Golgoth a écrit :Cette année je suis allé au comité de gestion d'une rivière près de chez moi (représentant une association bien connue). Parmi les mesures proposées par le syndicat qui gère la rivière, il y avait celle d'une pédagogie auprès des agriculteurs pour éviter qu'ils lavent leurs cuves direct dans la rivière. Je ne pense pas que le syndicat mettrait du pognon là dedans pour le plaisir... Et les élus qui en font parti sont tous dans des villages ruraux et connaissent bien le terrain, ce ne sont pas des technocrates basés à Bruxelles.
Pour en revenir aux pesticides, la rémanence est un problème plus important que la toxicité, car les molécules toxiques s'accumulent dans l'environnement et le long de la chaine alimentaire quasiment ad eternam.
Pour ceux qui est du prix de revient, en bio on a un rendement 20 à 30 % inférieur, avec un besoin supérieur de main d'oeuvre mais moins de cout en produit. Au final les prix X2 ou x3 qu'on retrouve sont de l'arnaque et en filière courte on peut avoir des prix similaires à ceux des produits non bio.
Pour le sulfate de cuivre, il est limité en bio mais pas en conventionnel.
La sensibilisation consiste souvent à répéter. De plus, il suffit d'un couillon pour polluer un ruisseau; donc ce n'est jamais inutile de faire quelques rappels de temps en temps. Ensuite il y a de temps en temps des saligauds qui relèvent de la justice. Là il n'y a rien à faire et ce n'est pas en embêtant tous les autres que ça changera.
Les circuits courts, ça ne peut concerner que des volumes limités. Les problèmes dont on parle ne se posent que parce qu'il s'agit de gros volumes, justement. Alors ce n'est pas une solution.