Le volcan Islandais bloque l'espace aérien européen
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Bonjour,
Une simple éruption volcanique mercredi en Islande, et voilà le trafic aérien international désorganisé, avec des conséquences en chaîne sur les transports, le tourisme, mais aussi la diplomatie, les sports, voire l’activité économique. Du jamais-vu depuis les attentats du 11 septembre 2001. On ignore, pour l’instant, combien de temps va durer cette situation, l’éruption pouvant aussi bien s’arrêter rapidement que durer plusieurs semaines. Quant aux prévisions sur le déplacement de l’énorme nuage de cendres, elles ne sont valables que vingt-quatre heures. Ce gigantesque panache de fumée noire qui, en altitude, couvre toute une partie du nord de l’Europe résulte d’une réaction entre l’eau, la glace fondue et le magma du volcan Eyjafjallajökull, en éruption sur une petite île située à 130 km de la capitale islandaise de Reykjavik. Or ces cendres volcaniques présentent une caractéristique très ennuyeuse pour l’aviation: leurs particules endommagent sérieusement les réacteurs des avions, quand elles ne provoquent pas une panne en plein ciel (plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air finlandaise, des F-18 qui effectuaient un vol d’entraînement jeudi matin, sont, depuis, cloués au sol, réacteurs abîmés). Des milliers de voyageurs pris au piège Dès jeudi, les pays scandinaves puis la plupart des pays d’Europe du Nord ont été contraints d’annuler des centaines de vols puis de fermer les aéroports, prenant au piège des milliers de voyageurs. Vednredi, l’espace aérien était entièrement fermé au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Finlande et en Hongrie, partiellement fermé en France, en Allemagne, en Pologne, en Suède, en République tchèque, en Autriche, en Bulgarie et en Roumanie notamment. Les répercussions se font sentir dans les aéroports du monde entier, de Wellington à Tokyo en passant par les Etats-Unis, Et l’Europe du Nord, où le trafic est habituellement le plus dense, est quasiment isolée. Sauf, ironie du sort, l’Islande où le trafic est à peine troublé... En France, une réunion de crise s'est tenue samedi matin à Matignon. François Fillon a convoqué tous les ministres concernés (Jean-Louis Borloo, Brice Hortefeux, Roselyne Bachelot) pour "faire le point sur la situation dans les transports, les problèmes d’assurance et de santé". Ce nuage islandais pouvait difficilement tomber plus mal. Avec le chassé-croisé des vacances scolaires, conjugué à la grève partielle à la SNCF, les déplacements tournent au casse-tête. Sur le front du transport aérien, la moitié nord de la France était hier paralysée: au nord d’une ligne Brest-Strasbourg, la fermeture des aéroports a été prolongée, bloquant quelque 120.000 passagers. Un millier de vols ont été annulés au décollage. Outre les aéroports de Paris, ceux de Calais, Merville, Le Touquet, Dieppe, Cherbourg, Amiens, Lille, Valenciennes, Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Caen, Strasbourg, Vatry, Reims, Metz, Beauvais, Pontoise et Toussus-le-Noble étaient fermés vendredi soir. Partout ailleurs, le trafic était très perturbé. Au point que les tour-opérateurs français ont demandé au gouvernement d’organiser le rapatriement des touristes français bloqués à l’étranger vers les aéroports français encore ouverts, comme Toulouse ou Châteauroux. La paralysie du trafic aérien coûte plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d’euros) au secteur par jour, estime l’association internationale du transport aérien Iata. Pour ce prix-là, dans certains pays, il pourrait provoquer de magnifiques couchers de soleil orangés grâce à la réflexion des rayons sur les poussières volcaniques en suspension… Qu'en pensez vous ? A plus tard,
