Pour un civisme environnemental
Re: Pour un civisme environnemental
Puis-je mettre dans ce fil que j'ai découvert qu'il existe un organisme, qui a été racheté par la banque postale et qui propose de financer des projets environnementaux du type photovoltaïque ou éolien, réservés à des investisseurs particuliers locaux ( par exemple uniquement les habitants du 64 et 65 peuvent participer ) et dont le rapport tourne autour de 5% avant impôt ( soit 3,5% après impôt. Incitatif, non ? Et déjà des centaines de projets réalisés.
- El Fredo
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Re: Pour un civisme environnemental
Oui tu peux
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
Re: Pour un civisme environnemental
L'organisme dont parle Papibilou est Lendopolis, qui ne fait pas que dans les énergies renouvelables, mais aussi dans l'immobilier. Dans le même genre, il y a la plateforme Enerfip, qui est spécialisée dans le financement de projets de production d'énergie renouvelable et uniquement cela (Précision de circonstance : je suis investisseur sur cette plateforme).
Et dans les deux cas, c'est du crowfunding, donc projets d'investissement risqués. Les deux plateformes ont déjà eu des défauts d'entreprises. Si vous investissez là-dedans, vous avez des chances non-négligeables de ne pas revoir votre argent. Après tout, si le rendement de ces investissements est aussi alléchant en ces temps de taux bas, c'est pour une bonne raison. C'est une chose à avoir en tête avant d'investir, sans quoi on s'expose à quelques déconvenues.
Et dans les deux cas, c'est du crowfunding, donc projets d'investissement risqués. Les deux plateformes ont déjà eu des défauts d'entreprises. Si vous investissez là-dedans, vous avez des chances non-négligeables de ne pas revoir votre argent. Après tout, si le rendement de ces investissements est aussi alléchant en ces temps de taux bas, c'est pour une bonne raison. C'est une chose à avoir en tête avant d'investir, sans quoi on s'expose à quelques déconvenues.
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Re: Pour un civisme environnemental
Je vais continuer à jouer au Loto
Re: Pour un civisme environnemental
Oui c'est exact. A ceci près que depuis le rachat par la banque postale cet organisme semble ne se consacrer qu'à l'environnemental et.que les projets sont cofinancés par exemple par EDF ou Total. Par exemple le projet que l'on m'a proposé, un parc photovoltaïque dans le département, est financé par ces 2 boites à 80% et que l'investisseur particulier ne peut mettre plus de 10 000 euros et doit habiter le département.Mewtow a écrit : ↑09 oct. 2019, 20:59:40L'organisme dont parle Papibilou est Lendopolis, qui ne fait pas que dans les énergies renouvelables, mais aussi dans l'immobilier. Dans le même genre, il y a la plateforme Enerfip, qui est spécialisée dans le financement de projets de production d'énergie renouvelable et uniquement cela (Précision de circonstance : je suis investisseur sur cette plateforme).
Et dans les deux cas, c'est du crowfunding, donc projets d'investissement risqués. Les deux plateformes ont déjà eu des défauts d'entreprises. Si vous investissez là-dedans, vous avez des chances non-négligeables de ne pas revoir votre argent. Après tout, si le rendement de ces investissements est aussi alléchant en ces temps de taux bas, c'est pour une bonne raison. C'est une chose à avoir en tête avant d'investir, sans quoi on s'expose à quelques déconvenues.
Re: Pour un civisme environnemental
http://www.cnrs.fr/fr/la-pollinisation- ... s-de-colzaLa pollinisation par les abeilles accroît la rentabilité des cultures de colza
Des chercheurs de l’Inra et du CNRS viennent de montrer pour la première fois
que la pollinisation par les abeilles surpassait l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans le rendement et la rentabilité du colza.
