Les chats domestiques, un fléau écologique

[signora]

@fan2machiavel
Tout a fait d'accord.
Dans notre village l'association qui prenait en charge ce problème nous avait bien expliquer qu'il fallait relâcher les chats dans leur quartier au risque de voir très vite une autre colonie s'implanter... une fois les chats stérilisés le groupe s'éteint ou en tout cas diminue de manière acceptable.
La SPA contactée n a pas les moyens d'effectuer ce type de travail ...
La mairie n'a pas voté les crédits, et, les chats prolifèrent.
Avec les soucis énumérés dans mes posts précédents.

[pierre30]

Dans mon coin on voit peu de chats très éloignés du village. Je ne sais pas si ils font beaucoup de dégâts aux oiseaux.
Rares sont les chasseurs qui tirent les chats. Les piegeurs sont probablement moins réticents. C'est leur taf.

Par contre dans le village ils sont très nombreux.

[Nombrilist]

Les chats ça circule et la quantité présente est fonction de la nourriture disponible. Par conséquent, si un village fait le boulot, mais que les villages alentour ne font rien, les effets sont annulés ou bout d'une paire d'année.

[signora]

Le problème c'est que le village ne fait pas le boulot !
Impossible de faire voter des crédits par le CM pour faire le nécessaire.
Les villages alentours sont à 10 kms donc c'est bien des chats de chez nous. Cela fait des années que ça dure, souvent ils ne vivent pas vieux mais entre temps se sont déjà bien multipliés.
En forêt je n'en voit jamais, dans les prés en bordure on peut en apercevoir ils chassent le mulot.

[Golgoth]

Dans mon coin on voit peu de chats très éloignés du village. Je ne sais pas si ils font beaucoup de dégâts aux oiseaux.
Rares sont les chasseurs qui tirent les chats. Les piegeurs sont probablement moins réticents. C'est leur taf.

Par contre dans le village ils sont très nombreux.

En fait les chats harets sont discrets et tu peux surtout les voir la nuit. J'en ai souvent sur des pièges photos ou à la frontale (je fais beaucoup de prospection de nuit), dans des coins pas vraiment reculé mais pas dans les villages non plus.

Je ne suis pas naïf sur les motivations des "chasseurs", ce qu'ils veulent c'est préserver leur petit gibier inadapté de toute prédation.
Par contre autant je comprend l'affect sur un chat qui a des propriétaires, autant un chat errant c'est un animal comme un autre et si on le chassait pour le bouffer ça ne me poserait aucun problème éthique. Pas plus qu'un lapin. Le problème c'est qu'il y a un risque bien réel de tuer des chats forestiers, espèce très menacée.

Cela reste une saloperie en terme de biodiversité, moins que l'agriculture intensive mais quand même. Les chiens font des dégâts aussi.

[Golgoth]

Je suis d'accord pour dire que le chat fait partie du problème mais c'est regarder par le petit bout de la lorgnette... Je crains qu'on choisisse la solution de facilité de blâmer le chat plutôt que d'avoir une vue d'ensemble.
La diminution drastique du nombre d'insectes, à la base de l'alimentation des oiseaux, la perte de leurs habitats naturels ou l'empoisonnement de ceux-ci par les pesticides... des sujets rarement évoqués dans le débat public, y compris par les chasseurs eux-mêmes. Sur ce sujet des pesticides, il est dommage qu'ils ne mettent pas à profit leur importante influence auprès des pouvoirs publics, eux qui se se disent amoureux de la nature... Les chasseurs sont souvent agriculteurs ou issus de familles d'agriculteurs : le problème vient peut-être de là...

Sur le fond je suis d'accord. Mais c'est aussi un truc régulier chez les humains de voir les problèmes chez les autres. Pour les amoureux des chats, le problème c'est l'agriculteur et Bayer. Pour ceux qui ont un pavillon sur 1 000 m², ce sont les centres commerciaux etc... Sauf qu'il faut aussi commencer par s'améliorer soi même.
Moi je dégommerais tous, les chimistes, les chats, les chiens pas en laisse, les bagnoles, le BTP. Pas de préférence