- Le ralentissement du Gulf Stream qui serait un point de non-retour (car il ne va pas se réactiver en claquant des doigts) et qui aurait des conséquences immenses sur la météo et l'agriculture dans le monde.
https://fr.yahoo.com/news/climat-scient ... 17880.htmlYahoo / Huffington Post a écrit :
Climat: des scientifiques alertent sur l'instabilité du Gulf stream
Maxence Bussiere
ven. 6 août 2021, 6:39 PM
L'arrêt progressif du courant marin a et aura des conséquences environnementales désastreuses à travers le monde.
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Le chercheur ajoute que “les résultats soutiennent l’évaluation selon laquelle le déclin de l’AMOC n’est pas seulement une fluctuation ou une réponse linéaire à l’augmentation des températures, mais signifie probablement l’approche d’un seuil critique au-delà duquel le système de circulation pourrait s’effondrer.” C’est ce que craignent les scientifiques, le “point de basculement”, celui de non-retour qui apportera des conséquences désastreuses irréversibles.
Etude complète ici : https://www.nature.com/articles/s41558-021-01097-4
- La deuxième étude concerne le "méthane thermogénique" (→ obtenu sous l'effet de la température et de la pression accumulées sur des fossiles enfuis) qui pourrait s'ajouter à la libération de méthane microbien / biogénique qu'on connaît mieux (→ issu de la fermentation de matière organique) en cas de dégel du pergélisol.
https://atlantico.fr/article/decryptage ... de-siberieAtlantico a écrit :
Émissions de méthane : cette très mauvaise nouvelle venue de Sibérie
Des scientifiques se sont penchés sur le dégel des sols en Sibérie et ce qu’ils ont trouvé est bien pire que ce à quoi ils s’attendaient.
5 août 2021
Avec Jaroslaw Majka et Dmitry Zastrozhnov
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Vous dites que "les observations laissent entrevoir la possibilité que le dégel du pergélisol libère non seulement du méthane microbien à partir de sols auparavant gelés, mais aussi, et potentiellement en quantités beaucoup plus importantes, du méthane thermogénique à partir de réservoirs situés sous et dans le pergélisol". Quel est le degré de dangerosité de ce phénomène ?
Dmitry Zastrozhnov : Cela peut ajouter des quantités supplémentaires, peut-être importantes, de méthane qui peuvent être transférées dans l'atmosphère, et donc accélérer l'effet de serre. À court terme, cela peut faciliter la formation de cratères d'émission de gaz dans la zone de permafrost. Il ne s'agit pas d'un phénomène nouveau, mais d'un phénomène nettement sous-étudié, qui a déjà affecté et peut encore affecter les infrastructures existantes. Nous devons donc déployer des instruments beaucoup plus fiables pour surveiller ces changements. Les données satellitaires thématiques sont un bon début, mais elles doivent être développées davantage afin de vérifier et de délimiter soigneusement les anomalies d'émission de gaz. Et bien sûr, il faut davantage d'études de terrain pour collecter et étudier plus en détail les échantillons de gaz afin de déterminer les mécanismes d'émission.
Avons-nous une idée de la quantité de gaz stockée dans le permafrost et de la quantité qui pourrait être libérée en raison du réchauffement climatique ?
Dmitry Zastrozhnov : On estime que les hydrates de gaz dans le pergélisol pourraient contenir 20Gt (gigatonnes) de carbone, soit environ quatre fois plus que la quantité présente dans le méthane atmosphérique. Le réchauffement climatique accélère sans aucun doute le transfert du méthane du pergélisol vers l'atmosphère. Dans quelles proportions et à quelle vitesse ? Il est difficile de fournir des chiffres exacts pour l'instant, mais nous pouvons tous déjà constater que des conséquences alarmantes se produisent sur la planète.
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Etude complète ici : https://www.pnas.org/content/118/32/e2107632118