L'équipe de recherche a analysé quatre années de données collectées dans des parcelles d’agriculteurs d’une plaine agricole des Deux-Sèvres
Dans un grand mouvement de civisme et de lucidité la FNSEA va surement préconiser
l'abandon des produits phytopharmaceutiques auprés de ses adhérents .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
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Re: Pour un civisme environnemental
Dilemme du prisonnier. Aucune chance.
Re: Pour un civisme environnemental
Excellente étude. Sur le même modèle j'avais vu un agriculteur qui, au lieu de labourer de manière traditionnelle traçait des sillons très fins sans complètement retourner la terre, épargnant ainsi les vers de terre qui font qu'une terre est vivante.Snark a écrit : ↑11 oct. 2019, 06:46:05http://www.cnrs.fr/fr/la-pollinisation- ... s-de-colzaLa pollinisation par les abeilles accroît la rentabilité des cultures de colza
Des chercheurs de l’Inra et du CNRS viennent de montrer pour la première fois
que la pollinisation par les abeilles surpassait l’utilisation de produits phytopharmaceutiques dans le rendement et la rentabilité du colza.
L'équipe de recherche a analysé quatre années de données collectées dans des parcelles d’agriculteurs d’une plaine agricole des Deux-Sèvres
Dans un grand mouvement de civisme et de lucidité la FNSEA va surement préconiser
l'abandon des produits phytopharmaceutiques auprés de ses adhérents .
Je pense que des sites de conseils aux agriculteurs devraient être pris en charge par la FNSEA ainsi que des formations pour généraliser les meilleures pratiques.
Mais le civisme environnemental ne s'adresse pas qu'aux agriculteurs.
Re: Pour un civisme environnemental
[scribd][/scribd]Le titre de l'article n'apporte pas grand chose. La pollinisation plus importante que les phytos, ça n'a rien d'étonnant. Les agriculteurs ne cherchent pas à éradiquer les abeilles. Il faudrait lire la publication pour en savoir plus.
A propos du labour, il a plusieurs objectifs . Le premier est d'enterrer les herbes envahissantes comme le chiendent avant de semer un champ ou même d'y planter une vigne. Pour les vignes on a arrêté de retourner le sol pour ne pas le destructurer. On utilise un deserbant chimique pour éliminer les envahissantes .
La 2eme fonction est de decompacter le sol avant plantation ou semis. Pour la vigne avant plantation on utilise un ripper. Ce sont des dents de 1 m qui fouillent le sol. Elles sont tractées par un gros tracteur. On les passe chaque 50cm et on croise le labour.
Une fois que la vigne est installée on ne retourne plus le sol. On passe des pointes de 10 à 15 cm pour decompacter la surface, soulever les herbes afin qu'elles sèchent, et éviter l'évaporation par capillarité. On installe parfois une lame horizontale sur la pointe afin de mieux soulever l'herbe. Dans le régions humides on se contente de broyer l'herbe sans remuer la terre. Les plantes indésirables qui s' installent comme les ronces sont traitées au glyphosate pour eviter qu'eles deviennent envahissantes. L'inconvenient du labour en surface est qu'il cree une semelle de labour. A15 cm sous la surface, il apparait une zone compacte. On peut l'eclater en labourant un peu plus bas tous les 4 ou 5 ans. On limite le phénomène en réduisant le nombre de labours.
A propos du labour, il a plusieurs objectifs . Le premier est d'enterrer les herbes envahissantes comme le chiendent avant de semer un champ ou même d'y planter une vigne. Pour les vignes on a arrêté de retourner le sol pour ne pas le destructurer. On utilise un deserbant chimique pour éliminer les envahissantes .
La 2eme fonction est de decompacter le sol avant plantation ou semis. Pour la vigne avant plantation on utilise un ripper. Ce sont des dents de 1 m qui fouillent le sol. Elles sont tractées par un gros tracteur. On les passe chaque 50cm et on croise le labour.
