Deux incendies ont visé fin décembre une ferme de la Creuse, décriée par les défenseurs de la cause animale, et un incinérateur d'une vallée alpine soumise à un pic de pollution sans précédent. Des actions radicales qui témoignent d'une opposition de plus en plus frontale entre certains projets industriels et des défenseurs de l'environnement.
Le 22 décembre dernier, un incendie se déclarait dans une ferme de la Creuse. Un acte volontaire et criminel, selon les autorités, qui ont retrouvé des tags injurieux sur le bâtiment. Un jour plus tôt, un incinérateur de la vallée de l'Arve, dans les Alpes, avait également été visé par un engin incendiaire, provoquant des dégâts matériels.
Si ces actes récents n'ont pas été revendiqués, ces établissements, symboles de l'exploitation de la nature et des êtres vivants, sont largement décriés par les protecteurs de l'environnement. Tout comme le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, vivement critiqué par des opposants depuis plus de 40 ans, ou la pêche et l'élevage intensifs, combattus par des associations comme Sea Sheperd ou L214.
La plupart de ces organismes ne cautionnent pas les actes passibles de sanctions judiciaires et se contentent habituellement de campagnes de communication pacifiques pour sensibiliser le public. Pour autant, certains justifient ces comportements radicaux par la montée de la colère face à des situations jugées injustes par une partie de la population, comme l'augmentation de la pollution, la maltraitance ou l'exploitation animale. Directement visés par ces actions, agriculteurs et industriels considèrent, de leur côté, qu'elles sont l'aboutissement logique de campagnes pour «alimenter la haine».
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