en priorité. Déjà, ils entrevoient un meilleur avenir et peuvent dormir tranquille et ouvrir leur porte quand on sonne ...
Puis, il faut ventiler leurs charges fixes (logement, eau, gaz, électricité) et les payer régulièrement. Deuxième sécurité psychologique qui les rassure.
On discute alors avec eux du budget alimentation. Nous avions même organisé des cours de cuisine, pour leur apprendre à manger sainement, des choses agréables et équilibrées, évidemment bien moins chères que leurs cochonneries habituelles. L'ambiance est très gaies, les idées fusent, la famille se nourrit mieux et bien moins cher.
Là, on est quasi au bout du budget. On parle alors des rentrées. Les gens ne sont plus stressés, et ont les yeux en face des trous. C'est délicat parce qu'ils doivent se remettre en cause, se chercher des talents "commercialisables", mais on y arrive presque toujours. Il y a une foule de possibilités de travail partiel qui n'entamme pas les droits à l'aide sociale, on les exploite, pour qu'ils reprennent confiance en leurs aptitudes professionnelles.
Vient le moment de parler des enfants, souvent peu brillants bien entendu. Nous insistons d'abord sur leurs heures de sommeil, quasi toujours en déficit. Quelques conseils pédagogiques, mais aussi un système extra et gratuit que nous avions mis au point : des personnes, souvent retraitées, de bon niveau intellectuels, sollicitées pour prendre UN enfant deux heures après la classe, avec des consignes tèrs claires : un goûter-tartines, mais pas de gateaux ni de luxe, et la surveillance des devoirs et des leçons. Miracle, en un ou deux trimestres, ces enfants se retrouvent dans le peloton de tête de la classe ! On parachève le chef d'oeuvre en leur faisant faire un sport ou une activité "intelligente" le mercredi, plutôt que de glander devant la télé.
Inutile de te dire que quand tu as de nombreuses familles à aider, c'est tuant ! Mais passionnant aussi de voir ces famillesretrouver la sérénité et même la gaité.
En un an, on revient à l'équilibre financier, avec des enveloppes fringues et loisirs, mais aussi avec une épargne (même modeste) pour faire face aux imprévus.
et en trois ans, ces familles font entièrement leur gestion (souvent en venant encore "montrer leurs cahiers"), tout le monde y travaille avec succès, et ils quittent leurs logements sociaux, dont nous considéront qu'ils ne peuvent costituer un assistanat à vie.
Nous avons eu en moyenne 12 % d'échecs, mais quasi toujours, je l'ai dit, liés à l'alcolisme et à la drogue.
tu comprends pourquoi les spécialistes des doléances m'énervent, quand je sais que ce qu'il faut, c'est s'investir et ne jmais considérer que la misère est inéluctable.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
Ma chère mps,
Je reste sur mon idée biggrin; , à savoir qu'une expérience comme la tienne n'est pas en opposition avec ce que je raconte et vice-versa. Ce dont tu décris se passe dans une grande commune avec un Centre communal d'action sociale autonome (C.C.A.S.) (d'ailleurs, cela veut dire quoi ton CPAS ?) et moi dans une petite avec le même service "parmi" les autres.
Selon les communes, les façons de gérer différent puisque tu sais que seule l'aide sociale est obligatoire légalement ; les autres aides dépendant des décisions des élus et comment ils voient leur intervention pour aider les gens en difficulté.
à plus
Je reste sur mon idée biggrin; , à savoir qu'une expérience comme la tienne n'est pas en opposition avec ce que je raconte et vice-versa. Ce dont tu décris se passe dans une grande commune avec un Centre communal d'action sociale autonome (C.C.A.S.) (d'ailleurs, cela veut dire quoi ton CPAS ?) et moi dans une petite avec le même service "parmi" les autres.
Selon les communes, les façons de gérer différent puisque tu sais que seule l'aide sociale est obligatoire légalement ; les autres aides dépendant des décisions des élus et comment ils voient leur intervention pour aider les gens en difficulté.
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CPAS = Centre Public d'Aide Sociale.
Non, ma Comune est "petite "(12.000 habitants, ce qui nous permet de faire de la "haute couture" pour nos assistés.
Aucun élu n'a jamais demandé que nous assurions ce genre de service, qui s'est imposé de lui-même, sans doute parce que je n'étais pas une "mercenaire" et que dans mon métier en plus (aide aux indépendants et aux PME) je n'ai jamais compté mes heures, soirs et dimanches souvent compris.
Non, ma Comune est "petite "(12.000 habitants, ce qui nous permet de faire de la "haute couture" pour nos assistés.
Aucun élu n'a jamais demandé que nous assurions ce genre de service, qui s'est imposé de lui-même, sans doute parce que je n'étais pas une "mercenaire" et que dans mon métier en plus (aide aux indépendants et aux PME) je n'ai jamais compté mes heures, soirs et dimanches souvent compris.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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