Une fois que la vigne est installée on ne retourne plus le sol. On passe des pointes de 10 à 15 cm pour decompacter la surface, soulever les herbes afin qu'elles sèchent, et éviter l'évaporation par capillarité. On installe parfois une lame horizontale sur la pointe afin de mieux soulever l'herbe. Dans le régions humides on se contente de broyer l'herbe sans remuer la terre. Les plantes indésirables qui s' installent comme les ronces sont traitées au glyphosate pour eviter qu'eles deviennent envahissantes. L'inconvenient du labour en surface est qu'il cree une semelle de labour. A15 cm sous la surface, il apparait une zone compacte. On peut l'eclater en labourant un peu plus bas tous les 4 ou 5 ans. On limite le phénomène en réduisant le nombre de labours.
Modifié en dernier par pierre30 le 12 oct. 2019, 09:31:13, modifié 1 fois.
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Re: Pour un civisme environnemental
Ils ne cherchent pas. Mais ils ne cherchent pas l'inverse non plus. Du coup, elles disparaissent.
Re: Pour un civisme environnemental
Oups ! j'ai ajouté une explication à propos du labour.
Re: Pour un civisme environnemental
Tu parles sans savoir. Ils sont constamment à peser avantage et inconvénient des pratiques agricoles. Le choix des phytos est toujours fait en recherchant l produit qui aura le moins d'efets indésirables. Mais parfois il peut y avoir trop de ces effets. Les fabriquant de produits ont la pression des écolos, mais aussi celle des agriculteurs dans le même sens. Nombre d'agriculteurs refusent de traiter la cicadelle qui est vecteur de la flavescence dorée par exemple alors que c'est obligatoire dans certaines zones. Simplement parce qu'qu'on utilise pour ça un insecticide.Nombrilist a écrit : ↑12 oct. 2019, 09:20:04Ils ne cherchent pas. Mais ils ne cherchent pas l'inverse non plus. Du coup, elles disparaissent.
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Re: Pour un civisme environnemental
C'est toi qui parle sans savoir. A l'heure actuelle, il n'existe pas de test fiable permettant de réellement mesurer l'effet des pesticides sur les abeilles avant de mettre le produit sur le marché. Du coup, par défaut, on les autorise. Le temps que les effets au champ soient identifiés, il se passe dix ans au minimum.pierre30 a écrit : ↑12 oct. 2019, 09:45:12Tu parles sans savoir. Ils sont constamment à peser avantage et inconvénient des pratiques agricoles. Le choix des phytos est toujours fait en recherchant l produit qui aura le moins d'efets indésirables. Mais parfois il peut y avoir trop de ces effets. Les fabriquant de produits ont la pression des écolos, mais aussi celle des agriculteurs dans le même sens. Nombre d'agriculteurs refusent de traiter la cicadelle qui est vecteur de la flavescence dorée par exemple alors que c'est obligatoire dans certaines zones. Simplement parce qu'qu'on utilise pour ça un insecticide.Nombrilist a écrit : ↑12 oct. 2019, 09:20:04Ils ne cherchent pas. Mais ils ne cherchent pas l'inverse non plus. Du coup, elles disparaissent.
Re: Pour un civisme environnemental
L'agriculteur sait tout ça et ça concerne bien d'autres choses que les abeilles (poissons, oiseaux, microfaune) . Il n'a pas le temps d'attendre qu'il y ait des tests fiables qui ne seront jamais parfaits. Il est dans la realite et au present, alors il fait des choix. C'est son boulot de les faire.
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Re: Pour un civisme environnemental
Sauf que pour ce qui est des poissons, des oiseaux et de la microfaune, des tests existent depuis belle lurette et on sait évaluer les risques (sauf perturbateurs endocriniens, mais ça commence).pierre30 a écrit : ↑12 oct. 2019, 09:58:10L'agriculteur sait tout ça et ça concerne bien d'autres choses que les abeilles (poissons, oiseaux, microfaune) . Il n'a pas le temps d'attendre qu'il y ait des tests fiables qui ne seront jamais parfaits. Il est dans la realite et au present, alors il fait des choix. C'est son boulot de les faire.
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