Le poulailler de l'avenir .

[Snark]

- 192.500 volailles entassées à 15 par m2 ,
- 5.600 tonnes d'aliments par an dont plus de 1.000 tonnes de soja brésilien ,
- 1.2 million de poulets par an exportés vers le moyen orient ,
- 2.6 tonnes de fientes par jour ,
- 4.7 millions de litres d'eau par an .

Passons sur les risques sanitaires , les antibiotiques , les camions et les algues vertes .

C'est en Bretagne avec la région qui affecte 5 millions d'euros pour encourager la construction
de poulaillers géants ( minimum 200.000 volailles par an ) .

Quelques grincheux ont signé une pétition contre ce genre de projet .
On leur répondra probablement que c'est pire en Pologne ou ailleurs .

http://7seizh.info/2019/09/27/brocelian ... 5-octobre/

https://www.mesopinions.com/petition/an ... ande/73125

( source initiale : Le canard enchainé du 25/09/2019 . )

[johanono]

Peut-être que @fan2machiavel nous répondra que les poules sont plus heureuses dans ces poulaillers géants que chez des éleveurs bios qui ont de petits élevages en plein air.

Moi, je pense que les élevages géants, qu'il s'agisse de poules, de vaches ou de cochons, ne sont rien d'autre que des camps de concentration, et que cette concentration d'animaux génère par elle-même de nombreux effets pervers :
- nécessité de gaver les animaux d'antibiotiques pour éviter qu'un seul animal malade puisse contaminer tout l'élevage,
- pollutions générées par le traitement des déjections,
- consommations énergétiques très importantes pour garder propre le camp de concentration et maîtriser la température,
- endettement très important pour les agriculteurs concernés (car de tels camps de concentration coûtent très cher à mettre en place puis à entretenir),
- gros doutes sur la qualité nutritionnelle d'un animal qui a vécu toute sa vie dans une petite cage sans rarement voir le jour.

Un agriculteur digne de ce nom est censé aimer ses animaux, non ? Un agriculteur qui garde ses animaux dans de tels camps de concentration les aime-t-il vraiment ? Est-il vraiment fier de son métier ? Arrive-t-il à se regarder dans la glace ?

[les orteils]

L'agriculteur est comme tout chef d'entreprise : plus ça rapporte, mieux c'est, qu'importe le manière. Enfin pour la majorité car d'autres privilégient la qualité.
Doux a fait faillite, battu sur le bas de gamme mais a été repris par LDC qui possède aussi LOUE par exemple. Et ça marche puisque LDC reprend des parts de marché sur l'Allemagne, les Pays-Bas et la Pologne qui fournissent les restaurants. Même chez LOUE ils sont 11 au m².

[Spartiate]

Sur les oeufs, il y a une relative transparence. Même s'il y a des gens encore assez naïfs pour croire qu'en achetant du Lustucru au prix du bio, ils achetaient de la qualité française alors que le premier chiffre inscrit sur l'oeuf est 3 (= poule de batterie), cette transparence n'existe pas pour les viandes. Eleveurs et industriels freinent des quatre fers, et il faudra sans doute attendre une réglementation européenne pour que la France soit, toujours sous la contrainte jamais par volonté, de se plier à ces exigences à la fois environnementales, éthiques et sanitaires.

Mais mangez français hein. La FNSEA va vous le dire, les poules gambadent dans de l'herbe verte, au contraire des poulaillers américains.

[Nombrilist]

En France, on exporte du poulet de m.... congelé et on importe du poulet de qualité. En France, on a tout compris.

[Nolimits]

En France, on exporte du poulet de m.... congelé et on importe du poulet de qualité. En France, on a tout compris.

La magie du business...

[Nombrilist]

La magie des subventions avec nos impôts.

[Nolimits]

La magie des subventions avec nos impôts.

Le système fonctionne à l'envers. Ses limites sont atteintes. Encore combien de temps avec lui ? Ses jours sont maintenant comptés (j'espère).

[Hector]

Peut-être que @fan2machiavel nous répondra que les poules sont plus heureuses dans ces poulaillers géants que chez des éleveurs bios qui ont de petits élevages en plein air.

Moi, je pense que les élevages géants, qu'il s'agisse de poules, de vaches ou de cochons, ne sont rien d'autre que des camps de concentration, et que cette concentration d'animaux génère par elle-même de nombreux effets pervers :
- nécessité de gaver les animaux d'antibiotiques pour éviter qu'un seul animal malade puisse contaminer tout l'élevage,
- pollutions générées par le traitement des déjections,
- consommations énergétiques très importantes pour garder propre le camp de concentration et maîtriser la température,
- endettement très important pour les agriculteurs concernés (car de tels camps de concentration coûtent très cher à mettre en place puis à entretenir),
- gros doutes sur la qualité nutritionnelle d'un animal qui a vécu toute sa vie dans une petite cage sans rarement voir le jour.

Un agriculteur digne de ce nom est censé aimer ses animaux, non ? Un agriculteur qui garde ses animaux dans de tels camps de concentration les aime-t-il vraiment ? Est-il vraiment fier de son métier ? Arrive-t-il à se regarder dans la glace ?

D'ailleurs, la grippe aviaire H5N1 est amenée par les canards sauvages !

[Nombrilist]

@Hector , je ne vois pas où tu veux en venir ?

[johanono]

En France, on exporte du poulet de m.... congelé et on importe du poulet de qualité. En France, on a tout compris.

La magie du business...

Un business perverti par l'intervention de la puissance publique. S'il n'y avait pas toutes ces subventions qui faussent le marché, les éleveurs français seraient bien obligés de s'adapter à la demande.

[Spartiate]

Tout à fait. L'impunité dont jouissent les actes de violence perpétrés par la FNSEA illustre bien ces connivences avec le politique.

Finalement, je me demande si l'accord Mercosur n'était pas une bonne chose, il aurait sans doute accéléré la chute des éleveurs français conventionnels.

[johanono]

C'est un peu la politique du pire, mais pourquoi pas...

[Jeff Van Planet]

La magie des subventions avec nos impôts.

Dans tout ce sujet à la WTF c'est le truc le plus intelligent que j'ai lu.

[Cheshire cat]

200 personnalités réclament la fin de l’élevage intensif dans une tribune
Ne multiplions pas les sujets redondants.