À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

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Narbonne
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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Narbonne » 19 mai 2013, 19:46:21

Les négociations entre l'état central malien et les touaregs du nord commencent pour l'organisation des élections.
Dans le nord ce sont les touaregs qui sont présents militairement (pas l'armée malienne).
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par politicien » 07 juin 2013, 18:29:15

Bonjour,
C'est la dernière région qui pose problème au Mali. La localité de Kidal, au nord-ouest du pays, est occupée depuis janvier dernier par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) qui refuse de la céder aux autorités maliennes. Ex-alliés de la France dans la lutte contre les islamistes de la région, ces Touareg laïques, qui réclament l'indépendance du Nord-Mali depuis la création du mouvement fin 2010, se sont pourtant ligués avec les djihadistes d'Aqmi, du Mujao et les Touareg islamistes d'Ansar Dine début 2012 pour prendre le contrôle du nord du pays après le coup d'État militaire du 22 mars. Profitant du désordre au sein de l'exécutif malien, le MNLA proclame le 6 avril 2012 l'indépendance de l'Azawad (Nord-Mali).

Mais l'alliance tactique avec les djihadistes ne durera pas. Bien plus faible militairement et financièrement que les islamistes, le MNLA, composé de groupes touareg locaux et d'anciens combattants revenus de Libye, est rapidement chassé des territoires conquis en juin 2012. L'opération Serval lancée par la France en janvier 2013 pour reprendre le contrôle du pays va confirmer le double visage de ces Touareg. Ils ne réclament plus qu'un statut d'autonomie de l'Azawad et se disent même prêts à soutenir l'intervention française contre les djihadistes.

Voltes-faces du MNLA
Mais c'est sans leur aide que la France, aidée du Tchad, va reprendre les trois plus grandes villes - Tombouctou, Gao, Kidal - du Nord-Mali. Étonnamment, c'est le MNLA qui revendique la libération de cette dernière ville.

(...)

Fronde de Bamako contre Paris
Reste qu'à Bamako, le pouvoir conféré au MNLA fait grincer des dents. Personne au sein de la population n'a oublié le massacre d'Aguelhoc, où une centaine de personnes ont été sommairement exécutées par les combattants du MNLA et d'Aqmi. Un sentiment de haine vis-à-vis des Touareg, accentué par l'expulsion, le week-end dernier, par le MNLA de dizaines de membres des communautés noires présentes à Kigal. Une "épuration raciale", selon Bamako.

Accueillie en janvier dernier en véritable libérateur, la France est désormais sous le feu des critiques, notamment celles des médias maliens, qui accusent Paris de vouloir sauver ses amis touareg et instaurer de fait une partition du pays. "Nous sommes venus pour participer à rétablir l'intégrité territoriale de l'ensemble du Mali", rappelle la source diplomatique française. Sous la pression populaire, l'armée malienne a pris tout le monde de cours en lançant mardi une opération de reconquête de Kidal. "Récupérer militairement Kidal est une manière pour Bamako de prendre une revanche (l'armée malienne a été décriée pour son inefficacité, NDLR)", explique Serge Daniel.

(...)

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par politicien » 16 juin 2013, 17:20:37

Bonjour,
L'Algérien Abou Zeïd a été tué lors de combats dans le nord du pays, annonce ce dimanche al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), dans un communiqué rendu public par l'agence mauritanienne ANI. L'organisation islamiste confirme ainsi pour la première fois qu'un de ses chefs a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans préciser de date. Abou Zeïd et un autre chef d'unité combattante, le Mauritanien Mohamed Lemine Ould el-Hassen dit Abdallah Ac-Chinguitty, sont "morts sur le champ de bataille en défendant la oumma (communauté musulmane) et la charia islamiques (loi islamique)" dans le nord du Mali, selon le communiqué à l'Agence Nouakchott Information (ANI), qui a toujours publié des communiqués et déclarations d'Aqmi sans jamais être démentie.

Aucune date n'a été précisée par l'organisation islamiste. Selon le Tchad et la France, dont des militaires ont pourchassé des djihadistes dans le nord du Mali depuis janvier, Abou Zeïd a été tué fin février dans l'adrar des Ifoghas (extrême Nord-Est malien).

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Florian » 16 juin 2013, 18:14:34

:arrow: Aqmi confirme la mort d'Abou Zeïd

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Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a confirmé pour la première fois qu'un de ses chefs, l'Algérien Abdelhamid Abou Zeïd, a été tué lors de combats dans le nord du Mali, sans préciser de date, dans un communiqué diffusé dimanche par l'agence privée mauritanienne en ligne ANI.

