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par politicien » 05 nov. 2012, 00:13:24
Bonjour,
À la veille du scrutin, onze États clefs semblent à la portée des deux candidats.
«Too close to call» (trop serré pour dégager un vainqueur): à la veille de la présidentielle, les paris sont lancés, mais personne ne sait vraiment ce qu'il va se passer mardi. La moyenne des sondages établie par RealClearPolitics place Barack Obama et Mitt Romney quasiment à égalité au niveau national et considère désormais 11 États, représentant 146 grands électeurs, comme des «toss-up States», où la différence entre les deux candidats se situe dans la marge d'erreur. Le président détient un avantage allant de 0,6 à 4,2 points dans huit d'entre eux (Ohio, New Hampshire, Michigan, Wisconsin, Pennsylvanie, Iowa, Colorado, Nevada). Mitt Romney devance son rival de 0,3 à 3,8 points dans les trois autres (Floride, Virginie, Caroline du Nord).
Barack Obama paraît donc toujours le mieux placé pour arriver au chiffre décisif de 270 grands électeurs nécessaire à la victoire, mais le camp de Romney est persuadé que l'Ohio, État sans lequel l'accès du candidat républicain à la Maison-Blanche serait quasi impossible, reste à portée de main. Surtout, il compte désormais sur la Pennsylvanie - «par désespoir», persiflent les conseillers du président sortant - pour atteindre les 270 grands électeurs sans l'Ohio. Après avoir négligé cet État a priori démocrate durant toute la campagne, il y a investi des millions de dollars en publicité et devait s'y rendre dimanche.
La participation
La Pennsylvanie compte 20 grands électeurs et 90 % des inscrits y votent le jour du scrutin. Le camp républicain est persuadé que son candidat peut compter sur l'ouest de l'État, où les ouvriers blancs conservateurs dominent, pour compenser les grands centres urbains comme Philadelphie et Pittsburg, qui votent démocrate. Le camp Obama affirme détenir en Pennsylvanie un avantage de plus d'un million d'électeurs inscrits.
Les deux grandes inconnues restent le niveau de participation et la composition de l'électorat. Si la part des Noirs, Hispaniques, jeunes et femmes ressemble à celle de 2008, l'avantage ira à Barack Obama. Le président a mis en place à Chicago un dispositif de mobilisation des électeurs («Get out the vote») extrêmement sophistiqué, mais il est confronté à un déficit d'enthousiasme qu'il reconnaît lui-même. «Vous êtes peut-être frustrés avec le rythme du changement, mais vous savez que je dis la vérité», a-t-il déclaré dans l'Ohio dimanche.
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