Une simple éruption volcanique mercredi en Islande, et voilà le trafic aérien international désorganisé, avec des conséquences en chaîne sur les transports, le tourisme, mais aussi la diplomatie, les sports, voire l’activité économique. Du jamais-vu depuis les attentats du 11 septembre 2001. On ignore, pour l’instant, combien de temps va durer cette situation, l’éruption pouvant aussi bien s’arrêter rapidement que durer plusieurs semaines. Quant aux prévisions sur le déplacement de l’énorme nuage de cendres, elles ne sont valables que vingt-quatre heures. Ce gigantesque panache de fumée noire qui, en altitude, couvre toute une partie du nord de l’Europe résulte d’une réaction entre l’eau, la glace fondue et le magma du volcan Eyjafjallajökull, en éruption sur une petite île située à 130 km de la capitale islandaise de Reykjavik. Or ces cendres volcaniques présentent une caractéristique très ennuyeuse pour l’aviation: leurs particules endommagent sérieusement les réacteurs des avions, quand elles ne provoquent pas une panne en plein ciel (plusieurs avions de chasse de l’armée de l’air finlandaise, des F-18 qui effectuaient un vol d’entraînement jeudi matin, sont, depuis, cloués au sol, réacteurs abîmés). Des milliers de voyageurs pris au piège Dès jeudi, les pays scandinaves puis la plupart des pays d’Europe du Nord ont été contraints d’annuler des centaines de vols puis de fermer les aéroports, prenant au piège des milliers de voyageurs. Vednredi, l’espace aérien était entièrement fermé au Royaume-Uni, en Belgique, en Suisse, aux Pays-Bas, en Norvège, au Danemark, en Finlande et en Hongrie, partiellement fermé en France, en Allemagne, en Pologne, en Suède, en République tchèque, en Autriche, en Bulgarie et en Roumanie notamment. Les répercussions se font sentir dans les aéroports du monde entier, de Wellington à Tokyo en passant par les Etats-Unis, Et l’Europe du Nord, où le trafic est habituellement le plus dense, est quasiment isolée. Sauf, ironie du sort, l’Islande où le trafic est à peine troublé... En France, une réunion de crise s'est tenue samedi matin à Matignon. François Fillon a convoqué tous les ministres concernés (Jean-Louis Borloo, Brice Hortefeux, Roselyne Bachelot) pour "faire le point sur la situation dans les transports, les problèmes d’assurance et de santé". Ce nuage islandais pouvait difficilement tomber plus mal. Avec le chassé-croisé des vacances scolaires, conjugué à la grève partielle à la SNCF, les déplacements tournent au casse-tête. Sur le front du transport aérien, la moitié nord de la France était hier paralysée: au nord d’une ligne Brest-Strasbourg, la fermeture des aéroports a été prolongée, bloquant quelque 120.000 passagers. Un millier de vols ont été annulés au décollage. Outre les aéroports de Paris, ceux de Calais, Merville, Le Touquet, Dieppe, Cherbourg, Amiens, Lille, Valenciennes, Brest, Lannion, Deauville, Morlaix, Caen, Strasbourg, Vatry, Reims, Metz, Beauvais, Pontoise et Toussus-le-Noble étaient fermés vendredi soir. Partout ailleurs, le trafic était très perturbé. Au point que les tour-opérateurs français ont demandé au gouvernement d’organiser le rapatriement des touristes français bloqués à l’étranger vers les aéroports français encore ouverts, comme Toulouse ou Châteauroux. La paralysie du trafic aérien coûte plus de 200 millions de dollars (147,3 millions d’euros) au secteur par jour, estime l’association internationale du transport aérien Iata. Pour ce prix-là, dans certains pays, il pourrait provoquer de magnifiques couchers de soleil orangés grâce à la réflexion des rayons sur les poussières volcaniques en suspension… Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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Ce qui me fait encore moins rire, c'est mon cas personnel. Je suis bloque a Panam jusqu'a nouvel ordre.FIFE a écrit :Ce qui me fait rigoler (un peu jaune quand même), c'est que les aérodromes d'aviation générale ont aussi été fermés hier!
Or, nos avions ont des moteurs à pistons, et non des réacteurs, et ils sont incapables de monter à 18.000 pieds............
Oui, Fife, il n'y avait aucune raison de bloquer les vols à basse altitude !
En Belgique, pendant quelques heures, on a même empêché les vols d'hélicoptères sanitaires, qui se déménagent au raz des paquerettes !
Au niveau des airways, c'est plus logique, encore qu'on souhaiterait connaître le taux de concentration de ce nuage volcanique. A mon avis, très faible ...
