Vivre pour travailler… ou travailler pour vivre ?

[politicien]

Bonjour,

Cette question est posée par le Monde.fr :

Poser ces deux équations de manière si contradictoire peut paraître, à priori, simpliste voire même… ridicule ! Et pourtant nombreux sont celles et ceux qui, un jour où l’autre, abordent ces questions comme un dilemme, souvent lors d’un moment de crise, personnelle, « existentielle » et (ou) professionnelle, en consultation. Dès lors, il n’est pas inutile de prendre le temps de la réflexion, de l’analyse des situations vécues, que ce soit sous l’angle familial, professionnel ou intime… Un moment d’ « archéologie personnelle », en quelque sorte !

http://famille.blog.lemonde.fr/2013/01/ ... our-vivre/

Alors je vous la pose : Vivre pour travailler… ou travailler pour vivre ?

[Pent]

En premier lieu, un être humain travail pour survivre, donc pour vivre, mais aujourd'hui dans la société avancée dans laquelle nous sommes, le travail ne s'apparente plus à une survie primitive comme le faisait nos lointains ancêtres, donc nous vivons pour travailler et améliorer notre confort et celui des générations suivantes, c'est un éternel recommencement jusqu'à ce que les robots puissent tout faire et que nous ne servions à rien à part se relaxer et "profiter" de la vie.

[Lucas]

Je crois qu'actuellement on travaille pour vivre, enfin c'est plutôt mon cas, même si mon boulot me plait. Mais avant tout c'est bien pour vivre, me loger, me nourrir...

[albert]

Il doit y avoir un temps pour le travail et un temps pour autre chose (repos, loisirs, formation...)
Avec les gains de productivité, on devrait travailler de moins en moins.
L'ennui c'est qu'aujourd'hui, alors qu'il y a de moins en moins de travail, on veut nous faire travailler de plus en plus.
Il y a quelque chose qui cloche. Des gens qui vont devoir travailler jusqu'à 62, 65, 67 ans... et de l'autre côté des millions de chômeurs toujours plus nombreux.

[Nombrilist]

+1000 !

[merlin]

On doit sans aucun doute travailler pour vivre. Tout le monde est condamné à cela. La productivité, la robotique, l'informatique, au lieu de soulager le travail l'a rendu plus rare et plus difficile. On doit accepter de plus en plus de contraintes , et la pression de ceux qui n'en ont pas n'est pas près de s'éteindre.

Cette question est essentielle.

On ne travaille pas pour améliorer le confort et celui des générations suivantes. Le progrès devrait intégrer un progrès social : - Choisir sa richesse et son ratio travail (profit/niveau de vie) et Loisir (bien être) , mais ce volet est totalement absent de l'équation. Partager le travail est un échec. On assiste au contraire : Concentration des richesses et accroissement de la pauvreté dans des pays qui ont pourtant atteint une maturité et un développement certain.

Le constat est clair : beaucoup aspirent à travailler dans le seul but de vivre selon leurs souhaits, mais dans la réalité beaucoup vivent pour travailler car si ils perdent ce travail, ils perdent tout, ce qui les pousse à faire passer le travail en premier.

A part de rares passionnés, quelques personnes pour qui le travail est la seule façon d'exister, les matérialistes qui ne pensent qu'a acheter, la plupart des boulots sont des boulots alimentaires dont le seul but est de survivre décemment.

On pourra donc en parler pendant des siècles, cela ne changera rien.

Dans les faits, l'homme est condamné à vivre pour travailler ....

[Nombrilist]

Il faut peut-être penser à une autre façon de partager le travail et les richesses.

[merlin]

Oui, mais la on se heurte au refus de ceux qui sont au dessus de la pyramide de partager ...

[Nico37]

Je crois qu'actuellement on travaille pour vivre, enfin c'est plutôt mon cas, même si mon boulot me plait. Mais avant tout c'est bien pour vivre, me loger, me nourrir...

En effet, la question est même " softement " posée : au boulot c'est la galère, sans boulot c'est la misère...