La droite italienne a la nostalgie de l'urluBerlu, de la même façon que l'UMP française regrette Sarkozy. C'est bien triste... :evil:En attendant le Cavaliere
Hier pestiféré, Silvio Berlusconi bénéficie aujourd'hui d'un retour en grâce. Sans lui, la droite semble désemparée...
Alors que la gauche italienne s'est donné un candidat à la présidence du Conseil pour les prochaines élections, la droite attend... le bon vouloir de Silvio Berlusconi. Car s'il avait annoncé sa retraite politique au printemps dernier, le Cavaliere ne cesse depuis de brouiller les cartes. Le 12 juillet, il proclame qu'il est obligé de se représenter "parce que la foule le lui demande". Le 24 octobre, marche arrière toute : "Je ne suis pas candidat, le Peuple de la liberté (PDL) doit tenir des primaires." Mais le 27 octobre, au lendemain de sa condamnation à 4 ans de prison pour fraude fiscale, il est de nouveau candidat. Pourtant, le 4 novembre, le Cavaliere se déclare prêt à "faire un pas en arrière pour favoriser le rassemblement des modérés". Affaire réglée ? Non, car depuis cette dernière déclaration officielle des rumeurs contradictoires propagées par l'entourage de l'ancien président du Conseil entretiennent le suspens.
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Italie : en attendant le Cavaliere
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Non, c'est normal. Enfin remarque ça peut être normal et triste. icon_mrgreen
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand
Re: Italie : en attendant le Cavaliere
La droite sera toujours la droite et ils aiment les dictateurs en puissance. C'est donc normal. C'est exactement comme les militants ump, qui bien que largement informés des magouilles éhontées qui ont eu leur lors de l'élection de leur président préfèrent oublier plutôt que de voir triompher la vérité et l’honnêteté.
la droite est génétiquement pourrie.
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
L'Italie replonge dans la crise gouvernementale, provoquée par Berlusconi. Il y a des rumeurs de dégradation de la note souveraine. En cas d'élections, le centre droit serait majoritaire mais le M5S ferait 20 %.
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Bonjour,
Les grands journaux italiens partagent dimanche 29 septembre le jugement sans appel du président du Conseil Enrico Letta qui a qualifié de "geste fou" la démission des ministres membres du parti de Silvio Berlusconi à l'origine d'une nouvelle crise politique. Cette expression forte est reprise partout, et les éditorialistes ne trouvent guère d'excuses au Cavaliere, pour cette énième crise qui survient dans un moment délicat pour l'Italie.
"Le condamné fait couler l'Italie", titre le quotidien Il Fatto Quotidiano, journal de la gauche depuis toujours très critique à l'égard de Silvio Berlusconi. "Le Cavaliere renverse le jeu", affirme La Repubblica tandis que le Corriere della Sera (centre droit) parle "du coup d'épaule de Berlusconi qui enclenche la crise". "Modérés, où êtes-vous ?", s'interroge dans un éditorial le grand quotidien milanais. Il estime que si la crise, qu'il compare à "une course dans le vide" s'approfondissait, les difficultés économiques seraient plus difficiles à affronter et les réformes de fond plus ardues à accomplir.
Eugenio Scalfari, fondateur de La Repubblica, compare Berlusconi non seulement à "un caïman" - comme dans le film de Nanni Moretti - mais évoque aussi le personnage de Mackie Messe, le célèbre bandit charmeur et cynique de l'Opéra de Quatre sous de Bertolt Brecht : "Mackie Messer a un couteau mais on ne le voit pas".
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Berlusconi avait prévenu qu'il foutrait la m.... s'il n'accédait pas à d'importantes fonctions politiques. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait encore autant d'influence, y compris dans son propre camp. Même Sarkozy n'arriverait pas à en faire autant.
En quelques années, l'Italie aura essayé tous les gouvernements possibles, du populisme de Berlusconi, au gouvernement technique et indépendant de Mario Monti, toujours avec les mêmes échecs. Sans le Peuple de la Liberté de Berlusconi, le gouvernement n'a plus la majorité au Sénat. Si le PDL se désolidarise complètement du gouvernement, il faudra craindre de nouvelles élections.