N'oublions pas qu'à côté du copain qui ne peut rentrer, ou de la belle-soeur qui ne peut partir, il y a plus grave : des transplants d'organes (parfois attendus depuis des années) qui seront perdus, des pièces nécessaires au fonctionnement d'une usine, et qui l'empêchent de tourner... En fret, on utilise l'avion pour des expéditions soit très urgentes, soit très fragiles !
En Belgique, pendant quelques heures, on a même empêché les vols d'hélicoptères sanitaires, qui se déménagent au raz des paquerettes !
Au niveau des airways, c'est plus logique, encore qu'on souhaiterait connaître le taux de concentration de ce nuage volcanique. A mon avis, très faible ...
N'oublions pas qu'à côté du copain qui ne peut rentrer, ou de la belle-soeur qui ne peut partir, il y a plus grave : des transplants d'organes (parfois attendus depuis des années) qui seront perdus, des pièces nécessaires au fonctionnement d'une usine, et qui l'empêchent de tourner... En fret, on utilise l'avion pour des expéditions soit très urgentes, soit très fragiles !
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
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Non, les jets ne peuvent voler à basse altitude sans doubler leur consommation, et n'arriveraient pas à traverser l'Altlantique, par exemple, avec des réserves suffisantes.
En outre, ces transpla ts ont été chargés sur des avions de ligne, bien entendu.
En outre, ces transpla ts ont été chargés sur des avions de ligne, bien entendu.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)
- FIFE
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En France, les transplants sont acheminés par des avions de petite taille, et à la demande !
Je ne pense pas qu'on puisse faire attendre un greffon, le temps que l'avion de ligne arrive....
De plus, je ne pense pas que ces greffons supporteraient un voyage de 7 ou 8 heures!
Souvent ça se passe sur des Beech 200 qui sont des biturboprop, et même si c'est un jet, il peut voler plus bas que 18.000 pieds, même s'il consomme un peu plus de carburant.
Je ne pense pas qu'on puisse faire attendre un greffon, le temps que l'avion de ligne arrive....
De plus, je ne pense pas que ces greffons supporteraient un voyage de 7 ou 8 heures!
Souvent ça se passe sur des Beech 200 qui sont des biturboprop, et même si c'est un jet, il peut voler plus bas que 18.000 pieds, même s'il consomme un peu plus de carburant.
- FIFE
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- Transport du greffon[/list:o]
De la rapidité du transport dépend la qualité du greffon. Afin d'éviter tout contre-temps, les équipes de greffe disposent de moyens de transport prioritaires particuliers, tels que des ambulances escortées par la police ou encore des jets. Durant tout le trajet, le greffon est maintenu dans des conditions physiologiques optimales afin de ne pas altérer sa viabilité.
Temps de conservation du greffon prélevé :
© François Marin / AP-HP- 6 à 8 heures pour les poumons
- 3 à 4 heures pour le cœur
- 9 à 12 heures pour le foie
- 24 à 48 heures pour le rein[/list:u]
Merci ! Mon mari, commandant de bord, a fait de multiples petits transports de greffons, à bord d'une Corvette d'éva-san ! Le turbo prop, ca fait un peu "pauvre" icon_biggrin
Mais tu oublies que la recherche des greffes compatibles s'est mondialisée, que ces greffes se trouvent désormais partout autour du monde, et qu'envoyer un Lear Jet chercher un bout de bidoche en Californie, par exemple, est tout simplement impayable, surtout que les avions de ligne vont tout aussi vite.
Un rein venant de Russie ou du Brésil, cela n'a rien d'extrordinaire, par exemple.
Mais tu oublies que la recherche des greffes compatibles s'est mondialisée, que ces greffes se trouvent désormais partout autour du monde, et qu'envoyer un Lear Jet chercher un bout de bidoche en Californie, par exemple, est tout simplement impayable, surtout que les avions de ligne vont tout aussi vite.
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- FIFE
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Le don d'organe d'un pays lointain est extrêmement rare, et ici, beaucoup d'évasan et de transport de greffons se font sur Beech ou parfois Citation....
J'ai un ami qui en fait beaucoup, il est chez Darta.
http://www.aero-charter-darta.com/franc ... itaire.htm
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