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par politicien » 26 févr. 2017, 13:03:19
Pour répondre à ta question Gis :
Présidentielle : « Il y a une grande improvisation des candidats dans leur programme agricole »
Le Salon de l’agriculture, qui a ouvert ses portes samedi, sera rythmé par la visite des politiques. Le sociologue François Purseigle analyse les attentes des agriculteurs.
C’est la grand-messe du monde agricole. Le Salon de l’agriculture a ouvert ses portes samedi 25 février, au Parc des expositions à Paris (15e arrondissement). Après une année marquée par les crises économiques et sanitaires, qui ont fragilisé encore un peu plus le secteur, cette édition 2017 sera notamment rythmée par la venue des candidats à l’élection présidentielle.
Pour le sociologue spécialiste du monde agricole François Purseigle, les agriculteurs sont conscients que leurs problèmes ne seront pas forcément réglés par les dirigeants politiques.
Le Salon de l’agriculture représente-t-il encore un événement important pour les agriculteurs ?
Oui, ils y sont encore attachés. Cela permet notamment de faire parler d’eux. Cela ne répond pas forcément à toutes leurs attentes, mais ce salon fait partie de la tradition agricole. Les agriculteurs sont assez obnubilés par l’idée qu’une fracture existe entre la société et eux.
(...)
Les candidats à l’élection présidentielle sont en train de dévoiler leur programme. Que pensez-vous de leurs propositions dans le domaine agricole ?
Il y a une très grande improvisation des candidats dans la construction de leur programme agricole. Pour cette présidentielle, quand ils parlent d’agriculture c’est souvent pour évoquer le bio. Ils souhaitent amplifier les conversions en bio et les circuits courts. C’est à se demander s’ils ont conscience de ce que ça représente.
Les agriculteurs qui ont réussi leur conversion ont une appétence pour la question environnementale depuis plusieurs années. Ils sont aussi très performants sur le plan technique. Cela ne se fait pas du jour au lendemain.
Lire aussi : Que proposent les candidats en matière d’agroalimentaire ?
Et puis une conversion, cela ne règle pas tout. Et quand vous êtes en difficulté financière, vous n’avez pas forcément la capacité d’investir dans un nouveau modèle. Il faut aussi que le territoire soit porteur. Ce n’est pas pareil si on se trouve au Pays basque ou en Bretagne. C’est donc dangereux de dire que tous doivent se convertir au bio.
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