Qu'on simplifie la paperasse, pourquoi pas ? Le code du travail aussi mais on a vu par ailleurs qu'il y a d'autres codes bien plus complexes. Il y a des sociétés qui aident (les PME notamment) dans le respect et la gestion de ces formalités.Ramdams » 06 Jan 2016, 17:08:49 a écrit :
Le patronat se plaint moins du montant du SMIC que du surplus de normes, de paperasse administrative, d'un Code du travail trop compliqué, de décisions prud’homales trop aléatoires... Le salarié n'en sort pas gagnant non plus puisque cela crée une crispation à l'embauche du côté de l'employeur.
Ensuite, on peut parler des charges financières, autant salariales que patronales, qui sont très lourdes et amputent le salaire d'un bon tiers. L’État a la mainmise sur tout le volet sécurité sociale... n'est-il pas préférable de laisser les salariés et employeurs décider de leur propre protection sociale ? Quand on est jeunes travailleurs, on a mieux à faire que cotiser pour une retraite dont, peut-être, on ne profitera jamais. L’État pourrait donc garantir un socle de prestations de sécurité sociale, le reste pouvant être couvert par des mutuelles d'entreprise et/ou par des fonds de pension optionnels. Étrangement, on préfère un système de sécurité sociale d'inspiration pétainiste-vichyiste, mise en place par le duopole gaullistes-communistes et applaudi encore aujourd'hui par les comiques qui se prétendent libéraux au sein de LR.
Supprimer les cotisations-retraites est un retour en arrière dangereux. C'est un bombe à retardement : que deviendront ces gens-là à la retraite s'ils n'ont pas cotisé ?
Et puis ce n'est pas traiter la cause du problème mais ses conséquences. Nous sommes en crise et donc on est tenté de lever toutes les contraintes. Quand l'économie fonctionne bien, ces contraintes sont tout à fait gérables.
Il y a déjà beaucoup de moyens de gérer les emplois dans une entreprise (intérim et CDD, heures sups, temps partiel, chômage partiel, annualisation...)
Il y a des prestations qu'on peut moduler en fonction des revenus (allocations familiales, remboursements de sécurité sociale, APL etc) mais je ne suis par pour aller au-delà.
Qu'on taxe le capital comme le propose Piketty, qu'on partage le travail, qu'on avance sur les énergies renouvelables, l'agriculture de qualité etc.
Après, on verra...