Mort de deux chefs d'Aqmi. Selon ce texte, Abou Zeïd et un autre chef d'unité combattante, le Mauritanien Mohamed Lemine Ould El-Hassen dit Abdallah Ac-Chinguitty, sont "morts sur le champ de bataille en défendant la "Oumma" (communauté musulmane) et la charia islamiques (loi islamique)" dans le nord du Mali. Abou Zeïd était considéré comme l'un des chefs les plus radicaux d'Aqmi. Mohamed Lemine Ould El-Hassen fut porte-parole de l'organisation jusqu'à sa désignation en novembre 2012 comme chef de la katiba (unité combattante) "Al-Fourghan" et était considéré comme "l'idéologue religieux" de l'organisation jihadiste, d'après l'ANI.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Narbonne » 19 juin 2013, 08:31:32

"un accord a été signé, hier, entre les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et le gouvernement de Bamako. Il désamorce - temporairement - la tension autour de Kidal, ce bastion réfractaire du nord, que l'armée malienne menaçait de reprendre par la force.
Les soldats maliens vont bien y pénétrer, ce qui rétablit symboliquement l'intégrité territoriale du Mali, et permet la tenue de l'élection présidentielle, le 28 juillet, dans l'ensemble du pays"
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Narbonne » 01 juil. 2013, 21:52:51

"La nouvelle mission de paix de l'ONU au Mali, la Minusma (6300 militaires), a officiellement été mise en place lundi et aura la difficile mission d'assurer la sécurité et la stabilité de ce pays en crise où doit avoir lieu une élection présidentielle à risques dans tout juste quatre semaines."
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Narbonne » 07 juil. 2013, 19:49:57

"Le Mali s'apprête à renouer avec la démocratie. Six mois après le début de l'intervention française qui a libéré le nord du pays des islamistes, la campagne pour la présidentielle s'est officiellement ouverte dimanche.
Pas moins de 28 candidats sont en lice pour le scrutin fixé au 28 juillet"
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Narbonne » 02 août 2013, 17:11:43

"L'ancien Premier ministre Ibrahim Keïta a obtenu 39,2% des voix et Soumaïla Cissé 19,4%. Un second tour est prévu le 11 août prochain. Le taux de participation est de 51,5%, un record au Mali."
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Nico37 » 13 août 2013, 01:09:12

La France soulagée mais prudente Tanguy Berthemet 12/08

Le processus de stabilisation dépendra dans une large mesure du soutien militaire et économique de la communauté internationale.

Dans quelques heures, quelques jours au plus, le Mali aura un nouveau président. Dimanche, les électeurs sont allés aux urnes pour départager Soumaïla Cissé du favori Ibrahim Boubacar Keïta. Un vote qui s'est déroulé sans heurts, comme lors du premier tour. La participation devrait cependant être en baisse, signe, comme l'étonnant calme lundi à Bamako, d'un certain scepticisme des Maliens.

(...)

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par politicien » 25 oct. 2013, 20:04:04

Bonjour,
Mercredi, l'armée française, appuyée de troupes maliennes et de forces de l'ONU, a lancé l'opération militaire Hydre contre des groupes djihadistes dans le Nord-Mali. Plus de 1 500 soldats ont été déployés pour, selon les mots de l'Élysée, "éviter (une) résurgence" des "mouvements terroristes". Un terrorisme djihadiste bien "installé" dans la région, selon François Hollande.

Si les combats semblaient se faire plus rares au Mali, Mathieu Pellerin, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales (Ifri), rappelle qu'"il y a eu de nombreuses opérations menées par les hommes de la mission Serval ces derniers mois. Certaines ont d'ailleurs été très concluantes. Simplement, elles n'ont pas été médiatisées, pour des raisons qui appartiennent aux autorités françaises. Face à la recrudescence des attentats ces dernières semaines, la France a voulu communiquer davantage".

En effet, depuis près d'un mois, les troupes françaises (4 500 hommes au plus fort des combats) engagées sur place depuis janvier 2013 notent une hausse importante du nombre d'attaques djihadistes. Dernière en date, à Tessalit (nord-est du Mali), où deux soldats tchadiens de la Minusma (Mission de l'ONU au Mali) et un enfant sont morts.

