Les océans se réchauffent 13 % plus vite que prévu

[politicien]

Bonjour,

Une équipe de chercheurs a quantifié la chaleur absorbée par l'océan mondial entre 1960 et 2015, en parvenant à harmoniser les résultats de mesures effectuées avec des méthodes différentes. Leurs résultats montrent que le réchauffement est plus élevé que prévu de 13 %, et qu'il s'accélère.

Au cours de ces 60 dernières années, « le taux de réchauffement de la planète a considérablement changé » relate dans The Guardian John Abraham, professeur de sciences thermiques et coauteur, avec d'autres chercheurs, climatologues et océanographes, d'une étude sur l'évolution des températures des océans qui vient de paraître dans Science Advances.

Pour lui et ses collègues, l'océan mondial, qui absorbe 93 % de l'excès de chaleur dû au changement climatique, conserve la mémoire récente du réchauffement. Comprendre la répartition des températures sur tout le Globe, leur évolution et les échanges avec l'atmosphère est crucial pour prédire les conséquences dans le futur.

« L'un des principaux résultats montre que nous sommes en train de chauffer 13 % plus vite qu'on ne le pensait précédemment, rapporte le professeur. Et il s'accélère ». En effet, en 1992, « le taux de réchauffement était presque deux fois plus important que celui de 1960 ». De pus, depuis 1990, l'élévation des températures des océans ne concerne plus seulement les eaux en surface mais aussi celles jusqu'à une profondeur de 700 m.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=29&v=KzcoEVxVPSY

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Les chercheurs ont pu constater que le réchauffement observé des eaux corrobore les prédictions des modèles climatiques. En outre, il ressort de leurs résultats que les océans du sud ont été les premiers à réagir, puis furent suivis plus récemment par l'Atlantique et l'océan Indien.

Les auteurs rappellent les liens des océans avec la météo et le climat. Des températures plus élevées, cela signifie davantage de tempêtes, de typhons et d’ouragans... « Ce processus est une raison majeure pour laquelle 2016 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, battant le précédent record de 2015, écrivent-ils. En outre, 2015 a été une année avec des records d'ouragans, de vagues de chaleur, des sécheresses et des feux de brousse à travers le monde. » D'ailleurs, pour eux, les pluies torrentielles qui ont sévi cet hiver en Californie en seraient une autre démonstration.

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http://www.futura-sciences.com/planete/ ... evu-48204/

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

Bah, si l'augmentation de la température en surface augmente, je ne vois pas pourquoi il aurait du en être autrement pour la température de l'eau.

[asterix]

Dans le réchauffement climatique, il y a une première période, assez logiquement, ou on a plutôt des sentiments de refroidissement, pour la bonne et simple raison que l'effet de serre crée par la fonte des glaces, un déstockage massif (comme chez Cdiscount) de froid.
On peut le constater d'ailleurs, par de fréquents changement brutaux en température, et de forte amplitude. Des vent glacés en plein été, alterné à des petites canicules de plus en plus chaudes.
Je n'ai pas connu beaucoup de température au delà de 34 ou 35° dans ma jeunesse, aujourd'hui, 37 ou 38° devient presque courant.
Donc à mon sens, l'accélération va se faire maintenant, car le déstockage de froid est réalisé à 50%. Ce déstockage de froid, c'est comme ouvrir le frigo lorsqu'il fait chaud dans la maison, ça fraîchit l'atmosphère momentanément en limitant l'augmentation de température, puis finalement comme le frigo marche à fond, il fabrique du chaud derrière sur son radiateur. Donc, la montée de température va du coup s'accélérer, après avoir été modérée par une libération de froid.
Ce que je dis n'est que le fruit de ma réflexion, mais justement, c'est ce qui m'a amener à penser que les prévisionnistes le savent mais évitent d'être alarmants.
Je crois que nous allons vers des bouleversements absolument perceptibles, et assez pénibles à gérer. Le pire est que nous allons augmenter notre consommation d'énergie, précisément pour combattre ces changements, ou plus que les combattre, s'y adapter en migrant, en adaptant les cultures au climat.
Ma fille est doctorante en biologie: elle ne devrait pas s'ennuyer.