La pollution, c'est nous, c'est la somme de nos comportements individuels : transport routier, chauffage, usines... L’État avec ses petits bras musclés ne pourra pas, de son propre chef, réduire la pollution si, tous ensemble, nous n'acceptons pas de modifier nos comportements. Est-ce si difficile à comprendre ?Spartiate a écrit : ↑25 oct. 2019, 00:03:43Je ne sais pas, il faut croire que des pays arrivent à ne pas dépasser "systématiquement" les seuils de pollution de l'air. Parce que les mots ont quand un même sens. Voilà l'arrêt : https://curia.europa.eu/jcms/upload/doc ... 0132fr.pdf
Grosso modo, il dit que la loi est la même pour tous et que les "difficultés structurelles" résultent surtout d'un manque de volonté politique.
Après, mon diagnostic tu le connais déjà. Manque de représentativité, autorité politique très forte (quasi-pleins pouvoirs) mais autorité morale faible. Les conditions sont réunies pour braquer les gens. Sincèrement, je suis le premier à dénigrer le comportement des Français pour beaucoup de choses mais je ne crois pas que ce soit ici le facteur principal. Les consultations publiques du ministère de l'Ecologie et les sondages abondent dans une prise de conscience des enjeux environnementaux.
Si le gouvernement était réellement motivé mais dans l'incapacité de gouverner de peur d'un "blocage du pays", il devrait urgemment démissionner.
Moi, ce que je vois, c'est que, dès qu'un gouvernement veut modifier les comportements avec des mesures un peu contraignantes, cela suscite une levée de boucliers. Au mieux, les mesures annoncées ne sont pas respectées (par exemple, la circulation alternée en cas de dépassement des seuils de pollution), au pire, elles provoquent contestations, blocages, manifestations.
Alors que faire ?