Allemagne : Steinbrück défiera Merkel en 2013

[albert]

La CDU ou le SPD, c’est la même chose. Quel que soit le parti en tête, ils vont de toute manière former une coalition et mener ensemble la même politique.

[Ramdams]

En hausse, ça veut rien dire.

Cela signifie d'une part une participation de plus de 70 % et d'autre part, une moindre résignation par rapport à 2009. Mais ça reste toujours plus faible que la participation des Français à leurs élections présidentielles, si l'on peut comparer ces deux scrutins "suprêmes" de chaque pays.

La CDU ou le SPD, c’est la même chose. Quel que soit le parti en tête, ils vont de toute manière former une coalition et mener ensemble la même politique.

Justement, pas si la CDU obtient la majorité absolue, ce qui semble être de plus confirmé.

[albert]

La CDU ou le SPD, c’est la même chose. Quel que soit le parti en tête, ils vont de toute manière former une coalition et mener ensemble la même politique.

Justement, pas si la CDU obtient la majorité absolue, ce qui semble être de plus confirmé.

Qu'est-ce que ça peut faire, que la CDU gouverne seule ou avec le SPD, puisque de toute façon c'est la même politique qui sera menée ?

[Ramdams]

Le Bundestag est dans une configuration assez insolite, qui permet autant à la CDU de gouverner seule qu'au SPD, Die Linke et aux Verts de former un gouvernement de coalition, certes improbable dans les faits.

Finalement, d'après les résultats officiels, Merkel devra composer avec un gouvernement de coalition, pas forcément le SPD. Une coalition avec les Verts serait une première, même si c'est très peu probable. Cela dit, Merkel a réussi à abandonner le nucléaire en Allemagne, ce serait peut-être une coalition plus consensuelle.

[Nombrilist]

Une alliance droite-vert, ce serait inédit. M'étonnerait que ça se passe ainsi.

[Ramdams]

Oui. Mais en même temps, même si la grande coalition CDU-SPD a assez bien fonctionné durant le premier mandat de Merkel, le SPD a perdu en crédibilité, ce qui s'est ressenti dans les résultats du parti en 2009. En tout cas, Merkel s'est dite ouverte à un gouvernement avec les Verts, quitte à avoir une majorité moins confortable au Bundestag.

De toute façon, la coalition qui sera formée à l'issue des actuelles tractations ne sera peut-être pas la même à la fin de la législature.

[politicien]

Bonjour,

François Hollande s'est empressé de féliciter Angela Merkel, lors d'un bref appel téléphonique, dimanche 22 septembre, en début de soirée. Tous deux ont exprimé leur "volonté de continuer à travailler inlassablement au rapprochement de la France et de l'Allemagne et de poursuivre leur coopération étroite pour relever les nouveaux défis de la construction européenne".

Le président de la République s'attendait au succès de la chancelière, mais il espère une grande coalition CDU-SPD pour rééquilibrer les rapports de force au sein d'une Europe ébranlée par la crise. Après avoir frôlé la majorité absolue, Angela Merkel dispose de quelques semaines pour composer son gouvernement, mais une chose est sûre : la chancelière sort renforcée sur la scène européenne.

Avec le Polonais Donald Tusk et le Suédois Fredrik Reinfeldt, c'est l'un des rares dirigeants européens à avoir remporté des élections en dépit de la crise financière. "Elle a su convaincre les Allemands de la nécessité de sauver l'euro", a commenté l'eurodéputé (UMP) Alain Lamassoure. Au passage, note-t-il, moins de 5 % des électeurs ont voté contre la monnaie unique, en soutenant le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD). Ce dernier devrait cependant peser sur le gouvernement, surtout dans la perspective du scrutin européen en mai 2014.

(...)

Angela Merkel pose par ailleurs ses conditions à la mise en place de l'Union bancaire, le grand projet du moment à Bruxelles pour assainir enfin le secteur, placé courant 2014 sous la supervision de la Banque centrale européenne (BCE). L'Allemagne conteste les propositions consistant à placer la Commission européenne au coeur du futur dispositif intégré de traitement des crises bancaires. Pour elle, pas question de transférer à une autorité européenne le pouvoir de démanteler, ou de recapitaliser, un établissement en difficulté tant que ce sont des fonds nationaux qui financent l'opération. Le ministre des finances du gouvernement sortant, Wolfgang Schäuble, exige un changement de traité pour poser les fondations de ce dispositif.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Monde.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

"L'Allemagne conteste les propositions consistant à placer la Commission européenne au coeur du futur dispositif intégré de traitement des crises bancaires. Pour elle, pas question de transférer à une autorité européenne le pouvoir de démanteler, ou de recapitaliser, un établissement en difficulté tant que ce sont des fonds nationaux qui financent l'opération."

