les orteils a écrit : ↑26 déc. 2021, 18:53:42
Seul l'islam compatible avec la République a droit de cité : ça suppose donc que les versions extrémistes soient bannies, et c'est bien l'intérêt de valider ou pas la formation de certains imams. La liberté de culte existe en France dès lors que les Lois de la République sont respectées. Les musulmans auxquels ça ne convient pas peuvent chercher un pays compatible. A ce titre, je ne vois pas quels croyants se sentiraient insultés, sauf peut-être les adeptes du salafisme et autres déclinaisons extrémistes, mais alors c'est la France qui subit la pire insulte en laissant ces barbus prêcher contre nos Lois. Dans bien des pays peu démocratiques, s'attaquer aux institutions vaut la prison ou pire : qu'est-ce qu'on attend pour se donner les moyens d'éradiquer cette vermine ?
Soit la chartre ne fait que reprendre la loi et dans ce cas là elle est inutile et stigmatisant donc autant rien faire
Soit elle impose des condition supplémentaire et c'est une atteinte claire à la liberté religieuse
Encore une fois tu parle de discussion en ne parlant que d'exigence vis à vis de l'Islam mais d'aucune concession
Pour moi il y a 2 possibilités respectueuses:
-Soit on garde la laïcité et le religion font ce qu'elles veulent dans les limites fixés par la loi (et donc pas de charte)
-Soit on revient sur la laïcité et on reconnait certains cultes qu'on accepte de financer (et là pour le coup tu peux conditionner ce financement par une charte si tu veux)
Ah et au passage la charte n'empêchera jamais les barbus intégristes de prêcher : encore une fois au contraire du catholicisme, l'Islam n'est pas centralisé et donc la charte n'engage que ceux qui la signent. N'importe qui peut se revendiquer imam, dire qu'il n'appartient pas à une organisation qui a signé la charte.