Le terrorisme n'a pas disparu
Cette recrudescence des attaques s'explique par "la reformation des groupes, très affaiblis après les premières semaines de l'opération Serval". "Il leur aura fallu du temps pour se réorganiser et pouvoir de nouveau planifier des attaques", explique Antonin Tisseron, spécialiste du Sahel à l'Institut Thomas More.

(...)

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par politicien » 08 janv. 2014, 21:16:00

Bonjour,
Le président François Hollande a annoncé mercredi à Creil que les effectifs militaires français au Mali seraient ramenés de près de 2 500 hommes aujourd'hui à 1 600 à la mi-février, estimant que "l'essentiel de la mission a été accompli". "Les effectifs passeront de 2 500 à peu près aujourd'hui à 1 600, puis ils déclineront jusqu'à 1 000, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait ressurgir, car les groupes terroristes sont encore présents au Nord-Mali", a déclaré le chef de l'État lors de ses voeux aux armées sur la base aérienne de Creil.

(...)

http://www.lepoint.fr/monde/mali-hollan ... 234_24.php
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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par politicien » 04 févr. 2014, 18:31:08

Bonjour,
Tout le monde est "rassuré" et tout est "rassurant". À entendre les déclarations des 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU en visite au Mali, le processus de paix dans le Nord n'avance pas assez vite - sinon ils ne se seraient probablement pas déplacés depuis New York -, mais le président malien Ibrahim Boubacar Keïta s'est bel et bien fortement engagé sur les voies du dialogue et de la négociation avec les groupes armés. Pourtant, impossible de vérifier les intentions d'IBK : comme toutes les réunions de ces deux derniers jours, les échanges ont été tenus secrets, à l'abri des journalistes.

Un climat de crispation planait lors de cette visite onusienne au pas de course qui avait pour but, entre autres, d'estomper - du moins devant les caméras - la mésentente entre Bert Koenders, le patron de la mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), et le gouvernement malien. Mais la relation compliquée qu'ils entretiennent depuis plusieurs mois a malgré tout ressurgi. Le gouvernement malien et une partie de la population reprochent en effet aux troupes de la Minusma leur manque d'efficacité et leur attentisme sur le terrain, en particulier après l'épisode de Kidal, à la fin du mois de novembre, lorsque l'avion du Premier ministre n'avait pas pu atterrir à l'aéroport, pris d'assaut par des rebelles touareg.

Que négocier et où négocier ?
Alors, l'ONU et le gouvernement ont tout fait pour afficher leurs convergences. Selon Gérard Araud, représentant de la France au Conseil de sécurité et coleader de la délégation en visite au Mali, les autorités locales devraient même livrer les grandes lignes de la feuille de route des négociations avec les rebelles "dans les prochains jours". Mais le discours affiché révèle cependant quelques discordances.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par politicien » 01 mars 2015, 20:37:36

Bonjour,
Pour un accord de paix et de réconciliation, le texte signé dimanche 1er mars à Alger par le gouvernement malien et certains groupes du nord du Mali a des ambitions d’une grande modestie. C’est peut-être là sa seule force, ou son coup de génie.
Car tout est si compliqué dans la résolution de la crise malienne… Pour commencer, le texte présenté à Alger dimanche matin n’a pas été formellement signé, mais « paraphé » — c’est le terme exact — par le côté progouvernemental des parties engagées dans le dialogue, avec l’appui d’une médiation menée par l’Algérie.

Le document ne sera formellement « signé » au Mali que dans les semaines à venir (un geste symbolique pour tenter d’effacer le souvenir des accords passés, parrainés par l’Algérie, que pourfendait quand il était encore candidat le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, au nom de la « souveraineté nationale »).
Peut-être ne s’agit-il que d’un détail, vu que la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe six mouvements en faveur de l’autonomie du nord du Mali, qu’ils appellent « Azawad », n’a pas signé dimanche matin. Et s’il y a de grandes chances que toutes les parties finissent par apposer la signature de leurs représentants sur ce texte, ces cahots ne sont pas de bon augure, dans un premier temps.

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Re: À Bamako, l’intervention au Nord-Mali prend forme

Message non lu par Vincendix » 02 mars 2015, 11:59:43

Cette région a toujours été plus ou moins agitée en raison des rivalités tribales mais aussi et surtout des conflits d'intérêts entre les pays voisins Algérie, Maroc, Mauritanie. L'Algérie porte une part de l'instabilité actuelle, étant débordée par l'influence des islamistes, elle tente de réparer ses erreurs.
Comme un collier de joyaux rares dont le fil rompu laisse lentement tomber des gouttes de lumière, la vie égrène nos jours.Georges Clemenceau

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