En quelques années, l'Italie aura essayé tous les gouvernements possibles, du populisme de Berlusconi, au gouvernement technique et indépendant de Mario Monti, toujours avec les mêmes échecs. Sans le Peuple de la Liberté de Berlusconi, le gouvernement n'a plus la majorité au Sénat. Si le PDL se désolidarise complètement du gouvernement, il faudra craindre de nouvelles élections.
Re: Italie : en attendant le Cavaliere
C’est le régime parlementaire basé sur des coalitions (celui que vous admirez tant en Allemagne !) Il suffit qu’un parti de la coalition fasse défaut, et le gouvernement perd sa majorité.Ramdams » 29 Sep 2013, 15:13 a écrit :Berlusconi avait prévenu qu'il foutrait la m.... s'il n'accédait pas à d'importantes fonctions politiques. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait encore autant d'influence, y compris dans son propre camp. Même Sarkozy n'arriverait pas à en faire autant.
L’Italie n’a pas essayé tous les gouvernements possibles, elle n’a pas essayé le M5S de Beppe Grillo. En cas d’élections, il ferait environ 20 % mais n’aurait pas la majorité.Ramdams » 29 Sep 2013, 15:13 a écrit :En quelques années, l'Italie aura essayé tous les gouvernements possibles, du populisme de Berlusconi, au gouvernement technique et indépendant de Mario Monti, toujours avec les mêmes échecs. Sans le Peuple de la Liberté de Berlusconi, le gouvernement n'a plus la majorité au Sénat. Si le PDL se désolidarise complètement du gouvernement, il faudra craindre de nouvelles élections.
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Cela ne change rien à ce que je pense. Ce sont leurs institutions qui sont fébriles, avec une loi électorale de 2005 voulue par Berlusconi et qu'aucun gouvernement n'a réussi à abroger malgré le soutien populaire.albert » 29 Sep 2013, 14:24:42 a écrit :C’est le régime parlementaire basé sur des coalitions (celui que vous admirez tant en Allemagne !) Il suffit qu’un parti de la coalition fasse défaut, et le gouvernement perd sa majorité.Ramdams » 29 Sep 2013, 15:13 a écrit :Berlusconi avait prévenu qu'il foutrait la m.... s'il n'accédait pas à d'importantes fonctions politiques. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait encore autant d'influence, y compris dans son propre camp. Même Sarkozy n'arriverait pas à en faire autant.
L’Italie n’a pas essayé tous les gouvernements possibles, elle n’a pas essayé le M5S de Beppe Grillo. En cas d’élections, il ferait environ 20 % mais n’aurait pas la majorité.[/quote]Ramdams » 29 Sep 2013, 15:13 a écrit :En quelques années, l'Italie aura essayé tous les gouvernements possibles, du populisme de Berlusconi, au gouvernement technique et indépendant de Mario Monti, toujours avec les mêmes échecs. Sans le Peuple de la Liberté de Berlusconi, le gouvernement n'a plus la majorité au Sénat. Si le PDL se désolidarise complètement du gouvernement, il faudra craindre de nouvelles élections.
Soyons sérieux... Qui accorde du crédit à ce mouvement ? Pas même les membres les plus ancrés à gauche sur ce forum (comme Nico37) n'en accordent.
Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Ce parti est plus crédible que le FN... il est suffisamment crédible pour que les sondages lui accordent environ 20 % des voix, ce n'est pas rien. Et puis, honnêtement, vous pensez que Berlusconi est crédible ? Il a pourtant gouverné l'Italie pendant des années !Ramdams » 29 Sep 2013, 15:37 a écrit : Soyons sérieux... Qui accorde du crédit à ce mouvement ? Pas même les membres les plus ancrés à gauche sur ce forum (comme Nico37) n'en accordent.
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
4 mois après leur succès aux élections générales, le mouvement a pris une branlée aux municipales italiennes.
Il faudra m'expliquer en quoi Beppe Grillo est un homme politique plus crédible que Marine Le Pen. Il a votre sympathie parce qu'il ressemble à Mélenchon dans ses excès théâtraux. Parce qu'il s'agit bien d'une affaire d'hommes et non d'idées, puisque le M5S voue un culte de la personnalité en Beppe Grillo, qui distribue les bons et mauvais points aux parlementaires... et gare à celui qui critiquerait ses méthodes douteuses.
