Le sable, une ressource en voie d'épuisement

[Calvero]

Le sable, une ressource en voie d'épuisement

Le sable, prisé par de multiples industries, est devenu si précieux que des trafiquants ont investi son marché. Mais nous épuisons cette ressource naturelle, ce qui a de graves conséquences notamment…



Le sable, prisé par de multiples industries, est devenu si précieux que des trafiquants ont investi son marché. Mais nous épuisons cette ressource naturelle, ce qui a de graves conséquences notamment écologiques. L’infographie ci-dessous analyse la situation.


Camille Richer travaille pour l’entreprise de vente de machines d’occasion Trade Machine et a réalisé cette infographie.


Chaque année dans le monde, 40 milliards de tonnes de sable sont extraites pour satisfaire en particulier les besoins de l’industrie de la construction. Cette ressource — si précieuse que les mafias en trafiquent — n’est pourtant pas infinie. Nous l’épuisons à grande vitesse, au risque de lourdes conséquences écologiques et économiques. Mais des solutions de substitution existent.







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Lire aussi : Le sable, enquête sur une disparition
Source : Camille Richer


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Si le sujet vous intéresse cette petite vidéo en bonus :

https://www.youtube.com/watch?v=R8qlhSIWVMY&t=12s

C'est cette dernière qui m'a sensibilisé à la cause avant je n'étais pas au courant de cette pénurie à venir.

[Jean]

Intéressant.

Au passage j'ai relevé que je n'étais pas le seul à être soumis à une facturation hydraulique...

Il est à noter qu'il y a dans le monde une course à la construction assez démente et une volonté de toutes les cultures à copier la nôtre même dans ce qu’elle a de mauvais...

Heureusement à Dubaï ils ont du sable à volonté non ?

[El Fredo]

Il y a différents types de sables, et le sable du désert est impropre à la plupart des usages.

[Spartiate]

Heureusement à Dubaï ils ont du sable à volonté non ?

La troisième infographie explique pourquoi le sable de Dubaï est impossible à utiliser :


Seul le sable marin répond à cette exigence. Non mécontent de pêcher jusqu'au fond de l'océan, on drague même le sable qui le tapisse.

[johanono]

Il en va du sable comme des autres ressources naturelles : l'eau, le pétrole, etc. L'être humain prélève massivement ces ressources naturelles pour subvenir à ces besoins. Sauf que ces ressources ne sont pas inépuisables.

[Jean]

Heureusement à Dubaï ils ont du sable à volonté non ?

La troisième infographie explique pourquoi le sable de Dubaï est impossible à utiliser :


Seul le sable marin répond à cette exigence. Non mécontent de pêcher jusqu'au fond de l'océan, on drague même le sable qui le tapisse.

Merci. J'avais zappé.

Comme quoi les graphiques prennent le pas sur le texte...

[Jean de Meung]

Dire que le sable du désert est impropre à une utilisation en construction car "rond", puis dire ensuite que seul le sable marin peut être utilisé en BTP, n'est pas vraiment juste, c'est même plutôt faux.

Le sable du désert n'est pas seulement "rond", il est surtout homométrique. Cela veut dire qu'en termes de distribution dimensionnelle (diamètre des grains), il est homogène. Or, dans le béton de construction, il est nécessaire que les matériaux employés aient une distribution dimensionnelle progressive. Pour faire simple : du grain de 80µm au caillou de 25mm (suivant les formules).

Dire ensuite que seul le sable marin peut être utilisé, c'est tout simplement faux. Certains sables marins, du fait de l'érosion due aux frottements des grains en milieu maritime, ne sont pas plus utilisables que les sables du désert, érodés eux par les frottements en milieu éolien.

Les meilleurs sables à béton sont les sables alluvionnaires, mais cela impacte fortement le milieu naturel. Et en France, sa part s'est beaucoup réduite dans la construction.

[Hector]

Il en va du sable comme des autres ressources naturelles : l'eau, le pétrole, etc. L'être humain prélève massivement ces ressources naturelles pour subvenir à ces besoins. Sauf que ces ressources ne sont pas inépuisables.

L'économie circulaire est la seule solution, ajoutée au progrès technique.