100% d'accord avec elle. Quel est l'enfoiré qui a proposé un truc pareil ?

[Jeff Van Planet]

<<Quel est l'enfoiré qui a proposé un truc pareil ?>>
N'était-ce pas une idée de Sarko ou de Hollande?

[Nombrilist]

Je ne sais pas, mais ce serait intéressant de le savoir.

[Golgoth]

On va se taper encore plusieurs années de la grognasse de l'ex-RDA. Prenons date et quittons l'euro.

[albert]

Analyse intéressante mais pessimiste de Christophe Bouillaud sur son blog. Il remarque que les résultats de l’élection en Allemagne sont totalement à l’opposé des résultats des élections italiennes, mais que néanmoins cela va se terminer d’une manière identique : par une grande coalition entre la droite et les socialistes !

Les forces qui contestent radicalement les choix actuels des élites dirigeantes européennes sont toujours minoritaires. Conclusion :

Donc, n’en déplaise à certains économistes, l’Euro va continuer à exister dans son périmètre actuel, les maux sociaux de toute nature continuer à s’accumuler dans certaines régions de la zone Euro, et les réussites économiques dans d’autres. Vae victis.

[Ramdams]

Allemagne : les points cruciaux de la « grande coalition » entre la CDU et le SPD

Les points sur lesquels le Parti social-démocrate (SPD) et l'Union chrétienne-démocrate (CDU) ne transigeront pas dans le cas d'une "grande coalition" ne sont pas encore officiellement définis. La chancelière Angela Merkel n'a pas voulu se prononcer sur le sujet, lors d'une conférence de presse le 23 septembre, un jour après les élections. Et Sigmar Gabriel, le chef du SPD, soulignait dans son discours le même jour qu'il n'y avait "aucune obligation [pour son parti] à former une grande coalition".

Mais même si le SPD adopte une posture défensive, la coalition entre les deux grands partis reste l'option la plus probable pour former un gouvernement en Allemagne. Après la victoire triomphale de la CDU (41,5 %), la chancelière a besoin d'un partenaire pour avoir une majorité au parlement et pour former un gouvernement stable. Les Verts, l'autre partenaire potentiel, qui se trouvent dans une période transitoire après que presque tous leurs leaders aient démissionné devant les mauvais résultats du parti écologiste (8,4 %) aux élections.

Par ailleurs, le puissant chef de l'Union chrétienne-sociale (CSU), parti-frère bavarois de la CDU, Horst Seehofer s'est déjà prononcé contre une collaboration avec les Verts évoquant les grandes différences entre les deux partis.

Le SPD devait discuter vendredi 27 septembre, lors d'un congrès du parti, sur la possible "grande coalition". Dans le cas où la formation d'un gouvernement échouerait, et où de nouvelles élections seraient organisées, les sociaux-démocrates craignent de perdre beaucoup de voix en faveur de la CDU. Les points suivants seront déterminants dans les négociations.

La suite sur LeMonde.fr

La coalition noire-verte paraît cuite en raison de l'aile bavaroise (et donc conservatrice) du nouveau gouvernement. Ce n'est pas une surprise. Mais sinon, les points de divergence avec le SPD ne sont pas si nombreux et concernent, à l'exception de la sécurité sociale, des sujets mineurs comme le mariage homo ou la double nationalité.

[albert]

Le succès de Merkel fait tanguer la gauche (Libération)

«Rouges». Le SPD garde néanmoins un souvenir cuisant de la pratique du pouvoir avec Merkel. L’expérience s’était terminée par une débâcle électorale pour les «rouges». Depuis dimanche, la base du parti est en pleine ébullition. Les puissantes fédérations de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, du Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat mobilisent contre toute nouvelle participation à un gouvernement. Dans ces trois régions, les sociaux-démocrates sont associés au pouvoir régional. Ils savent quelles conséquences une participation à l’exécutif fédéral pourrait avoir aux prochaines élections régionales. «Le SPD n’a pas fait campagne pour apporter une majorité à la CDU et lui permettre de se maintenir au pouvoir tout en continuant sa politique», a déclaré un leader du SPD en Rhénanie.

La direction du SPD, discréditée par le faible score de dimanche, est sous pression. Son président, Sigmar Gabriel, veut à tout prix éviter une consultation directe de la base. L’organisation d’un congrès extraordinaire pourrait empêcher la formation du prochain gouvernement avant Noël.

[Nombrilist]

Au fait, seulement 73% des allemands ont voté. Si c'est pas un signe de renoncement...

http://www.bigbangblog.net/participatio ... puis-1949/