Il faudra m'expliquer en quoi Beppe Grillo est un homme politique plus crédible que Marine Le Pen. Il a votre sympathie parce qu'il ressemble à Mélenchon dans ses excès théâtraux. Parce qu'il s'agit bien d'une affaire d'hommes et non d'idées, puisque le M5S voue un culte de la personnalité en Beppe Grillo, qui distribue les bons et mauvais points aux parlementaires... et gare à celui qui critiquerait ses méthodes douteuses.
Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Le FN aussi prend des branlées aux municipales. Un parti sans alliés, qui est nouveau et n’a pas d’ancrage local, peine forcément à s’imposer dans ce type d’élections, vous devriez le savoir.Ramdams » 29 Sep 2013, 15:57 a écrit :4 mois après leur succès aux élections générales, le mouvement a pris une branlée aux municipales italiennes.
Il faudra m'expliquer en quoi Beppe Grillo est un homme politique plus crédible que Marine Le Pen. Il a votre sympathie parce qu'il ressemble à Mélenchon dans ses excès théâtraux. Parce qu'il s'agit bien d'une affaire d'hommes et non d'idées, puisque le M5S voue un culte de la personnalité en Beppe Grillo, qui distribue les bons et mauvais points aux parlementaires... et gare à celui qui critiquerait ses méthodes douteuses.
Sinon, pour tout vous dire, je goûte très peu les excès verbaux de Mélenchon. Mais ce qui compte pour moi, ce sont les idées défendues. Et même si je ne suis pas d’accord sur bien des choses avec le FdG, c’est le parti qui me semble « le moins pire » du paysage politique. Idem pour le M5S, c’est le seul parti qui parle de sortir de l’Euro et je crois qu’il n’y aura pas de sortie de crise pour l’Italie tant qu’elle restera dans la zone euro.
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
J'ai vu les dernières interventions de Mélenchon. Je trouve qu'il s'est bien calmé.
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Vraiment les Italiens méritent bien mieux.
Je n ai pas compris pourquoi le faite de voter de nouveau est une catastrophe.
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- Tu sais qui je suis ?
- Une débauchée, luxurieuse, corrompue, déréglée, voluptueuse, immorale, libertine, dissolue, sensuelle, polissonne, baiseuse, dépravée, impudique, vicieuse...
Louis Calaferte
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Re: Italie : en attendant le Cavaliere
Les dernières municipales ont eu lieu en France en 2008... Mais bref, ce n'est pas le sujet.albert » 29 Sep 2013, 15:06:10 a écrit :Le FN aussi prend des branlées aux municipales. Un parti sans alliés, qui est nouveau et n’a pas d’ancrage local, peine forcément à s’imposer dans ce type d’élections, vous devriez le savoir.Ramdams » 29 Sep 2013, 15:57 a écrit :4 mois après leur succès aux élections générales, le mouvement a pris une branlée aux municipales italiennes.
Il faudra m'expliquer en quoi Beppe Grillo est un homme politique plus crédible que Marine Le Pen. Il a votre sympathie parce qu'il ressemble à Mélenchon dans ses excès théâtraux. Parce qu'il s'agit bien d'une affaire d'hommes et non d'idées, puisque le M5S voue un culte de la personnalité en Beppe Grillo, qui distribue les bons et mauvais points aux parlementaires... et gare à celui qui critiquerait ses méthodes douteuses.
Ce qui est à craindre dans un vote aussi précoce, c'est une plus forte abstention, et donc un Parlement moins représentatif. Ou alors, que cela ne change rien à la donne, comme en Grèce où ils ont procédé à de nouvelles élections un mois après celles de mai 2012. Pour l'instant, on n'en est pas encore à parler d'une "crise politique". Mais le besoin d'élections anticipées peut très bien survenir.Pascale » 29 Sep 2013, 16:54:08 a écrit :Vraiment les Italiens méritent bien mieux.
Je n ai pas compris pourquoi le faite de voter de nouveau est une catastrophe.
Re: Italie : en attendant le Cavaliere
c'est pas du aussi a la proportionnelle représentative aussi ?
ce qui explique une sorte de fragilité ?
ce qui explique une sorte de fragilité ?
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