Qu'en pensez vous ?
Un arrêté de la préfecture de Rouen autorisant l’élimination de 1 430 renards, au maximum, d’ici au 31 décembre suscite une tension avec les naturalistes. Après le rejet d’une action en référé contre la mesure, la justice doit trancher sur le fond.
► Quel est le sujet de discorde entre l’administration et les naturalistes en Seine-Maritime ?
Jeudi 20 août, la justice a rejeté le recours en référé de l’association de défense des animaux One Voice contre un arrêté préfectoral autorisant les lieutenants de louveterie à éliminer 1 430 renards, d’ici à 2021 en Seine-Maritime. La préfecture a souligné que ce « nombre autorisé est un maximum ».
« Le renard voit sa population croître dans le département de la Seine-Maritime dans une proportion significative », a estimé Patrick Mine, le juge des référés du tribunal administratif de Rouen, lors de l’audience tenue la veille. Le nombre de renards piégés entre 2014 et 2019 est « en constante augmentation, de 6 654 à 8 010 animaux », a ainsi précisé le magistrat, soulignant également la tendance à la hausse de l’indice d’abondance pour cette espèce ces trois dernières années.
(...)
Dans sa décision écrite, le magistrat rappelle que l’intérêt public doit prévaloir pour assurer « la protection de la santé humaine et animale, la préservation de la faune telle que le petit gibier (…) également chassé par l’homme, la prévention des dommages aux élevages… ». Des objectifs qui ne pourraient être réellement garantis par l’État du fait d’un nombre excessif de renards.
(...)
https://www.la-croix.com/France/En-Sein ... 1201110185
En Seine-Maritime, les renards de la discorde
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En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Bonjour,
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Le pouvoir de nuisance des défenseurs des animaux ne doit plus être sous-estimé. Si on les écoute, on ne peut plus éliminer les nuisibles, on ne peut plus faire d'expérimentations animales, on ne peut plus manger de viande, etc. Si on les avait écoutés au cours des derniers siècles, on serait encore au Moyen-Âge.
- Baltorupec
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
C'est clairement le type de sujet où je manque de compétences pour avoir une réponse constructive, ou même me former une simple opinion.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
J'observe cependant que l'action des chasseurs est inefficace, que ce soit pour les renards ou les sangliers. Je pense qu'ils ont largement fait preuve de leur incompétence sur ce sujet... Pourrait-on s'inspirer de la manière dont on gère la population ailleurs en Europe ?
Modifié en dernier par Camille le 23 août 2020, 10:18:28, modifié 1 fois.
Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Qu'on exécute les renards et les écolos.
Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Ce forum serait il devenu réac depuis le départ de spartiate ?
- fan2machiavel
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Il n'y a plus assez de chasseurs et les quotas de chasse ne sont plus remplis. Et dans le reste de l'Europe la situation est similaire.Camille a écrit : ↑23 août 2020, 10:17:36J'observe cependant que l'action des chasseurs est inefficace, que ce soit pour les renards ou les sangliers. Je pense qu'ils ont largement fait preuve de leur incompétence sur ce sujet... Pourrait-on s'inspirer de la manière dont on gère la population ailleurs en Europe ?
Je veux bien accuser les chasseurs de pas mal de tares (parce que disons les choses clairement il y en a pas mal qui sont des gros c...) mais sur ce point j'ai du mal à leur rejeter la faute.
Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Il n'y a plus assez de chasseurs, et peut-être que les pouvoirs publics seront obligés d'embaucher des fonctionnaires supplémentaires pour faire le boulot que faisaient les chasseurs avant. On va alors se rendre compte de leur utilité.
- les orteils
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Je suis opposé à la chasse sauf en certaines circonstances : il faut réduire la population de renards et de sangliers.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
On supprime un problème, on en crée un autre.Maladie de Lyme : les renards à la rescousse
La maladie de Lyme a peut-être enfin rencontré sa némésis. La présence dans les forêts de renards réduirait le nombre de tiques infectées par la bactérie Borrelia burgdorferi.
La maladie de Lyme progresse. À la lecture des chiffres de contaminations, sans doute largement sous-estimés, elle devient un problème de santé publique. Les agences sanitaires tentent de réagir face à cette infection bactérienne pas toujours évidente à soigner, en ayant maintenant à l’esprit que pour enrayer sa diffusion, il est nécessaire de faire de la prévention, et de s’intéresser aux tiques.
Par leur piqûre, ces arachnides sont le vecteur de la bactérie désignée comme responsable de la maladie, la Borrelia burgdorferi, ainsi que d’autres encore mal identifiées. Et leur population est en augmentation dans nos forêts. Mais ces tiques pourraient avoir trouvé leur ennemi : le renard.
Plus précisément, l’animal ferait baisser le nombre de tiques infectées. Des chercheurs néerlandais ont en effet montré que plus les renards sont nombreux dans les forêts, moins les tiques sont vectrices de la bactérie ; et inversement. La diminution n’est pas négligeable : dans les zones les plus peuplées en renards, les tiques infectées récoltées sur des rongeurs peuvent être jusqu’à 20 fois moins nombreuses.
Ces résultats ont été obtenus en comparant les taux d’infection des tiques dans une vingtaine de forêts des Pays-Bas. Certaines étaient des réserves naturelles, avec des populations de renards importantes. Pour d’autres, les canidés en ont été chassés soit involontairement, lorsque des bois ont été morcelés par des activités humaines, soit volontairement, et y sont désormais pratiquement inexistants.
Ce n’est pas la première fois que cette corrélation est observée, mais dans un article publié dans la revue Proceedings of the Royal Society, les scientifiques expliquent son mécanisme.
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles ... -rescousse
- Baltorupec
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
J'ai lu quelque part que les populations de Renard on tendance à s'auto réguler assez efficacement dans un sens ou dans un autre, et ont tendance à avoir des portées plus ou moins nombreuses en fonction des circonstances. Bref, comme je l'ai déjà expliqué plus haut, ce genre de sujets à mon sens doit être avant tout remis à des experts compétents.les orteils a écrit : ↑24 août 2020, 11:12:59Je suis opposé à la chasse sauf en certaines circonstances : il faut réduire la population de renards et de sangliers.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
- les orteils
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Les battues sont organisées après l'avis des autorités compétentes. A priori la population des renards ne s'autoregule pas, hélas, au moins dans les régions que je connais.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
Les autorités ne consultent généralement que les fédérations de chasseurs, qui n'ont pas la compétence de naturalistes.
- Nombrilist
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
De toute façon, il est objectif de constater que le système actuel de régulation par les chasseurs ne fonctionne pas en Seine-Maritime. Il est clair que l'expertise est nécessaire. Mais avant de faire appel à un expert, il faut un objectif. Quel est-il ?
- les orteils
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Re: En Seine-Maritime, les renards de la discorde
L'objectif est d'évaluer la situation et de prendre les bonnes décisions. Malgré tout les chasseurs sont aux premières loges, parce que ce sont aussi des agriculteurs. Mais il faut une autre source.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
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