Les abeilles, fragilisées par les insecticides et des pesticides utilisés par l’agriculture intensive des campagnes se réfugient en ville et s’y portent mieux. Bruxelles n’est pas touchée par des mortalités des abeilles domestiques. Mieux, Bruxelles est un écosystème privilégié pour l’abeille : la température moyenne y est plus élevée qu’à la campagne, le vent y est atténué par le bâti ce qui a pour conséquence que les abeilles sortent plus facilement et ont moins d’efforts à fournir pour se déplacer. Mais surtout l’écosystème urbain est plus diversifié en plantes à fleurs, fournissant à l’abeille une nourriture diversifiée et de qualité tout au long de l’année, ce qui favorise une miellée constante. Bruxelles est l’une des villes les plus vertes du monde par rapport au nombre de mètres carrés par habitant. La moitié du territoire est en effet constitué de parcs, forêts, boulevards arborés, jardins et intérieurs d’îlots. La présence permanente d’eau permet aux fleurs de produire plus de nectar surtout en période de sécheresse. Par ailleurs, suite à l’ordonnance du 1er avril 2004 relative à la restriction de l’usage des pesticides en Région bruxelloise, très peu de traitement par pesticides sont réalisés sur les plantes et les arbres.
L’ensemble de ces facteurs permettent aux apiculteurs bruxellois d’obtenir une récolte de miel de près du double de la moyenne nationale.
http://www.gouterbruxelles.be/spip.php?article179
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)